La croissance rapide de la pop mondiale fait que l’on estime à IO milliards le nombre d’ Pour satisfaire les be 0 les inégalités entre le 02 , Swape nextp g ertains hommes ava Qu’est-ce que le dév n tout en réduisant l’environnement, ement durable. l. Un développement inégal et déséquilibré à toutes les échelles : 1. un développement inégal à l’échelle mondiale : Pendant longtemps, les hommes ont mesuré les inégalités entre les pays en utilisant le Produit National Brut par habitant ou le Produit Intérieur Brut par habitant : la somme de toutes les productions du pays divisée par le nombre d’habitants.
On mesurait donc la croissance économique des pays et on classait ensuite les pays. Ainsi, jusqu’à la fin des années 60, croissance conomique est synonyme de développement. Puis certains auteurs vont critiquer cette façon de faire : un pays peut connaître une croissance économique sans que sa population en minorité s’empare des bénéfices de la croissance. Donc, en 1990, le Programme des Nations Unies pour le Développement crée l’IDH. L’indice de développement humain conjugue : PNB/h, espérance de vie, mortalité infantile. L’indice obtenu est gradué de O à 1 et permet de classer les pays selon leur niveau de développement.
En 2009, l’IDH le plus élevé du monde est celui de la Norvège (0,968) et le plus faible est celui du Niger(0371 VOIR CARTE IDH de à 0,75 à 0,45 de à0,4 Le PNUD va ensuite créer un autre indicateur : l’Indice de de Pauvreté Humaine. On prend en compte le pourcentage de gens risquant de décéder avant 60 ans pour les pays riches et 40 ans pour les pays en développement, puis le pourcentage d’adultes analphabètes, le pourcentage de personnes privées d’accès l’eau potable et le pourcentage d’enfants souffrant de soUs- nutrition . Pour les pays riches, on rajoute le taux de chômeurs de longue durée). On peut ainsi établir un classement et des cartes. 2. Un développement inégal à l’échelle régionale . Exemple : le Brésil 0 reste essentiellement rural. 3. Un développement inégal à l’échelle urbaine : a) Exemple de disparités urbaines dans les pays du Sud Aujourd’hui, environ la moitié de la population mondiale habite des zones urbaines. Le taux de croissance urbaine est particulièrement fort dans les pays du Sud. Cependant on se rend compte que l’urbanisation ne signifie pas nécessairement un développement.
Cette croissance suscite plutôt des problèmes de gestion concernant les emplois, les logements, l’énergie, l’accès l’eau, les transports et l’hygiène. Les migrations en provenance de la campagne et surtout ‘accroissement naturel d’une population jeune avec l’économie restreinte, provoquent d’énormes inégalités socio-économiques. Nairobi, la capitale du Kenya, fondée à la fin du 19e siècle ne comptait que 5 000 habitants en 1905, et croissait jusqu’à 350 000 en 1962 ; aujourd’hui elle a atteint environ 2,5 M d’habitants avec une croissance de 5% par an.
Fig. 4: Le bidonville Kibera à Nairobi, Kenya Source : Google Earth, 24/04/2008 La ségrégation sociale est évidente : Dans les zones inondables ou insalubres se trouvent des quartiers précaires, les bidonvilles (Fig. 4). D’après SILVIE BRUNEL, « [Plus] de la moitié des habitants de Nairobi s’entassent sur 5% de la superficie urbaine. » Par contre, au Central Business District (CBD) on retrouve l’architecture moderne et autour des maisons résidentielles basses avec des jardins (Fig. 5). Fig. : Nairobi, Kenya : dans la partie droite, le Central Business District, à gauche des résidences aisées (Source : Google Earth, 24/04/2008 ; voir aussi Brunel 2005 : p. 47). Les disparités exposées au-dessus ne peuvent être révélées ni par le PIB (par personne), ni par l’IDR.. Bien sûr qu’on ne peut éduire le Kenya aux bidonvilles, ou aux quartiers aisés. La réalité actuelle correspond quand même à des entités urbaines qui sont spatialement fragmentées et qui présentent de fortes inégalités socio-économiques : la ville administrative (riche et centrale) et la ville « illégale » (pauvre et en périphérie).
Le langage de la politique du développement est ainsi insuffisant, comparant plutôt des entités nationales et cachant les conditions de VIe de l’individu ou des classes sociales différentes. b) Et dans les pays du Nord La première photo aérienne nous montre le quartier du Mirail u sud de Toulouse. Des barres HLM abritant dans populations souvent assez pauvres. La deuxième photo aérienne est prise à L’Union au nord de Toulouse : des lotissements de villas individuelles, chaque villa avec jardin et piscine pour des populations aisées.
Bref, la périurbanisation qui consomme beaucoup d’espace. Il. De nouveaux besoins pour lus de neuf milliards d’hommes en 2050 : 4 0 en 1800 à près de sept milliards aujourd’hui. La chute de la mortalité due aux progrès de la médecine et de l’hygiène explique cette croissance. On pense que la population mondiale atteindra neuf milliards en 2050. Après 2050, il est possible que la croissance se ralentisse à cause du vieillissement de la population dans de nombreux pays dont la Chine. -Croissance inégale : Dans les pays du Nord, la croissance de la population est très faible.
Cela est du à une forte baisse de la fécondité qui entraîne un vieillissement de la population. Dans certains pays, la population diminue car la natalité est inférieure à la mortalité. Le seuil de renouvellement de 2,1 par femme n’ est plus atteint. C’est le cas de l’Allemagne, de l’Espagne. La Chine qui avait connu une forte croissance de sa population u LX siècle, a adopté une politique de limitation des naissances dès les années 60. Cette politique très autoritaire a été efficace • la fécondité moyenne en Chine est de 1,7 enfants par femme.
Ne pas oublier les problèmes liés à cette politique : l’infanticide des bébés filles et les avortements entraînent aujourd’hui un fort déséquilibre des sexes en Chine. Donc, la population a amorcé une phase de vieillissement qui devrait se confirmer dans l’avenir. On observe de même un net ralentissement de la croissance démographique dans de nombreux autres pays : Maghreb, Amérique Latine. Par contre, la croissance démographique reste forte dans de nombreux pays d’Afrique Noire : 7,4 enfants par femme au Niger. – Une forte croissance de la population urbaine partout dans le monde depuis les années 1950.
Au – une forte croissance de la population urbaine partout dans le monde depuis les années 1950. Aujourd’hui, 50 % de la population mondiale vit en ville et on peut prévoir les deux tiers d’urbains en 2050. Une croissance qui pose de nombreux problèmes dans les pays du Sud mais aussi dans les pays du Nord. 2. Les besoins actuels ne sont pas satisfaits partout : Malnutrition : carences dues à falimentation déséquilibrée. Elle touche des centaines de millions de personnes dans le monde et pas seulement dans les pays du Nord. – Sous-nutrition : moins de 2400 calories par jour pour un adulte.
Elle touche plus de 800 millions de personnes. – problèmes d’accès à peau potable : dans les pays du Sud le plus souvent. – graves problèmes sanitaires : le manque d’accès aux soins, aux médicaments, à un hôpital. L’épidémie de sida montre bien les inégalités dans le monde : 60 % des cas en Afrique. ly a eu des progrès grâce à la lutte contre la pauvreté. La proportion de pauvres depuis les années 80 diminue même si le nombre en reste constant : 1,2 milliards dans le monde. Les progrès sont très visibles en Chine, en Inde, au Brésil.. Bref, dans les pays émergents.
Mais ces progrès semblent se ralentir depuis 2001 et surtout depuis la crise de 2008. Par contre, en Afrique Noire, la pauvreté ne recule pas, elle augmente. Les trafics en tous genres explosent. Et les mouvements religieux en profitent pour endoctriner les pauvres. 3. Les besoins à satisfaire dans l’avenir : – besoins agricoles très Importants : II faudrait d’ici à 2050 ugmenter considérablement la production agricole mondia 6 0 importants : Il faudrait d’ici à 2050 augmenter considérablement la production agricole mondiale pour satisfaire correctement les besoins des hommes (X2 ? . Mais si l’on augmente les surfaces cultivées, cela peut entrainer une importante déforestation dangereuse pour la planète : les forêts absorbent le C02 et rejettent de l’oxygène. De même, si on veut augmenter les rendements agricoles, il faut utiliser plus d’engrais et de pesticides, bref, polluer plus. Cultiver plus de terres est difficile à concilier avec l’extension des aires urbaines et avec le éveloppement des carburants verts. besoins en matières premières et sources d’énergie : Aujourd’hui déjà, la croissance économique des pays émergents et surtout de la Chine crée des tensions sur certaines matières premières et sources d’énergie. Cela entraîne un phénomène d’inflation sur ces produits : cuivre, pétrole Les grandes puissances se livrent dejà à une lutte d’influence pour accéder aux ressources : on voit bien la concurrence en Afrique entre la Chine, la France … Ce problème va bien sur, s’accentuer dans l’avenir. Une politique de développement des énergies enouvelables peut permettre de gérer en partie le problème.
Mais peut-on se passer de l’énergie nucléaire ? – besoins en eau : Le développement de l’agriculture, du tourisme, des villes entraîne une forte augmentation des besoins en eau. L’eau est déjà une source de conflits depuis plusieurs années. Comment éviter une aggravation du problème si la population mondiale augmente ? 4. Le tout sans détruire la planète • Rapport du GIEC : Le Groupe d’experts Intergouv augmente ? 4. Le tout sans détruire la planète : Rapport du GIEC : Le Groupe d’experts Intergouvernemental ur l’Evolution du Climat a été mis en place en 1988 à la demande des sept pays les plus riches de la planète (G7).
En 2007, le GIEC publie un rapport qui conclut au réchauffement climatique de la planète avec toutes ses conséquences néfastes : montée des eaux marines Le rapport désigne comme responsables le méthane, le C02 ; les gaz à effet de serre. Ill. Mettre en œuvre des modes durables de développement : 1. Quand naît l’idée du développement durable ? Le rapport Brundtland en 1987 : commission de l’ONU qu énonce l’idée d’un sustainable development », traduit chez nous ar développement durable. « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le rapport vise une harmonie entre homme et nature sans nier les besoins des Suds et préconise un Sommet de la Terre. – Le Sommet de Rio en 1992 : premier sommet de la Terre. Les ONG très influentes y orientent le débat vers le réchauffement climatique et l’écologie ; ce qui ne plait pas vraiment aux pays du Sud. On décide d’adopter l’Agenda 21 : 27 principes de développement durable très axés sur la protection de l’environnement. Par contre, pas d’engagement financier, ni d’échéancier précis. – La conférence de Kyoto en 1997 : 38 pays industrialisés s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Les Etats-Unis ont imposé l’idée d’un marché des droits d’émission de gaz : on peut les vendre, les acheter. Kyoto entre en vi B0 des droits d’émission de gaz : on peut les vendre, les acheter. Kyoto entre en vigueur en 2005 sans les Etats-Unis : refus de G. Bush en 2001. -Johannesburg, en 2002 : conférence sur la biodiversité dont il ne sort pas grand chose si ce n’est un beau discours de J. Chirac notre maison brûle » – Conférence de Copenhague en 2009 : accord final très décevant car il ny a pas d’objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
On évoque juste la nécessité de réduire le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius d’ici 2050 et de limiter la déforestation. 2. Schéma pour définir ridée du développement durable : Prenons la définition des géographes qui est celle de la durabilité faible : – Au niveau social : réduire les inégalités entre les hommes toutes les échelles – Au niveau de renvironnement : mieux gérer les ressources et limiter la pollution Au niveau économique : continuer la croissance en misant sur de nouvelles technologies qui permettront justement de préserver l’environnement.
A savoir les écologistes et certains biologistes ne sont pas d’accord. Ils préconisant la durabilité forte : la nature prime quitte à adopter la croissance zé décroissance. limiter les déchets, lutter contre la pollution, lutter contre le réchauffement climatique.. – économique : réformes agraires pour partager les terres, assurer la sécurité alimentaire de toutes les populations, développer des transports moins polluants, développer le commerce équitable. social : développer la santé, l’alimentation, le droit à l’éducation, le droit au travail, améliorer le statut des femmes… ) A quelle échelle le mettre en place ? Au niveau régional, au niveau des Etats, au niveau mondial ? Aujourd’hui, les acteurs de la gouvernance mondiale sont très nombreux : – le Fond Monétaire International – les Firmes Multinationales – les Etats – les ONC – les Mafias Pour imposer un développement durable, il faut lutter contre de nombreux intérêts particuliers liés au profit. Donc, il faudrait des institutions internationales très puissantes pour organiser le développement durable. Il faut que les Nords soient moins égoïstes et aident les Suds se développer.
Et il ne s’agit pas de transformer certaines régions des Suds en parcs naturels pour les riches touristes du Nord ( la disneylandisation de ‘Brunel). Conclusion . Un concept né depuis une vingtaine d’années suite à la prise de conscience devant le réchauffement climatique et les problèmes liés à la pollution. Un concept difficile à mettre en place car de multiples enjeux et de multiples acteurs. La crise économique depuis 2008 ne risque-t-elle pas de remettre en cause les bonnes résolutions des pays du Nord ?