LiseKiner Bergson

Devoir de philosophie – Lise Kiner Dans ce texte, Bergson, philosophe français de la fin du XIXO siècle et de la première moitie du XXe siècle, questlonne la réalisation matérielle. Il se rapporte à la technique qu’utilise l’Homme – comprise comme le rendu qu’il fait du réel. Ce rendu est obtenu à l’aide de la matière qui, dans le cas de tout arts, qu’elle soit des mots, de la peinture ou de la pierre, est vouée à être transformée.

Selon Bergson, la confrontation avec la matière pousse l’Homme à s s’interrogeant sur sa On peut découper ce Kt•: parties : d’abord l’aut sans matière, ensuit PACE 1 org n qu’il fait du réel. pas y avoir d’effort que cet effort grandit IHomme, et enfin, il d montre ce qu’il a avancé en expliquant comment la matière rend l’effort nécessaire, poussant VHomme à se surpasser. Le philosophe met ainsi en évidence la relation Homme/matière.

Pourtant, la matière, essentielle à [‘Homme, semble aussi être un obstacle mals qui, une fois surpassé, devient bénéfique. C’est la matière qui pousse à ‘effort. Cela nous amène à réfléchir. Finalement, qu’apporte à rHomme la confrontation à la matière ? Bergson annonce dès la première phrase du texte que « la atière provoque et rend possible l’effort On en déduit que la matière prend à la fois l’effort et celui de moyen de réalisation de Yeffort.

Mais l’auteur s’attache à définir à quel moment débute l’effort en s’appuyant sur l’exemple de l’art : « La pensée qui n’est que pensée, l’œuvre d’art qui n’est que conçue, le poème qui n’est que rêve, ne coûtent pas encore de la peine Y. Tant que l’Homme n’a pas été heurté à la matière, on ne parle pas d’effort. Si l’objectif n’a pas été réalisé matériellement et qu’il n’est qu’au stade de l’idée ou du concept, l’effort n’est pas encore reconnut. Afin qu’il le oit, il faut une réelle dépense énergétique ; elle résultera d’une peine.

La peine est une résistance empêchant la réalisation de l’objectif. On ne parle donc d’effort que lorsque l’on se confronte à la matière : « c’est la réalisation matérielle du poème en mots, de la conception artistique en statue ou tableau, qui demande un effort » Ceffort consiste donc ? surpasser la matière, à vaincre la difficulté. Cela nécessite une réelle volonté qui puise dans les ressources énergétique de [‘Homme, plus qu’il ne le fait naturellement. Il ne peut s’agir seulement dun acte conscient de l’Homme, seule sa volonté l’y a poussé.

C’est une tendance proprement humaine. D’après Bergson, la matière est l’ensemble des éléments naturels qui sont régies par les lois physique. Au niveau humain, on peut l’assimiler au monde extérieur. C’est ces forces physiques qui résistent à l’Homme et qu’il doit surmonter. Cest pourquoi seule la matière provoque l’effort. Ici, « l’effort » et et qu’il doit surmonter. C’est pourquoi seule la matière provoque l’effort. Ici, « l’effort » et « la peine » sont assimilés.

On a vu que Peffort conduit à une dépense énergique, mais est-ce forcement pénible ? Effectivement l’effort est pénible », il oblige une dépense ‘énergie, un affaiblissement donc. Mais Bergson s’efforce de mettre en avant les avantages de l’effort, il enchaîne immédiatement en annonçant « mais il est aussi précieux Les avantages de l’effort peuvent se diviser en deux, tout d’abord il permet à l’Homme de réaliser son idée, de produire quelque chose issus de sa pensée dans la réalité, c’est donc un lien entre son esprit et le réel.

Mais plus que ça, plus que le simple produit de l’effort, à savoir l’oeuvre qui a été réalisée, l’effort est précieux en lui-même : « plus précieux encore que l’œuvre où il aboutit, parce que, grâce à lui, on a tiré de soi lus qu’il n’y avait Produire un effort est en sois-même précieux. On a vu précédemment que l’effort est une tendance proprement humaine, il pousse l’Homme a produire au dessus de ses forces connues.

Effectivement il est écrit que « on s’est haussé au-dessus de soi-même La réalisation de l’oeuvre a de plus demandé une réflexion de la part de l’Homme, il a dû auparavant se représenter l’objectif à atteindre en se questionnant sur les moyens qu’il doit mettre en oeuvre pour y parvenir. De cette façon, l’Homme se distingue de l’animal : l’effort est l’usage conscient de son énergie pour atte