Dans la « méthode des températures on établit les prévisions en surveillant chez la femme l’augmentation de la température corporelle, qui annonce l’ovulation. On peut la combiner à une méthode voisine, basée ur les modifications au cours du cycle, de la glaire cervicale (sécrétion venant du col de l’utérus). Toutes ces méthodes ont une efficacité mal connue, mais faible dans l’ensemble, et conviennent surtout aux couples qui ne recherchent pas une protection parfaite mais simplement Sv. ipe to un espacement des naissances dans la famille, par opposition à la contraception pure Il. Les contraceptions locales 1 -Préservatifs es préservatifs, masculins et féminins, constituent une barrière physique, mécanique, entre le spermatozoide et l’ovule ; ils euvent également être associés à une méthode locale chimique (spermicides). Ce sont les seuls moyens de contraception apporter également à leurs utilisateurs une protection contre les infections sexuellement transmissibles (sida, mais aussi blennorragie, herpès, infections à Chlamydia, hépatite B). -préservatif masculin Préservatifs masculins Le préservatif masculin est un mode de contraception fonctionnant comme une barrière h ique, empêchant les spermatozoïdes d’entrer d génitales féminines. 2 OF s (contrairement au préservatif masculin, il peut être installé lusieurs heures à l’avance) ; l’anneau externe, d’un diamètre supérieur à l’anneau interne, recouvre les organes génitaux externes. Ne présentant pas de risque d’allergie en raison de sa composition, il est plus fin mais aussi plus solide que le préseruatif masculin.
Utilisé de façon systématique et correcte, il présente une efficacité très élevée (similaire à celle du préservatif masculin), aussi bien en termes de contraception qu’en termes de protection contre les IST. 2-Diaphragme Chez les femmes, la méthode locale mécanique la plus fréquemment utilisée reste la mise en place d’un diaphragme, n disque de latex placé au contact du col de l’utérus avant le rapport. L’action du diaphragme est généralement complétée par un spermicide, sous forme de gel ou de crème.
Cette méthode, présentant de très rares effets secondaires (allergies), a un indice de Pearl d’environ 1,5 à 5. 3-Spermicides Les spermicides, sous forme de crème, d’ovules, ou d’éponges (tampons) sont appliqués ou mis en place dans le vagin avant chaque rapport. D’une efficacité relativement faible, ils doivent être employés en association avec une autre méthode (diaphragme). Même ainsi, les spermicides sont réservés aux couples qui se contentent d’une protection imparfaite, et aux femmes qui ont une contre-indication aux autres méthodes. 4-1e Stérilet 3 OF s fécondé.
De forme diverse (serpentin, en T, etc. ), il est en métal ou en plastique, et contient soit du cuivre, soit de la progestérone. Il est mis en place dans l’utérus par le médecin, pour une durée de dix-huit mois à six ans, selon le modèle. Cindice d’échec est de l’ordre de 0,5 à 2. Des douleurs, des règles abondantes sont parfois les effets indésirables de ces dispositifs ntra-utérins. Ily a en outre un risque accru d’infection pelvienne, pouvant dans certains cas conduire à une stérilité ; c’est pourquoi on les déconseille aux femmes n’ayant jamais eu d’enfant.
Il existe un autre effet secondaire, grave mais rare, qui est celui de perforation de la paroi utérine. Ill. Les contraceptions chimiques Les contraceptifs oraux, ou hormonaux, sont communément appelés « pilule Y. Les produits les plus usuels contiennent un œstrogène et un progestatif (voir Progestérone), d’où leur autre dénomination d’œstroprogestatifs. Il est possible aussi ’employer un progestatif seul. Le mode d’action principal des œstroprogestatifs est le blocage de l’ovulation. Plus précisément, ils empêchent la sécrétion par l’hypophyse des hormones qui stimulent normalement l’ovaire (voir menstruation).
Leur efficacité est très élevée, Findice de Pearl étant d’environ 0,1. Il existe de nombreuses enquêtes épidémiologiques qui montrent que les femmes âgées de plus de trente-cinq ans, et surtout celles qui fument beaucoup, ne devraient pas prendre la pilule en raison des risques accrus de troubles cardio-vasculaires hypertension artérielle, phlébite, embolie, infarctus du myocarde, etc. ), d’autant plus que la pilule favorise également le d 4 OF S phlébite, embolie, infarctus du myocarde, etc. , d’autant plus que la pilule favorise également le diabète et l’excès de cholestérol. Il existe néanmoins des produits très faiblement dosés, qui présentent des risques moindres, mais dont l’efficacité contraceptive est réduite s’ils ne sont pas pris à heure fixe. En revanche, aucune étude n’a démontré l’existence de corrélation entre la prise de la pilule et le développement d’un ancer ; les risques de cancers ovarien et utérin seraient même amoindris chez les femmes prenant la pilule en raison du suivi gynécologique dont elles bénéficient.
D’autres méthodes de contraception hormonale sont apparues au début des années 2000 : le patch contraceptif, mensuel, se présentant sous la forme d’un timbre à coller sur le bas du ventre, et Pimplant contraceptif, petite baguette insérée — sous anesthésie locale — sous la peau, au niveau de la face interne d’un bras, d’une durée de vie de trois ans. Ces deux dispositifs, ui diffusent des hormones, présentent le même mode d’action que la pilule et un taux d’efficacité similaire.