Histoire des arts 1) Choix des objets d’étude -Affiche des guerrillas girls : arts du quotidien – Shadi Ghadirian « Like Every Day » arts du visuel Nanas, nikki de st phalle arts de l’espace Miss Tic : street art 2) Problématique . En quoi le XXème siè 3) Analyse : a) Affiche des Guerr get in Met. Museum ? Présentation Sni* to View nextÇEge es femmes ? ve to be naked to Cette affiche a été créée par les guerrillas girls, en 1989, après une enquête menée dans un musée de la ville de New York.
Cette enquête a fait constater aux guerrillas girls que les femmes ?taient très peu à exposer dans les musées, moins de alors qu’elles faisaient l’objet de plus de 85% des nus, d’où le texte de l’affiche. C’est un photo montage assez épuré, en deux parties, le tout sur un fond jaune. Les guerrillas girls : Cest un collectif de femmes féministes fondé à New York en 1985 par deux femmes portant les pseudonymes de Frida Kahlo et Kathe Kollwitz. Elles militent en faveur des artistes femmes, mais aussi des artistes de couleur, pour lesquels elles revendiquent une place importante.
Leur première action fut trop provocantes. Petit à petit, leurs activités se sont étendues ers la critique d’HoIlywood et de Pindustrie du cinéma ainsi que la corruption dans le monde de l’art. Leur groupe s’est divisé au début des années 2000 en plusieurs branches comme les Guerrilla Girls Inc, les GuerrillaGirlsBroadBand et les Guerrilla Girls On Tour. Description : -Fond jaune : Le jaune étant une couleur vive, voir agressive, il attire le regard du spectateur, d’autant plus que l’affiche était diffusée partout dans New York, donc les passants ne pouvaient pas passer à côté. Texte : Le texte est de couleur noire, il est mis en valeur par le fond jaune. Do Women have to be naked to get in Met. Museum ? Cette question provocatrice introduit des données statistiques de l’enquête menée dans ce musée. Ces données donnent plus de crédibilité et de poids à leurs propos. Le texte pointe du doigt le problème du sexisme dans le milieu artistique ; car si on cherche les femmes dans les musées, c’est nues et peintes dans les tableaux qu’on les trouve. -Femme : Cette femme est représentée de dos, nue avec une tête de gorille. Elle est inspirée de la Grande Odalisque d’Ingres.
La tête de gorille est très symbolique chez les Guerrillas girls : il ncarne la domination masculine et la virilité. Grâce au masque de gorille, qu’elles portent à chaque apparition publique, ces femmes s’approprient une image masculine. En attribuant la tête de gorille à la grande odalisque, elles détournent les stéréotypes de la beauté féminine et rendent cette affiche encore plus provo détournent les stéréotypes de la beauté féminine et rendent cette affiche encore plus provocante. Interprétation : Grâce à cette affiche, les guerlllas girls remettent en cause le rôle de la femme dans l’art.
Elles utilisent le détournement d’œuvres élèbres, la provocation ainsi que des faits concrets et des statistiques pour argumenter leurs propos et accompagner leurs slogans. Grâce au masque de gorille, qu’elles portent à chaque apparition publique, ces femmes s’approprient une image masculine. En attribuant la tête de gorille à la grande odalisque, elles détournent les stéréotypes de la beauté féminine et rendent b) Nanas, de Niki de saint Phalle Les nanas sont une série de sculptures réalisées par Niki de Saint Phalle.
La première a été réalisée en 1965, en papier mâché et en aine, inspirés par une de ses amies qui était alors enceinte. Face au succès de ses œuvres, les Nanas seront en résine polyester, plus facile à utiliser pour de grandes dimensions, car elles sont imposantes : souvent plus de 2 mètres. Elles sont exposées dans des pays et des lieux différents : les parcs, les places publiques, les parvis, etc… de Paris, à New York en passant par Stockholm . Niki de St Phalle : Catherine-Agnés Fal de Saint Phalle nait en 1930 à Neuilly-sur-Seine.
C’est une plasticienne, peintre, sculptrice, réalisatrice de films. Elle est issue d’une famille très aisée. A l’âge e 2 ans, sa famille est ruinée et Niki part vivre chez ses grands- parents. 3 ans après elle rejoint ses pare famille est ruinée et Niki part vivre chez ses grands-parents. 3 ans après elle rejoint ses parents en Amérique où elle reçoit un enseignement très strict et fréquente plusieurs écoles mais elle est régulièrement renvoyée pour indiscipline.
Durant l’été 1942, son père abuse d’elle, c’est un secret qu’elle révélera seulement en 1994. Cette période lui inspirera plus tard les Tirs, dans lesquels elle trouve un moyen d’extérioriser ses « démons intérieurs A 18 ans, elle pose comme mannequin ans des magazines comme Vogues, Harper’s Bazaar, Life, etc… L’année 1953 est une année difficile pour Niki qui fait une grave dépression, tandis qu’elle est soigné à Nice, elle réalise que la peinture l’aide à exprimer ses émotions et elle décide alors d’abandonner le théâtre pour la peinture.
Cest en 1961 que la carrière de Niki va véritablement décoller, elle participe à de nombreuses expositions et rencontre de nombreux peintres comme Dali. Elle meurt en 2002 à San Diego. Ce sont des sculptures de femmes aux formes généreuses. On ne distingue pas de visage ou de mains. Elles sont debout, les bras et une jambe levés. Cette position les rend légères malgré leur corpulence. Leurs formes sont très accentuées : cuisses, hanches, poitrine… Elles sont très colorées, et leur maillot est en contraste avec la couleur de leur corps.
Niki de Saint Phalle utilise des nuances enfantines. Niki de St Phalle balaye les canons de la beauté féminine grâce aux Nanas et envahit les espaces pour redonner une place à la femme dans la soc PAGF beauté féminine grâce aux Nanas et envahit les espaces pour redonner une place à la femme dans la société. A travers ses sculptures, Niki de St Phalle nous interpelle, nous permet de retrouver joie de vivre et bonne humeur. Elle retrouve elle-même son bien-être après la période des tirs qui était une période très sombre de sa vie.
Les formes de ses sculptures rappellent les Vénus préhistoriques c) Shadi GHADIRIAN, « Like everyday » Présentation. « Like every dar’, comme chaque jour en français est une série de portraits photographiques réalisée par Shadi GHADIRIAN entre 2000 et 2001. Elle y dénonce les contraintes subies aux femmes dans les sociétés traditionnelles. Shadi Ghadirian: Shadi Ghadirian est une photographe iranienne née à Téhéran en Iran. Après avoir obtenu son bac, elle a étudié la photographie à l’Université Azad. Beaucoup de ses modèles sont issues de sa famille ou de ses amies.
Son art est fortement inspiré par la condition des femmes musulmanes en Iran. Son travail a été exposé dans des musées et galeries à travers l’Europe et les Etats-Unis, elle a également été en vedette dans les médias (y compris le New York Times, Photographie Maintenant, le Daily Telegraph, la BBC et d’autres) Elle vit et travaille actuellement ? Téhéran. Description: C’est un assemblage de photographies carrées, toutes de dimensions identiques. On voit des femmes vêtues de tchadors, sur un fond blanc qui rend l’ensemble neutre et qui met en valeur le modèle.
Ghadlrian n’utilise pas le tchador noir que l’on voit dans les images de l’Iran valeur le modèle. Ghadirian n’utilise pas le tchador noir que l’on voit dans les images de l’Iran, mais plutôt les tchadors aux riches motifs, colorés, féminins et que les femmes portent traditionnellement à l’intérieur de leurs maisons pour recevoir des invités. Les motifs et les couleurs des tchadors varient t donnent un ensemble hétérogène. Les modèles sont photographiées en plan frontal, elles adoptent toutes la même pose.
On ne distingue pas leur visage qui est masqué pas divers objets du quotidien : fer à repasser, gant de vaisselle, casserole, théière, etc… ll est impossible de savoir si il s’agit d’un ou de plusieurs modèles. La série allie portrait et nature morte. Dans les sociétés traditionnelles, comme en Iran, la femme est bien souvent traitée comme un être inférieur et cantonnée au rôle de maitresse de foyer. Le voile est omniprésent ans cette série, il est considéré comme le symbole de l’oppression masculine.
Voilée intégralement, la femme perd son identité et devient un objet. En masquant le visage des modèles, la photographe accentue ce rôle d’objet et montre la déshumanisation subie par les femmes dans une société qui les condamne à rester dans leur foyer. Shadi Ghadirian revendique son rôle de femme artiste et joue avec les règles de la censure. Grâce au fond neutre et à des objets banals, Ghadirian élargit sa critique aux autres pays et donne à son œuvre une portée universelle. d) Street art, Miss Tic