Les Émirats arabes unis se sont hissés au rang de puissance régionale du Golfe et du Moyen-Orient. Parallèlement à une politique économique libérale, une stratégie d’ouverture des relations du pays avec l’extérieur, depuis l’arrivée au pouvoir de Cheikh Zayed en 1971, est l’un des instruments de rayonnement les plus importants vers les pays arabes (Afrique et Moyen- Orient), mais aussi vers l’Occident et l’Asie. L’Autorité émirienne du Croissant-Rouge, par exemple, participe à aider les pays en développement et à apporter une aide d’urgence aux pays et égions victimes de conflits ou de catastrophes naturelles.
En 2005, cette organisation humanitaire internationale distribue 460 millions de dollars dans 95 pays. D’une manière générale, les Emirats arabes unis s affaires Internes des solutions pacifiques voisins lorsque ceux- avec les pays du Golf Swip next page n-ingérence dans les insi de trouver des ues avec les pays nde arabe, les liens , Arabie saoudite) se sont renforcés dans le cadre du Conseil de coopération du Golfe, créé en 1981, et qui n’a pas seulement une vocation économique.
De même avec l’Iran, dont les relations se sont compliquées depuis la crise du nucléaire civil en 2005, le pays continue d’entretenir une relation de dialogue et d’échanges. La rencontre du ministre des Affaires étrangères émirien, Abdullah ShAipe to Wew next page Abdullah bin Zayed al-Nayhan, et rambassadeur Iranien Reza Asefi, quelques jours après le passage du président Bush en janvier 2008, en est un exemple significatif.
Le premier manifeste de manière claire la consolidation de ces relations Durant la crise libanaise de l’été 2006, le vice-président et Premier inistre S. A. Cheikh Mohammed bin Rashid al-Maktoum dénonce vivement les attaques israéliennes et fait apporter un soutien politique, économique et humanitaire au Liban. Par exemple, le programme émirien, adopté à la suite du retrait israélien du Sud-Liban en 2000, visant à éliminer les mines et munitions non explosées, est relancé après la crise.
Cette relance est perçue comme un geste fort de soutien politique envers le Liban. Devant les foyers de crise du Moyen-Orient (territoires palestiniens, Liban), les Émirats considèrent que la sécurité, la paix et la tabilité de la région ainsi que la normalisation des relations entre tous les pays, y compris Israël, dépendent de l’établissement d’un État palestinien.
Afin de renforcer cette politique d’ouverture, ils soutiennent le droit international contre le terrorisme, les organisations internationales comme l’ONU et cherchent approfondir les relations bilatérales, soit avec d’autres États (la France en particulier), soit avec d’autres organisations internationales comme HOTAN. Les réseaux d’alliances militaires jouent ainsi un grand rôle dont il sera question plus avant.