Le moi n’est pas maitre chez soi

La raison, la conscience régit dans la plupart des cas la vie de l’Homme 1/ Tout d’abord, l’être humain est le seul apte à maîtriser sa pens to next page pensée, Personne ne peut savoir ce que l’autre pense, personne ne peut empêcher de penser. L’être humain prévoit la grande majorité de ses actions: il est capable de planifier, d’analyser ce qu’il a fait, de tirer des conclusions pour le futur. On peut donc dire que la majorité de ce qu’il fait est dicté par la raison même. 2/ La décision finale appartient à l’individu même.

La majeure partie des actions accomplies par l’être humain sont pensées, lanifiées. Même si ce n’est pas le cas, ou si quelqu’un l’oblige accomplir quelque chose, le dernier choix (obéir ou non, fuir ou rester… ) appartient toujours à l’individus en question. ex: L’Histoire connaît grand nombre d’exemples de gens qu ont su résister aux tentatives des régimes totalitaires de forcer l’ensemble de la population à adhérer à l’idéologie officielle, qui ont combattu contre ce qu’ils voyaient comme mal grâce à leur raison, à leur conscient.

Ainsi dans le Journal d’Anne Frank il est question de familles hollandaises ayant caché une famille juive pendant l’occupation nazie. La propagande officielle les incitait à rendre cette famille aux nazis, ce qu’ils n’ont pas fait, malgré la menace d’être exécuté pour aide aux juifs… Dans ce cas la décision finale n’appartenait qu’aux familles hollandaises en question. La raison a triomphé: elles ont aidé Anne Frank et sa famille, malgré la propagande et les interdits. Si la raison est bien souvent maîtresse de nos actes, certaines choses, cependant, lui échappent.

Il/ Certaines choses échappent néanmoins à la consci 2 choses, cependant, lui échappent Il/ Certaines choses échappent néanmoins à la conscience umaine 1/ En premier lieu, les maladies psychiques empêchent la partie consciente de l’être humain de fonctionner correctement. Le malade ne peut plus raisonner correctement, il est emporté par celles-ci : ses pensées (et donc ses actions) sont alors indépendantes de sa raison, qui ne peut plus rien contrôler. ex: Ainsi, lors d’une maladie telle que la schizophrénie, la perception de la réalité est altérée ce qui entraine des dysfonctionnements sociaux et comportementaux.

La raison n’y peut plus rien, son activité normale est déstabilisée. Le « moi » n’est plus maitre de l’Homme. Il en est de même dans le cas des dépressions: celui qui en souffre n’a plus la possibilité de voir les aspects positifs, il ne peut pas apprécier la vie, car sa maladie lien empêche. 2/ En outre, l’instinct et l’intuition, qui sont régis par notre inconscient, échappent totalement au contrôle de la raison. L’Homme étant avant tout un mammifère, il possède en commun avec tous les animaux bon nombre comportements innés qu’il ne peut maitriser grâce à la raison. x 1: L’instinct de survie est bien souvent plus fort que tout facteur dicté par le conscient. (Cest bien pour cela qu’il est mpossible de se suicider en s’empêchant de respirer…. ). ex 2: L’intuition nous permet de prendre des décisions sans consulter notre conscient, notre raison. André Suarès a d’ailleurs affirmé que « L’intuition [était] une vue du coeur dans les ténèbres » L’auteur dit par cette ph 3 d’ailleurs affirmé que « L’intuition [était] une vue du coeur dans les ténèbres » L’auteur dit par cette phrase que l’intuition est ce qui permet de sentir sans comprendre, donc sans utiliser la raison. / De plus, on ne peut pas contrôler les sentiments. Ceux- ci appartiennent en effet à la sphère de l’inconscient et ne épendent pas de nous. ex: II est impossible de contrôler l’amour, la peur, la colère, l’angoisse. On peut certes les atténuer ou, au contraire les accroître, mais on ne peut pas les faire apparaître ou disparaître chez soi-même. Jean Paul Sartre, a par ailleurs très justement dit que : « Nous appellerons émotion une chute brusque de la conscience dans le magique. par le mot « magique » on peut ici comprendre l’inconscient, l’incontrôlable… Après s’être penché sur les limites de la conscience humaine , il conviendrait de s’intéresser également aux agents extérieurs ui influencent le conscient de « Homme, contestant son rôle de maître… Ill/ La conscience d’un être humain, son « moi », peut être modelée par des facteurs extérieurs 1/ En premier lieu, l’éducation, qu’elle soit scolaire ou familiale, influence fortement la conscience de l’être humain.

Dès sa naissance l’être humain se voit inculquer des principes moraux, des valeurs qu’il va, bien souvent garder toute sa vie. Il va alors agir, penser, juger en accord avec ceux-ci… ex John Locke, célèbre philosophe anglais des Lumières a affirmé: « Je crois pouvoir dire que les neuf dixièmes des hommes que ous connaissons, sont ce qu’ils sont, bons ou mauvai 4 les neuf dixièmes des hommes que nous connaissons, sont ce qu’ils sont, bons ou mauvais, utiles ou nuisibles, par l’effet de leur éducation. On voit facilement, à travers cette phrase, que l’être humain est ce qu’il est parce que l’on l’a poussé à être comme cela. Son « moi » n’est donc pas « maitre dans sa propre maison », vu qu’il a été influencé par des règles qui lui ont été imposées dès son plus jeune âge. 2/ De plus, l’entourage, la société conditionnent la conscience humaine. L’être humain n’est pas un animal solitaire, il vit en communautés. Les règles établies par celles-ci, les actions entreprises par d’autres membres de ce groupe influencent grandement son mode de pensée, sa conscience.

L’être humain agira alors très souvent soit en fonction des règles définies par la société, soit en accord avec ce que ses congénères font ou ne font pas. ex: L’effet de foule illustre l’impact que la société peut avoir sur l’être humain. Lorsqu’un Homme est entraîné par la foule, il n’a plus aucune maîtrise de soi même: il imite les autres et devient, tout simplement, le maillon dune chaine. L’idée véhiculée par la foule prend le dessus sur sa propre raison.

Bon nombre d’hommes politiques s’en sont servis en galvanisant la foule par des discours accessibles et très théâtraux ce qui leur permettait de s’assurer du support de celle-ci. C’est notamment le cas de Mussolini ou dHitler. 3/ Enfin, le conscient, le raisonnement de l’individu peut, bien souvent, être, altéré par des doctrines, des Idéologies, qu’elles soient religieuses ou politiqu S soient religieuses ou politiques. L’individu est alors endoctriné, soumis à une pensée qui lui était étrangère à l’origine.

Il adopte alors bien souvent cette pensée malgré lui, abandonnant tout sprit critique; il peut alors même devenir fanatique. ex George Orwell, dans sa célèbre dystopie 1984 développe l’idée de l’influence que peuvent avoir les idéologies sur l’Homme à l’extrême, décrivant un régime qui empêche l’être humain de penser, d’être maître de soi même, en utilisant la propagande, la pression psychologique et en réduisant même le langage au minimum.

Si, dans ce cas, il s’agit d’un régime inventé par l’auteur, le roman a été inspiré par des régimes totalitaires qui ont, eux, bel et bien existé (nazisme, stalinisme, maoïsme… ). D’autres omans tels que L’Archipel Goulag de Soljenitsyne ou Fahrenheit 451 de Ray Bradbury évoquent également les effets de ce type de régimes sur la conscience humaine.