Engels répond dans se passage, en montrant que la liberté ne consiste pas seulement dans le libre usage de notre volonté mais dans la capacité à connaître les choses par rapport auxquelles nous devons ffirmer notre liberté. Il affirme en outre que cette façon de voir les choses s’applique à toutes les choses, physiques comme psychiques. Engels, dans se texte démontre, en deux parties, après une brève annonce de sa thèse, que La liberté de l’homme S to page p g reà l’encontre du r montre l’idée qu’il suite une seconde ‘idée d’un pur libre faire ce que l’on veut selon des choix qui ne seraient pas eux-mêmes déterminés.
C’est- à-dire qu’Il faut donc comprendre que la liberté de l’homme est une liberté paradoxale qui consiste à connaître les causes qui nous poussent à choisir pour avoir conscience de ce qui nous étermine et choisir en fonction de cela. La liberté ne suppose-t- elle un choix fondé sur la connaissance des lois de la nature? Dans une première p partie donc, Engels fait la définition de la liberté comme agir selon la connaissance des lois qui régissent la nature extérieure, la nature physique et psychique de l’homme.
Ici Engels entend que agir librement ne signifie pas agir sans contrainte, indépendamment du fonctionnement de la nature. Si l’homme est un être libre, cela ne signifie pas qu’il soit libre en permanence de tous ses faits et gestes. Connaître les lois de la nature sign’fie es utiliser à travers des moyens de production afin de dominer la nature Communément, nous considérons que la liberté est synonyme d’indépendance, d’absence de contraintes.
Nous opposons ainsi l’animal libre à l’animal domestique ou nous disons également d’une personne qu’elle est « libre comme l’air » pour figurer cette idée d’absence de limites, de contraintes, d’obstacles. Engels opère une critique de cette approche de la liberté en nous montrant que « à liberté n’est pas une indépendance rêvée l’égard des lois Dès lors, c’est beaucoup plus l’ignorance qui est synonyme d’aliénation que la présence de lois. Il s’agit alors de prendre le terme de loi au sens le plus large : il y a les lois de la nature, mais aussi les lois qui régissent le psychisme humain.
On peut parvenir à faire voler un objet plus lourd que l’air ; si on connaît le fonctionnement des courants et des vents, on peut mieux naviguer et mieux déterminer la trajectoire à suivre. En d’autres termes, la connaissance est libératrice. D’où le fait que Engels définissent la liberté comme le fait de choisir en c 2 connaissance est libératrice. D’où le fait que Engels définissent la liberté comme le fait de choisir en connaissance de cause, ais ce choix devient alors nécessaire puisque c’est en situation d’ignorance qu’on ne sait pas quoi choisir.
En outre, l’homme est essentiellement libre car il a la possibilité d’agir à l’encontre de ses instincts naturels, contrairement à un animal. Sa raison peut s’imposer face à la nature. Si tous les deux ont des instincts et une nature, l’animal ne peut pas agir différemment de ce que lui dicte sa nature. Un animal ou un homme sera considéré comme libre s’il n’est pas enfermé ou enchaîné. Pourtant, il est évident qu’il n’a pas la possibilité de tout faire : il ne peut pas devenir un dieu ou défier a gravité.
De même, un homme ne voit pas sa liberté réduite s’il est dans l’impossibilité de comprendre un texte philosophique : il s’agira alors d’un problème de puissance plutôt que de liberté. C’est seulement dans cette mesure que l’on peut se dire que si les animaux n’ont point de liberté, ce n’est pas le cas de l’homme qui agit à l’encontre de ses instincts naturels « La liberté n’est pas une indépendance rêvée à l’égard des lois de la nature mais la connaissance de ses lois et de l’indépendance rêvée et de la possibilité donnée par la même de les mettre en uvre méthodiquement pour des fins déterminées. Dans cette citation, Engels insiste sur le fait que la liberté s’inscrit toujours dans une démarche pratique par laquelle l’homme, connaissant les lois de la nature, peut 3 démarche pratique par laquelle l’homme, connaissant les lois de la nature, peut la transformer par l’intermédiaire du travail et de la technique, ce qui lui permet alors de se réaliser humainement. Ici, Engels manifeste un souci qui est celui de tous les matérialistes historiques : Ihomme n’est que ce qu’il fait et pour appréhender son humanité, il est insuffisant de faire référence une quelconque liberté qui serait abstraite et théorique.
Sans doute Engels vise-t-il les idéalistes qui pensent que l’homme se définit par une essence stable et Immuable qui serait antérieure toute pratique et à toute situation historique. Il faut donc revenir sans cesse à l’histoire pour comprendre véritablement l’être humain. Engels critique la théorie du libre arbitre, d’un agir arbitraire, sans la nécessité propres aux lois de la nature Il fait aussi ICI la critique que l’agir de l’homme selon le libre arbitre est personnel et relève d’un choix personnel d’un bien fait que l’homme aime.
Engels fonde la liberté à l’encontre de l’amour. Le développement historique de la société se réalise toujours dans le sens de la liberté et le développement des moyens de production par lesquels l’homme domine la nature et soi- même. Engels nie ainsi la réalité de l’esprit et fonde la liberté sur la matière et le déterminisme historique. II s’agit d’une grave perversion de la notion de liberté qui légitime au nom des moyens de production la domination de Ihomme sur l’homme. e choix que suppose la liberté n’est pas arbitraire, sel 4 la domination de l’homme sur l’homme.
Le choix que suppose la liberté n’est pas arbitraire, selon le sujet individuel, mais suppose la connaissance des lois de la nature et leur mise en pratique en vue des fins déterminées. La connaissance des lois n’a pas de signification éthique, mais seulement pratique dans le sens de production. En effet, les lois nous limitent dans nos actions. Parce qu’il y a des lois nous ne pouvons pas faire ce que nous avons envie de faire. Ainsi les lois limitent les désirs afin que nous pussions vivre ensemble. Mais nous pouvons choisir de les respecter ou non mais il faut en assumer les conséquences par la suite.
Mas les lois dont il parle dans son texte ne renvoie pas seulement au champ politique, il parle aussi de lois de la nature. Parce qu’il y a des lois dans la nature qui se présentent sous la forme de rapports nécessaires et constants entre les phénomènes nous ne pouvons pas faire ce que nous voulons, nous sommes soumis à ces lois. Donc, la loi semble être spontanément ce qui limite la liberté. Toutefois, on peut remarquer que lorsqu’on affirme ici que la loi limite la liberté c’est parce qu’à chaque fois, nous avons défini la liberté comme le fait de faire ce qu’on a envie de faire. La liberté emble être assimilée au désir.
Si on revient sur la notion de loi dans la nature, on peut remarquer que la connaissance de ces lois est susceptible de nous rendre plus libre. Par exemple, si nous connaissons les lois de la gravitation et de l’apesanteur, nous pouvons être alors capables d S nous connaissons les lois de la gravitation et de l’apesanteur, nous pouvons être alors capables de faire voler un objet qui est plus lourd que l’air. Dans le champ politique, il ne s’agit pas de n’importe quelle loi. Par exemple, sous une tyrannie, la loi est privation de liberté. Au contraire, il est des conditions dans esquelles la loi peut être synonyme de liberté. y a ici deux aspects dans ce que dit Engels, formant une contradiction : d’un côté l’être humain se libère de la non- connaissance de la nature, mais de l’autre il doit suivre les lois générales de la nature. Pour Engels la nature de la liberté, ne repose sur un choix conscient que lorsque l’homme connait les lois de la nature. On a pas de liberté sans connaissance car elle est régie par des lois donc en faite l’homme n’a pas vraiment de liberté si se n’est pas les mettre en œuvre, en faite l’homme a des droits qu’il ne onnaît pas forcément, on est entouré de règles à suivre.
La vie en société nous impose des contraintes comme avoir un bon comportement. Nous sommes libre de nos choix mais après il peut y avoir des conséquences Critique que fait l’auteur est que la liberté ainsi comprise justifie la domination sociale. II y a donc une confusion des lois politiques, des lois naturelles et de production dans la perspective du matérialisme dialectique Conclusion un choix conscient que lorsque l’homme connait les lois de la nature. La liberté ainsi comprise caracterise un « empire » de ‘homme sur lui-même et le monde et donc, dans un rapport de domination.