Wall-Mart

Wal-Mart : Des prix bas à tous prix « Dans tout ce que nous faisons, nous sommes motivés par une mission commune : vous faire dépenser moins pour vous faire » ; Slogan de Wal-Mart vivre mieux. Les « recettes » du succès Le cœur de la stratégie du fondateur de Wal-Mart repose sur le principe du volume : plutôt que de conserver une marge importante sur le prix offert par le fournisseur, il décide de réduire cette marge, afin de vendre à un prix le plus bas possible. Le prix étant attractif pour le consommateur, Wal- Mart se rattrape sur les volumes vendus.

Sam Walton a ainsi construit son succès sur une légende : celle de vouloir offrir aux to Wen « ext consommateurs les Mais derrière cette lé en œuvre par l’entre en s’appuyant sur les ainsi que « dans le bu OF4 ie meilleure. es stratégies mises e ffet forgé sa réussite p g loyés. Il explique ribution, quoi que vous fassiez, les salaires représentent l’une des parts les plus importantes des frais généraux et les frais généraux sont rune des choses principales contre lesquelles vous devez vous battre si vous souhaitez maintenir votre marge de profit. »

C’est sans nul doute là que réside la raison de son son combat acharné contre toute forme de syndicalisme et l’imposition aux salariés de rythmes de travail intenses. Une lutte acharnée contre les syndicats Dès les années 60, quand Sam Walton est confronté aux premières tentatives de création de syndicats, il sy oppose et fait alors appel à un avocat pour arrêter le processus. Quarante ans plus tard, ce combat est toujours d’actualité pour Wal-Mart, ce qui explique que pas un seul des 1,5 million de ses salariés sur le sol américain ne soit syndiqué.

Les mêmes procédés et tactiques ont toujours à l’œuvre, comme le révèle dans un rapport, publié en 2007, l’ONG Human Rights Watch. Dans ce rapport intitulé « Droits au rabais : Wal-Mart bafoue le droit des travailleurs américains à la liberté syndicale l’ONG réunit les témoignages d’employés de Wal-Mart qui décrivent les méthodes utilisées par l’entreprise. Dans certains cas, Wal-Mart ne fait que profiter du droit américain relativement fable en matière de liberté syndicale et en contradiction avec certains des instruments internationaux produits par [‘Organisation Internationale du Travail (OIT).

Centreprise peut ainsi former et informer ses salariés sur la « réalité » du syndicalisme, donner des recommandations explicites à ses responsables de magasins et leur fournir un guide qui se présente comme « la façon de rester sans syndicat 2 de magasins et leur fournir un guide qui se présente comme « la façon de rester sans syndicat dans l’éventualité où des syndicalistes choisissent votre magasin comme prochaine cible » Dans d’autres cas, il est question de méthodes illégales et sophistiquées qui vise à écraser tout prémice d’activité syndicale.

Intimidations, licenciements abusifs, surveillance des salariés sont les tactiques habituelles. Comme le souligne le rapport, même proportionnellement à sa taille, Wal-Mart se distingue par le nombre de violations de la législation américaine du travail. Cette stratégie s’étend bien au-delà du sol américain. Les employés de Wal-Mart à la Jonquière, au Québec, sont les premiers a avoir créé un syndicat, malgré les pressions fortes exercées contre eux. mois plus tard, Wal-Mart ferme ce magasin sur décision du Conseil d’administration pour situation financière précaire… ans pour autant accepter de publier les chiffres relatifs à cette succursale. La même année, toujours au Québec, un autre magasin se syndicalise. En 2009, après de longues négociations, la succursale adopte une convention collective et devient la seule succursale syndiquée d’Amérique du Nord.

Une machine à fabriquer des travailleurs pauvres Avec 2,1 millions de salariés à travers le monde, dont près de 1,5 million aux Etats-Unis en 2009, une « walmartisation » des 3 travers le monde, dont près de 1,5 million aux Etats-Unis en 2009, une « walmartisation » des Etats-Unis est-elle à rœuvre ? our les deux tiers des Américains, Wal-Mart est le premier employeur de leur Etat.

Ce modèle, mis en place depuis plus de 40 ans par le plus gros employeur privé actuel du monde et reposant sur des bas salaires et l’opposition systématique à la liberté syndicale, est-il si avantageux pour les consommateurs ? Selon Gilles Blassette, co-auteur de « Travailler plus pour gagner moins : la menace Wal-Mart cette entreprise est une machine à fabriquer des travailleurs pauvres. En effet, si Wal-Mart crée des emplois, il ne s’agit en très grande majorité que d’emplois aiblement rémunérés (en moyenne autour de IO dollars avec avantages sociaux a minima).