Ce concept n’est pas institutionnalisé sur le font comme une « école », ni « un courant politique b, ce qui n’empêche pas de faire de la « délibération politique » le cœur du débat public en démocratie. L’exercice de son pouvoir s’effectue par l’échange d’opinions, d’informations et d’arguments publics entre citoyens égaux qui permettent la prise de décision. Cette première définition ne peut cacher la complexité des diversités et des usages qui s’y articulent et de l’interopération que chaque corporation « sociopolitique » peut en faire. 1.
Action collective et démocratie participative et délibérative. 1 . 1 Cémergence de la volonté démocratie participative fin du XXème Siècle. La sociologie politique de la décennie 90 qui a étudié le thème de la démocratie participative à permit de définir un « nouvel esprit » en rapport aux difficultés que rencontre les institutions représentatives libérales, perdant leurs légitimités suite aux éceptions quelles suscitent ne permettant plus d’entrevoir un consensus, cela entre autres, dû à la perte de confiance envers les élites politiques.
Mais ce qui pose problème, c’est, ce que Jean-Luc Nancy nomme « l’attente d’un partage de l’incalculable », que le « malaise démocratique » est de plus en plus présent, mais il ne peut pas dépendre uniquement des institutions politiques. A ce jour, le débat politique se passe sur la place publique entre média int IS politiques. A ce jour, le débat politique se passe sur la place publique entre média interposés.
Les collectifs de représentations ociaux se trouvent eux-mêmes touchés réclamant leurs places pour exprimer leur insatisfaction et les intérêts qu’ils défendent au nom d’une démocratie participative plus équitable. Pour que ce processus soit effectif, il faut l’inclusion des citoyens pour favoriser le processus délibératif qui fournit au système politique la portée démocratique. 1. 2 Coccupation de la place publique, nouveau concept démocratique ?
La sociologie des mouvements sociaux a permit de mettre en évidence ce qu’elle a examiné depuis quelques décennies en matière de forme d’expression, de mobilisation dont à recourt « le Citoyen » pour occuper l’espace public. Cela a permit de mettre en évidence « les nouveaux mouvements sociaux », qui ont amplifié la modernisation en provoquant la politisation de thème tels la sexualité, les questions environnementales, la santé, la ville…
Des thèmes, où auparavant le système politique traditionnel les négligeait plus ou moins volontairement. Il a été mis aussi en avant les « nouvelles formes d’imprévisibilité » dans la mise en action des acteurs sociaux sur l’espace public, ainsi que leur visibilité. C’est aussi la période ou cette sociologie à « éclairée les différents thèmes et les enjeux des collectifs sociaux sur la logique fédératrice des actions remettant en question les identités et rôles traditionnels.
Mais ce qui fait le point commun de ces thématiques est bien que l’action collective par des acteurs sociaux collectifs aux racines « associatives » sur le terrain de l’Etat, engendre une forme de démocratisation de l’action 1. 3 Nouvelle définition du pouvoir politique dans démocratisation de l’action publique. publique ?
Censemble des travaux des décennies 60-70-80, ont participés à la démarche de recherche structurant « la part du collectif es acteurs sociaux sur la définition, le contenu et les formes d’expressions de la démocratie délibérative Della Porta affirme que « le dialogue n’exclus pas la protestation », qu’à travers leurs fonctionnements, les « mouvement sociaux font l’expérience sur le plan interne et externe, dans leurs rapports aux institutions de démocratie différent qui fait appel à la participation, la construction de consensus et à l’organisation de réseaux horizontaux de décision.
Ainsi les principes de la démocratie délibérative sont présents dans l’idéologie organisationnelle des mouvements. Le mouvement qui permet d’établir cet argument sociologique est le mouvement pour la « justice globale » de cette dernière décennie. Les valeurs que défend ce mouvement sont l’inclusion, la subjectivité et la diversité, qui sont déjà des valeurs des « nouveaux mouvements sociaux » antérieurs. Ce qui le différencie est la portée pluraliste qu’il prévôt 1. 4 Action directe : démocratisation horizontale ?
Cela permet de promouvoir l’étude des mouvements sociaux sur le thème de la démocratie délibérative, permet l’enrichissement empirique et normatif de ce modèle. Il renvoi à différentes uestions telles – Comment les acteurs de la société civile peuvent-ils interagir avec les institutions démocratiques ? – Comment la démocratie délibérative en pratique peut-elle être plus inclusive ? Qu’est-ce que cela signifie et quelle forme concrète celle-ci peut-elle revêtir ? 4 OF IS inclusive ? Qu’est-ce que cela signifie et quelle forme concrète celle-ci peut-elle revêtir ? Il y a des nombreux éléments de réponse empirique qui contribuent à la réponse de ces questions. – Néanmoins la compréhension et l’étude « des nouveaux mouvements sociaux » doivent être envisagés avec une forme de ontradiction sur la délibération. En effet la démocratie délibérative s’oriente aisément vers l’inclusion sociale, les mouvements utilisent la contrainte pour légitimer la reconnaissance en qualité d’acteur. Or la démocratie délibérative à comme fondement principal « l’échange ouvert et non contraignant ».
La démocratie délibérative tend à favoriser les citoyens aux capitaux multiculturels élevés au détriment de ceux qui en n’ont le moins, ce qui ne permet pas dans le fond d’avoir des règles égalitaires dès le départ. De ce principe peut-on réellement considérer que la « théorie de la démocratie élibérative » est cohérente, que si elle prend en compte les modes d’actions directe et ce qui en découle, tels, les modes d’organisations, les processus décisionnels qui sont vu comme expérientiel par les acteurs. – L’action directe 2 Zoom sur le mouvement des indignés : nouveau mouvement social ? . 1 Pourquoi les Indignés espagnols n’ont-ils pas de programme ? Selon le sociologue Eduardo Romanos, les analyses de ce mouvement social en termes de parti politique passent à côté de leur objet. Il viserait avant tout l’amplification des pratiques altermondialistes de démocratie délibérative. L’auteur essais de situé le mouvement des Indigné du 15 mai (15M) à Madrid, « dans le débat des rôles des mouvements sociaux comme agent de démocratisation (dans le sens d’avancée et de perfectionnement de la démocratie)».
L’au comme agent de démocratisation (dans le sens d’avancée et de perfectionnement de la démocratie)». L’auteur analyse le résultat de ce mouvement qui est discuté depuis l’analyse des mouvements sociaux depuis à la fin du XXème ou l’analyse s’est portée sur la délibération participative en vue d’une justice globale. Le mouvement des indignés fut traité comme Sil était un part olitique car les medias cherchaient à interviewer leurs leaders, et les figures politiques espagnoles à les repérer pour les rencontrer.
La population a demandé d’être informée sur leurs points clefs de leurs programmes (politique) afin que l’ensemble de la population puisse soumettre son « jugement Or il n’y a ni leader, ni programme. Ily a des prises de parole mais pas de porte parole, ce qui déconcerte les observant. Le mouvement des indignés n’est ni un parti politique, ni une organisation défini comme celles des associations.
Il a vocation « de s’allier » es activités collectives et globales, comme « ATTAC » ainsi que des « activistes individuels Ce mouvement ne se réduit pas ces organisations ou ces organisateur, il balaye la construction de réseau comme phénomène ou à Pintérieur « dans le quel ils circulent des flux denses et informels d’interaction entre des acteurs qui partagent une identité collective et qui sont en rapport de conflit avec ceux qui, à leur avis, sont les responsables du problème social qu’ils dénoncent dans leurs protestations » différences ?
Mouvement sociaux et système politiques, ont des champs d’interventions distincts. Les partis politiques agissent sur la représentation d’intérêt, et les mouvements sociau 6 OF IS distincts. Les partis politiques agissent sur la représentation d’intérêt, et les mouvements sociaux contribuent à la redéfinition culturelle et politique où agit la représentation d’intérêt. Donc la critique des mouvements sociaux n’est pas que politique mais méta-politique.
Or, on ne peut pas attendre de ce mouvement du 1 SM, qu’il se canalise comme les précédents, en trouvant une place à l’intérieure du système politique. Les mouvements sociaux précédent ont eux-mêmes assistés et contribués de la ême sorte que ce « nouveau mouvement de justice global, cette volonté et ceux sont eux qui ont réussi à soumettre une nouvelle stratégie de rencontre avec les systèmes politiques. On ne peut pas voir uniquement les mouvements sociaux politiques en les limitant exclusivement à la sphère de l’appareil politique institutionnel.
Or ces mouvements ont vocations, par la composition de leurs canaux où s’effectue la transmission de concept et de perspective, qui ont vocation à toucher la transformation de fond et de base de la société et de ces mécanismes. Ils sont donc parti intègre comme agent définissant e nouveaux codes culturels, qui s’effectuent par le vecteur qu’ils ont défini eux-mêmes : l’expérimentation. 2. 4 La redéfinition de la trajectoire démocratique Les mouvements sociaux ont toujours eu pour vocation faire émerger de nouveaux concepts démocratiques.
Ils se légitiment comme alternatifs aux mouvements parlementaires démocratiques sans pour autant adopter une volonté de suprématie. Ils souhaitent élargir le contenu démocratique sans abolir le système. Ils ont toujours eu la vocation d’expérimenter les nouveaux concepts démocratiques qu’ils souhaitent élargir ans leurs nouvelles créations de sphères publiques à l’intérieur d’un souhaitent élargir dans leurs nouvelles créations de sphères publiques à l’intérieur d’un système politique.
Le mouvement des indignés du 1 SM s’inscrit aussi dans cette perspective réformiste et non futuriste, même si de prime-à-bord, est annoncé des changements généraux dans l’organisation politique institutionnelle. 2. 5 Genèses des trajectoires Les mouvements des années 70-80 (écologie-les verts et les féministes) ont eux-mêmes actualisés le concept des mouvements sociaux par le biais de la démocratie directe qui a lle-même puisée sa source dans le mouvement des théories associatives anarchiques.
La démocratie directe est érigée en vue de répondre comme model alternatif à la démocratie libérale, socialiste ou encore catholique. En partant du postula que les nouveaux concepts de démocraties participatives que connait cette dernière décennie, marque bien la démarche alternative qui pour leur part, s’inscrivent dans les concepts d’inter mondialisation dans le but de traiter une justice globale. 2. Quel pouvoir de décision dans la démocratie délibérative? « Donatella della Porta » définit la démocratie délibérative avec ouvoir décisionnaire comme, je cite : « qui ce manifeste quand « sous certaines conditions d’égalité, d’inclusion et de transparence, un processus communicationnel basé sur la raison (la force d’un bon argument) est capable de transformer les préférences individuelles et d’atteindre des décisions visant au bien public».
Le mouvement pour une justice globale n’a pas que défini ces concepts, il les a mit en pratique dans son propre mouvement interne, dans les processus de décision. II a donc construit une culture organisationnelle, ayant comme principe la diversité, la ubjectivité, la transparence, la confrontation ouver comme principe la diversité, la subjectivité, la transparence, la confrontation ouverte, cela favorise la structuration d’un consensus idéologique et non dogmatique.
Ce nouveau concept est basé sur l’idée stratégique des changements sociaux mais qui reste basé sur les moyens et les fins. En réalité ces nouveaux mouvements sociaux trouvent leurs racines dans la théorie anarchique, car même s’il y a une pré-configuration des mouvements sociaux des années 1968, l’auteur évoque la théorie anarchique moderne « Bakounine et ses partisans réconisaient l’avènement d’une société future dont 1’« embryon » devait être l’Internationale des Travailleurs.
Et les projets constitutifs du mouvement anarchiste sur des terrains parallèles à l’associativisme ouvrier, comme l’éducation, la culture et l’information, préfigurent également un modèle de société anti-autoritaire, libre et non-hiérarchisée comme celui que recherchent ces organisations, ces groupes et ses activistes » une justice globale, base de la démocratie délibérative ? Le regard anthropologique sur les pratiques et les discourt, révèlent une affinité avec ce modèle.
Le cadre stratégique du mouvement est celui de l’assemblée et d’une occupation de l’espace public permanent. Cette idée s’est généralisée dans le contexte madrinien mais aussi ce concept concret, tel les espaces publics des villes et des villages (place) ou encore les structures professionnelle ainsi que les points stratégiques. Les mécanises décisionnels sont à l’horizontal du concept de l’assemblée, ce qui a produit le foisonnement culturel du nouveau mouvement social. s participants ont le sentiment d’être égaux face à un projet commun. Les membres de l’assemblée ont un articipants ont le sentiment d’être égaux face à un projet commun. Les membres de l’assemblée ont un langage inclusif « genré féminin en référence à la personne. L’inclusion et l’une des valeurs qui est à la naissance de ce mouvement. » « INCLUSION. La force de ce mouvement est que nous sommes nombreux et différents… Notre pluralité déborde toutes les étiquettes qu’on nous colle…
Les espaces qui nous rendent forts, joyeux et actifs sont ceux que chacun peut ressentir comme propres. » Toute fois Pinclusion n’est pas sans risque car la forme trop vague du conflit peut mettre en difficulté sa cohésion interne et le aintien des activistes à long termes. La transparence est aussi un pilier de la construction de ce mouvement. Il n’est pas uniquement visé pour les « adversaires mais est un signe d’identité par le choix d’occuper et de délibérer sur les places publiques.
Tout comme l’accessibilité des décisions des groupes de travail, qui sont diffusées sur le web et à la disposition de tous. Néanmoins les principes d’identités des nouveaux mouvements sociaux que sont : égalité, inclusion et transparence, ont leurs racines dans le modèle de démocratie directe et participative des écennies 70-80, ce qui différencie les nouveaux mouvements sociaux pour une justice globale est la valeur préférentielle de ces transformations.