Bâiller permet de rafraîchir notre cerveau Ce qui nous conduit à la théorie largement acceptée aujourd’hui, selon laquelle le bâillement est en fait déclenché par une augmentation de la température du cerveau. « Le cerveau est coûteux pour le métabolisme. Il a la taille d’un pamplemousse mais consomme de notre énergie métabolique », explique Platek. Du coup, cela lui arrive (plus ou moins) souvent d’être en surchauffe. Et lorsque c’est le cas, notre vigilance est moindre.
Cela arrive quand on est fatigué, peu stimulé (donc quand on s’ennuie), mais aussi quand il fait chaud ou qu’on est malade. Le bâillement permet de regagner rapidement en vigilance. « Les températures d trois variables: flux d et production de chal ceraeau », explique A psychologie au SUNY an ors Sni* to par ure du sang rieur du ur assistant en uteur principal de plusieurs études sur la thermoregulation et le bâillement. « Donc le bâillement peut fonctionner comme une altération des deux premières variables: augmenter le flux du sang artériel et permettre un flux de sang plus frais au cerveau. Bâiller est donc au cerveau ce qu’une boisson fraiche en plein été est à notre corps. 2. Concrètement, ça veut dire quoi? On inhale longuement et on finit par une rapide exhalation. Pendant ce temps, les muscles autour du crâne se contractent et s’étirent. Un sang neuf et plus frais est conduit Swipe to vlew next page au cerveau et un sang veineux plus chaud en est expulsé. Et pourquoi on s’étire en même temps? Ce sont aussi des techniques rafraîchissantes. En effet, l’air ambiant chauffe, par exemple, sous les aisselles, indique platek.
Le fait de s’étirer prépare nos muscles à action rapide, contribuant à ce phénomène de mise en alerte qui provient d’un rafraîchissement de la température du cerveau 3. Les rats bâillent aussi, nos ancêtres un peu moins Dans une étude sur la thermorégulation et le bâillement publiée dans la revue Frontiers in Neuroscience, Gallup et ses collègues expliquaient que chez les hommes comme chez les rats, le bâillement est précédé par une augmentation de la température du cerveau. Ensuite, celle-ci diminue.
Il faut savoir qu’on bâille plus souvent lorsqu’il fait chaud, mais moins lorsqu’il faitvraiment chaud. En effet, si la température extérieure est plus élevée que celle du cerveau… le processus est inutile. De plus, la thermorégulation du cerveau a été un composant mportant dans l’étude de l’évolution humaine. Le travail de l’anthropologue Dean Falk, spécialiste de paléoneurologie, suggère que les cerveaux de nos ancêtres ont commencé ? évoluerquand des veines se sont développé dans leurs crânes.
C’est ainsi que le cerveau a évolué jusqu’à celui qui est le nôtre aujourd’hui. 4. Un bon bâilleur en fait bâiller sept? Rien que d’y penser ou d’entendre quelqu’un le faire, c’est presque impossible d’y couper, on suit le mouvement (autant dire que cet article a été écrit entre quelques bâillements). La plupart des recherches se concentrent