L’intrigue Alice s’ennuie auprès de sa sœur qui lit un livre (« sans images, n dialogues ») tandis qu’elle ne fait rien. « À quoi bon un livre sans images, ni dialogues ? », se demande Alice. Mais voilà qu’un lapin blanc aux yeux roses vêtu d’une redingote avec une montre ? gousset à y ranger passe près delle en courant. Cela ne l’étonne pas le moins du monde. Pourtant, lorsqu’elle le voit sortir une montre de sa poche et s’écrier : « Je suis en retard ! En retard ! En retard ! elle se dit que décidément ce lapin a quelque chose de spécial.
En entrant derrière lui dans son terrier, elle fait une chute presque interminable qui l’emmène dans un monde aux antipodes du sien. Elle va rencontrer une galerie de personnages retors et se trouver c bizarre… Le personnage d’Alic « Aimante comme un Carroll dans Alice à la à l’absurde et au OF4 Swipetaviewn htp g rit Lewis ent « curieuse, extravagamment curieuse Ce trait de caractère en fait l’exploratrice idéale, d’autant plus que la petite fille se montre d’emblée d’une insouciance totale, s’engageant dans le terrier du Lapin sans songer un seul instant à la manière dont elle pourra en essortir.
Alice est aussi d Swige to next page d’une courtoisie exemplaire, car elle veut prouver à son entourage, qui semble la considérer comme trop étourdie et rêveuse, qu’elle connaît les bonnes manières et toutes les leçons qu’elle se force à apprendre. Sa bonne éducation ne lui évite cependant pas les gaffes auxquelles la conduit sa nature spontanée : ainsi n’hésite-t-elle pas à parler de sa chatte Dinah ? la Souris de la Mare de larmes… Alice est aussi un personnage très patient et attentif envers les êtres étranges qu’elle rencontre.
Ainsi, elle s’arrête souvent pour entendre ce que chaque personnage a à lui dire : elle revient pour entendre la dernière phrase du Ver à Soie, elle écoute les chansons de Tweedledee et Tweedledum, écoute les plaintes de la Mock Tume (Simili-Tortue ou tortue fantaisie), et essaie même de comprendre les discours illogiques du diabolique trio du Chapelier, du Lièvre de mars et du Loir… Autres personnages Le Lapin blanc par John Tenniel Hors des merveilles : la sœUr d’Alice, la chatte Dinah ou Dina (qui marque le passage entre la réalité et la fiction) ;
Le bestiaire de la Mare de larmes : la Souris, le Canard, le Dodo, le Lori, l’Aiglon ; La Duchesse Natricia, la Cuisinière et le Bébé, le Valet de pied ; Le jeu de cartes : le Deux, le Cinq, le Sept, le ROI de cœur, la Reine de cœur, le Valet de cœur Le bes 2 de cartes : le Deux, le Cinq, le Sept, le Roi de cœur, la Reine de cœur, le Valet de cœur Le bestiaire du Pays des merveilles : le Lapin Blanc, le chat du Cheshire, Bill le lézard, la Chenille, le Pigeon, le Lièvre de mars et le Loir (associés au Chapelier), le Griffon, la Simili-Tortue et la grande maison.
Le Pays des merveilles[modifier I modifier le code] Le Pays des merveilles est pour Alice terriblement dépaysant. Dès son arrivée, la petite fille se retrouve en proie à une véritable crise d’identité, en raison des métamorphoses physiques qu’elle subit, mais aussi de la perte du savoir scolaire auquel elle voudrait tant se référer pour tenter de comprendre et de rationaliser le monde étrange qui l’entoure. Ayant oublié sa poésie, elle devient par ailleurs l’agent d’une parodie de poèmes célèbres dans l’Angleterre de Carroll.
Le pays est le lieu de la contestation, par le biais de l’absurde, ‘un certain ordre établi du monde réel, notamment de l’arbitraire du langage : Humpty Dumpty, par exemple, définit comme il l’entend le mot « gloire » et met au jour la nature purement conventionnelle du lien entre signe et sens. Le texte est aussi une critique de la société victorienne, notamment de ses intérieurs « fonctionnels », où chaque chose doit trouver et tenir une place minimale : le Lièvre de mars et 3 « fonctionnels », où chaque chose doit trouver et tenir une place minimale : le Lièvre de mars et le Chapelier « rangent » le Loir dans… théière. Les frères Tweedeldee et Tweedeldum contredisent sans arrêt Alice. Le chat de Cheshire se contredit. Le pays est aussi un lieu d’excès, où la gourmandise d’Alice est sans cesse confrontée à des choses qui se boivent ou se mangent et qui la transforment physiquement, et où la cruauté de personnages féminins comme la fameuse Reine de Cœur s’exprime sans retenue. Au pays des merveilles, le temps est déréglé, au point qu’il n’y en a pas assez, comme pour le Lapin Blanc toujours pressé, ou comme le Chapelier fou, qui est condamné à vivre éternellement ? Iheure du thé.
On peut interpréter le pays de plusieurs façons différentes. On peut, tout d’abord, le considérer comme un monde surréaliste, coloré et ingénu. À l’inverse, on peut y voir un endroit cauchemardesque dans lequel Alice se retrouve prise au piège, un monde où la logique a été abandonnée au profit de la folie, peuplé de personnages ambigus et inquiétants. Les représentations picturales sombres et plutôt effrayantes des protagonistes exécutées par John Tenniel semblent d’ailleurs accentuer cette ambiguité. 4