Le pessimisme (du mot latin pessimus superlatif demalus signifiant « mauvais ») désigne un état d’espritdans lequel un individu perçoit négativement la vie. En particulier, d’après cette doctrine, la vie humaine est une perpétuelle douleur (Schopenhauer), parce que notre destination est d’agir et qu’agir consiste à obtenir ce que nous n’avons pas. Le pessimisme nie le progrès de la civilisation et de la nature humaine. Le pessimisme philosophique est une idée similaire mais non identique des perceptions négatives de la vie, que la vie est égative, ou que le monde est terriblement négatif. ext page L’étude du pessimis Les psychologues lie émotionnelle ou mê ; n on avec la déprime. es à la souffrance ck explique que la déprime est consécutive à des perceptions négatives parfois surréalistes du monde. Beck tente d’engager une conversation avec ses clients concernant leurs pensées négatives. Hégésias de Cyrène « La mort volontaire est « la forme suprême du détachement » »[1]François de La Rochefoucauld (1613-1680)Sébastien-Roch Nicolas de
Chamfort (1740-1794) « Vivre est une maladie, dont le sommeil palliatif : la mort est le remède. »Arthur Schopenhauer (1788-1860) « La vie n’est pas faite pour que nous soyons heureux mais pour que nous ne le soyons pas. »Giacorno Leopardi (1798-1837)Emil Cioran (1911-1995)Albert caraco (1919-1971) Dans son essai, La Barbarie à visage humain,Bernard-Henri évy réhabilite le pessimisme, entendu au sens de vigilance face au schématotalitaire que l’optimisme inscrirait dans la pensée.
D’autre part, Friedrich Nietzsche a souvent été taxé à tort e pessimisme, bien qu’il se défendît lui-même de cette appellation. Sa conception du Surhomme et de la Volonté de puissance représentaient deux des fondements d’une doctrine optimiste — à proprement parler : rien à voir avec l’optimisme d’unLeibniz ! Friedrich Nietzsche dresse un constatpessimiste de l’état actuel de l’Humanlté en général ; mais, en dépassant ce pessimisme de départ par des solutions « optimistes », on ne peut guère le comparer à Arthur Schopenhauer, par exemple.