SOMMAIRE AMES

INTRODUCTION l) DEFINITIONS 1. notion de Sida 2. notion de Pauvreté…. — Il) LES LIENS ENTRE SIDA ET PAUVRETÉ… 2 1 . Au Niveau Microéconomique. 1. a les liens directs e 1. b les liens indirect or 5 Sni* to View 2. Au Niveau des institutions sanitaires.. Ill) QUELQUES SOLUTIONS POUR FREINER L’AUGMENTATION DE LA PAUVRETE ET DU VIH SI DA.. 4 a) Au plan 4 b) Au plan matériel et financier………………… „………….. 4 c) Au plan social…. …………………………. 5 un rétrovirus.

Le sida est le dernier stade de l’infection par ce virus et finit par la mort de l’organisme infecté. 2. otion de pauvreté Selon l’usage le plus courant, la pauvreté caractérise la situation d’un individu qui ne dispose pas des ressources réputées suffisantes pour vivre dignement dans une société et son contexte. La société lui fournit une assistance, ou devrait lui fournir une assistance, pour tenir son rang. Il) LES LIENS ENTRE SIDA ET PAUVRETE Les liens théoriques entre le VIH/SIDA et la pauvreté sont complexes et diversifiés. Il existe une interaction entre le VIH/ SIDA et la pauvreté.

La pauvreté peut contribuer à la propagation du VIH/SIDA et à son tour, le VIH/SIDA peut contribuer à intensifier la auvreté. L’appréhension de ces liens peut être faite à différents niveaux : 1 . Au Niveau Microéconomique 1. a. Les liens directs entre le sida et la Pauvreté La personne pauvre infectée par le VIH du fait de ses faibles capacités à accéder de façon précoce à une prise en charge médicale, à une alimentation équilibrée, à une hygiène de vie appropriée, son état de santé peut rapidement s’altérer et évoluer vers la phase maladie qui est le SIDA.

L’infection par le VIH/SIDA, réduit considérablement la dotation en capital de la personne e consécutif à la diminution ssiste dans la plus part des cas à la vente des actifs productifs tels que le bétail, les biens immobiliers. En ce qui concerne le capital social, on assiste à une paupérisation accentuée des ménages a la suite de la perte d’un ou des deux parents se traduisant par une augmentation du nombre d’orphelins due au SIDA. . b Les liens indirects entre le sida et la pauvreté Au niveau micro économique, la pauvreté se caractérise par une faible dotation en capital physique, financier, humain et social.

Ces insuffisances ont pour conséquences la réductlon des capacités des populations pauvres à l’accès des meilleures pportunités économiques et à la santé. La pauvreté est souvent associée à un faible niveau de scolarisation et à un faible accès aux sep. ‘ices de santé. Du fait de la restriction des choix des populations pauvres en matière de développement d’activités génératrices de revenus, celles-ci adoptent des stratégies de survies qui peuvent avoir un impact sur leur comportement sexuel et de recherche de santé favorable à la propagation du VIH/SIDA.

L’incidence de la pauvreté est essentiellement caractérisée par l’inaccessibilité aux services sociaux de base (emploi, éducation, santé). Dans les pays sous développés tel que le Burkina Faso, en milieu rural, les jeunes sont confrontés au chômage temporaire durant la saison sèche qui dure six mois. Ils se retrouvent désœuvrés et nombreux sont ceux qui optent pour la migration dans les grandes villes du pays ou à l’extérieur.

Cette situation amène certaines femmes pauvres à se prostituer ou à accepter des rapports sexuels non protégés. D amène certaines femmes pauvres à se prostituer ou à accepter des rapports sexuels non protégés. Dans le cas du Burkina Faso, on assiste également au développement de la prostitution uvénile. En effet, 35% des filles et des garçons de 12-19 ans déclarent avoir eu des rapports sexuels en échange de cadeaux ou d’argent. Chez les filles 95% ont reçu de fargent, 33% des vêtements, 13% des bijoux et de la nourriture (G.

Guiella et V. Waog 2006). Ainsi, la sexualité des jeunes se caractérise par la précocité des rapports sexuels, avec un taux de sexualité prénuptial élevé de l’ordre de 21% des filles et 13% des garçons avant l’âge de 15 ans. Au niveau des hommes pauvres ceux-ci ont également des comportements à risque liés à une faible accesslbilité financière ? es préservatifs et au recours de services sexuels de prostituées moins chères donc à plus de risques car ayant des rapports non protégés. 2.

Au Niveau des instltutions sanitaires La relation entre le VIH/SIDA et la pauvreté se traduit par une faible réponse institutionnelle à la pandémie et des problèmes de gouvernance pour y faire face. Le système de santé est confronté à une réponse inadéquate en quantité et en qualité pour la prévention du VIH/SIDA et la prise en charge des PVVIH ce qui aura pour conséquences l’augmentation du taux de prévalence u VIH/SIDA et du nombre de personnes ayant développé le SIDA, l’augmentation du nombre de décès d’orphelins du SIDA.

Cette situation a un impact sur les performances économiques du pays caractérisé par une surcharge des coûts liés à la prise en charge des malades et d PAGF du pays caractérisé par une surcharge des coûts liés à la prise en charge des malades et des orphelins ce qui contribue à la détérioration des équilibres budgétaires se traduisant par une dégradation de l’offre de services soclaux de base (éducation, santé, eau potable) donc compromettant de façon significative la éduction de la pauvreté.

Ill) QUELQUES SOLUTIONS POUR FREINER L’AUGMENTATION DE LA PAUVRE E ET DU VIH SIDA a) Au plan sanitaire Pour freiner l’augmentation de la pauvreté, les personnes pauvres infectées par le VIH/SIDA doivent avoir une forte capacité ? accéder de façon rapide à une prise en charge médicale, à une alimentation équilibrée, à une hygiène de vie appropriée. ) Au plan matériel et financier Aussi le système de santé doit bénéficier d’une aide adéquate en quantité et en qualité pour la prévention du VIH/SIDA et de la prise en charge des PVVIH ce qui aura pour conséquence la iminution du taux de prévalence du VIH/SIDA et du nombre de personne ayant développé le sida. c) Au plan social L’Etat doit créer plus d’emplois afin d’évité les jeunes a s’adonnés a des comportements a risque par faute de moyen financier.

Quant a la réduction de la pauvreté, les institutions doivent modérer les couts liés a la p ise en charge des malades et des orphelins, ce qui contribue a maintenir l’équilibre budgétaire en bonne santé par l’amélioration de l’offre de services sociaux de base (éducation, santé, eau potable), donc favorisant de façon à la