La Proposition

La proposition Table des matières La proposition 1 La phrase 2 Les différentes propositions 2 La proposltion indépendante 2 La proposition principale 2 La proposition subordonnée 3 Sni* to View La proposition insérée 3 Relatif (mot) 4 La série simple 5 La série composée 5 Relatifs et interrogati Emploi des relatifs 6 La phrase La phrase peut être s ition/un seul verbe) ou complexe (plusieurs propositions/plusieurs verbes). La proposition est une phrase qui a un verbe conjugué et donc un sujet.

On l’appelle aussi la sous-phrase. Les différentes propositions La proposition indépendante La proposition indépendante est une proposition qui ne dépend d’aucune autre proposition et dont aucune proposition ne dépend. La proposition indépendante de coordination Les propositions indépendantes coordonnées sont reliées à l’aide d’une conjonction de coordination (mais, ou, est, donc, or, ni, car) ou à l’aide d’un adverbe de liaison (puis, ensuite, par conséquent). Exemples Tu ne peux pas entrer car tu es trop jeune.

Il n’est pas venu car il est fatigué. subordonnée interrogative directe La proposition subordonnée complétive infinitive La proposition subordonnée infinitive, dont le noyau verbal est ? l’infinitif, de construction directe, est une variété particulière de proposition subordonnée complétive, dans la mesure où elle assume dans la phrase la fonction de complément d’objet direct ou plus rarement de séquence du présentatif. (cf complétive et infinitif) Exemples : J’entends siffler le train.

Voici venir le printemps. La proposition subordonnée participiale La proposltion subordonnée circonstancielle La proposition insérée La proposition insérée s’insère dans une autre proposition sans mot subordonnant et n’a aucun rapport de dépendance. Exemple : Elle souhaite, quoi qu’il en soit, que vous lui répondiez. La proposition insérée incise La proposition incise marque que l’énoncé rapporte les paroles ou les pensées d’un locuteur ; c’est un cas d’enchâssement dans la phrase.

Formée d’un noyau verbal et d’un noyau sujet, elle entre dans la phrase sans aucun mot subordonnant, et sy intègre en position détachée. L’incise constitue une parenthèse dans la phrase, ouverte puis refermée par deux pauses, marquées par la ponctuation (virgules, tirets, parenthèses). Le sujet est toujours postposé. La proposition incise ne peut être indépendante uisqu’elle ne peut constituer à elle seule une phrase.

La proposition incise n’est pas située sur le même plan énonciatif que le reste de la phrase et marque en quelque sorte une rupture par rapport à l’énonciation principale. Ainsi, les verbes de déclaration (dire, s’exclamer, enchainer… ) ou de pensée (juger, croire, se demander… ) de l’incise se rattachent ordinairement ? un autre énonciateur que le reste de la phrase. Exemple : Si t PAG » OF d l’incise se rattachent ordinairement à un autre énonciateur que le reste de la phrase. Exemple : Si tu savais quelle est ma situation, me disait le général, u raisonnerais autrement.

La proposition insérée incidente La proposition incidente ouvre une parenthèse dans la phrase où elle vient s’insérer, en construction détachée, pour y apporter un commentaire. A la différence de l’incise, l’ordre des mots n’est pas marqué par la postposition obligatoire du sujet. Elle constitue une parenthèse dans la phrase, et s’en détache au mayen de pauses marquées par la ponctuation Virgules, tirets ou parenthèses). Elle se présente sous des formes syntaxiques variées : modalité assertlve le plus souvent, mais aussi interrogative, exclamative u encore jussive.

La proposition incidente constitue un acte dénonciation supplémentaire et autonome, inséré dans l’énonciation principale de la phrase, en général pour y apporter un commentaire, une précision ou nuancer l’expression. Cette nouvelle, vous vous en doutez/je vous l’ai dit/c’est évident, nous a fort affectés. Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence… (Lamartine) Elle m’a dit – c’est bizarre ! – qu’elle n’était pas au courant. Il faudra, croyez-en mon expérience, renoncer à ce projet.

Relatif (mot) Les outils relatifs, constitués de la série des pronoms et des dverbes simples qui, que, quoi, dont, où, et de la série composée des formes de lequel ont un fonctionnement complexe qui les rapproche à la fois des conjonctions de subordination (démarquent en introduisant la relative et subordonnent en la rattachant à la principale) : des pronoms (à la différence des conjonctions les relatifs occupent une fonction dans la proposition où ils figurent et p des conjonctions les relatifs occupent une fonction dans la proposition où ils figurent et peuvent avoir un rôle de représentant par rapport à leur antécédent, dont ils reprennent le contenu sémantique). La série simple Qui, que, quoi (interrogation), dont, où La série composée Il s’agit du pronom/adjectif lequel, et de ses formes contractées : auquel, auxquels, auxquelles, duquel, desquels, desquelles, lesquelles, laquelle, de laquelle et quiconque. Relatifs et interrogatifs Qui, que, quoi, où et lequel ne sont pas intrinsèquement relatifs : ils peuvent également apparaître dans l’interrogation. De fait, la différence entre proposition subordonnée interrogative indirecte et subordonnée relative disparaît parfois ; seul le sens du verbe recteur permet la distinction.

Qui désigne l’être animé ans sa plus grande virtualité, et quoi l’être inanimé de virtualité maximale. Lequel préfères-tu ? Je ne sais que choisir. Dis-moi qu’il te plait. (proposition interrogative indirecte : le verbe indique un discours indirect) Choisis qui te plait. (proposition relative) Emploi des relatifs Les relatifs peuvent fonctionner comme représentants (ils reprennent alors leur antécédent) ou comme nominaux (sans antécédent, ils renvoient directement à un référent). Les femmes que j’ai vues. (représentant) Qui dort dîne. (nominal) Lequel, dont et que Ils sont nécessairement représentants, ils reprennent un antécédent.