Dès la première moitié du XVIIIe siècle, surgissent partout en Europe des Idées nouvelles qui, à travers la métaphore de la umière évoquent le passage de l’obscurantisme à une pensée et une action libres, éclairées par la raison, qui est donnée en partage à tous les hommes de la terre. Il faut secouer le joug de l’autorité et « oser penser par soi- même » (Diderot). « Aie le courage de te servir de ton propre to Wen « ext entendement ! Voilà I Le mouvement des L cadre européen, il a « II n’y a plus aujourd’ ‘ (Kant). g r qu’à l’intérieur du Swtp next page é à le constituer : nds, d’Espagnols, ondateur de la conscience européenne. L’Europe des Lumières est un espace à la fois un et multiple, où circulent librement les idées. En même temps, la pensée des Lumières est portée par des individus qui, loin de se sentir d’accord entre eux, passent leur temps en âpres discussions. Les Lumières naissent de cette confrontation. Emerge toutefois un esprit commun où s’affirment la liberté de l’individu et la souveraineté du peuple.
De nouveaux principes régulateurs accompagnent cette mancipation de la volonté : les hommes, appartenant à la même espèce, possèdent des droits Inaliénables ; à travers leurs actes, ils recherchent le bien-être humain. Deux personnages peuvent servir d’emblème au nouvel esprit des Lumières : Rousseau renouvelle la réflexion politique comme la pédagogie, s’illustre dans le roman et invente l’autobiographie moderne ; Mozart participe des Lumières par les thèmes de ses opéras comme par Féloge du bonheur qui émane de sa musique.