Introduction En période de crise, les écrivains s’inspirent des mythes antiques pour faire naitre les questions principales sur la société, pour renvoyer à un fond commun l’humanité qu’il est nécessaire de retrouver lorsque les hommes se déchirent.
Qu’est ce qu’un mythe : Quelque chose de sacré, de rellgieux, transmit oralement Citation sur le mythe (Mircea Eliade) : « Le mythe est un évènement qui a lieu dans le temps primordial, dans le temps fabuleux des commencements » Ily a différents types de mythes : -Cosmogoniques (création de l’univers) Swipe to nex: page héogoniques (appa Antrogoniques (créa Electre appartient à I famille est celle d’AnL Tout vient d’une mal (orgueil) car il a donn ara to View x) euxième grande it le pêché d’ubris son tils P lops manger aux Dieux.
Ceux- ci ont maudit Tantale et ses descendants. La souffrance va se faire ressentir dès la génération suivante : Pélops avait eu 2 fils, Thyeste et Atrée, qu’une violente querelle opposa. Atrée devint roi, mais persécuta Thyeste car il le détestait. II ira même jusqu’? séduire sa femme. Pour se venger, Thyeste donne à Atrée ses enfants à manger. Egisthe est le fils de Thyeste, et Atrée le père ‘Agamemnon, qui va se marier avec Clytemnestre. Egisthe tue Agamemnon et se marie avec Clytemnestre.
Les enfants d’Agamemnon sont Electre, Oreste et Iphigénie. La pièce de Giraudoux présente le retour d’Oreste, à qui sa sœur demande de tuer Egisthe et Clytemnestre car elle halt sa mère profondément (due à la malédiction des Dieux). Le rapport mère/ fille sera mis en avant dans cette pièce. Giraudoux utilise un langage moderne, des anachronismes… Giraudoux parle de la tragédie durant l’entracte Lamento du jardinier. C’est une pose dans l’action ; on parle du théâtre notamment.
I la conception renouvelée de l’entracte Texte théorique, où il y a beaucoup d’emprunts à l’histoire du théâtre Giraudoux va puiser dans l’ancienne parabase de l’Antiquité pour apporter de nouvelles choses : il fait venir un coryphée (représentant du peuple) qui commente les actions de la scène. Clytemnestre, sentant la haine de sa fille, a envisagé de la marier avec ce même jardinier, qui n’aura ainsi que pour réelle fonction que d’être coryphée.
Celui-ci s’adresse au public par des impératifs, le merci final. Il parle en son nom, il modalise « je suis sûr Il se fat le porte parole de l’auteur, puisqu’il définit la ragédie (« c’est » présentatif). Il y a un autre emprunt : I lamento, pris des opéras, qui est un air triste, plaintif. On le retrouve ici « je suis seul » ; le jardinier exprime sa nostalgie. Il dit qu’il est délaissé et solitaire. Malgré tous ses emprunts, le jardinier est très moderne car il parle fa PAG » OF d est délaissé et solitaire.
Malgré tous ses emprunts, le jardinier est très moderne car il parle familièrement, de façon simple ; inspiration des œuvres de l’Antiquité grecque (Euripide, qui fait intervenir un laboureur 2 Un personnage original, en dehors de la pièce Original car il parle derrière un rideau baissé, et pourtant il n’est pas totalement coupé de la pièce. C’est une sorte de marginal, qui pose un regard critique, juge, donne des conseils…
C’est un intermédiaire entre l’auteur et le public : Giraudoux se doit de définir ce qu’est la tragédie du XXème siècle. Il A travers une philosophie paradoxale, la tragédie est définie 1 La résolution des antithèses Elles sont nombreuses, avec beaucoup de paradoxes également : la cruauté est une entreprise d’amour (ligne 4). Et souvent le jardinier montre librement ces paradoxes « suicide me it espoir » (ligne 3), « trahit me dit foi » (ligne 3). ne idée philosophique apparait ainsi : il s’agit de la réversibilité de toute chose. Ceux-ci existent parce que le Mal existe. Giraudoux puise dans la tradition pour faire naitre cette idée philosophique moderne. Le jardinier a des raisonnements par l’absurde, car ? la fin il demande aux Dieux d’intervenir ; puis il rappelle que c’est contraire à la bienséance. Puis enfin le silence passe pour une approbation des Dieux, ce qui signifie qu’ils n’existent pas. On voit des meurtres, des trahisons, des crimes, et pourtant le spectat