INTRODUCTION Actuellement en première année de formation Moniteur- Educateur, j’ai souhaité effectuer mon deuxième stage de neuf semaines à la Résidence Bourgchevreuil, le foyer de vie du centre d’habitat les deux rivières. L’Etude d’Action Educative, va me permettre d’interroger ma pratique et de m’impliquer dans la relation éducative qui s’élabore avec les personnes.
En effet, je vais m’inscrire dans une démarche de projet, en articulant les différents projets de la résidence, et en évaluant mon acti individualisé d’une p À travers ce dossier, deux rivières, puis je une résidente, qui po 7 g -et éducatif entre d’habitat les observations sur théoriques sur les hypothèses que je dégagerais de mes observations. Enfin, je proposerais un réajustement du projet initial. Au cours de ce dossier, un nom d’emprunt sera utilisé afin de respecter l’anonymat des personnes accueillies. Centre d’Habitat les Deux Rivières a- L’histoire du Centre d’Habitat Le Centre d’Habitat « Les Deux Rivières » est une structure régie par l’ADAPEI 35 (Association Départementale des Amis et Parents des Personnes Handicapées), association loi 1901, a but non lucratif. Cette association a été crée en 1961 Durant les années 1970-1980, les enfants handicapées ont une s’ouvre le foyer d’hébergement pour travailleurs handicapés à Cesson en 1977, puis a Betton en 1983.
Chaque foyer peut accueillir 36 personnes. Deux personnes hébergées sur le foyer de Cesson font la demande de vivre en milieu ordinaire, le service accompagnement de Cesson-Sévigné volt le jour en 1981 _ Aujourd’hui environ 46 personnes sont accompagnés a leur domicile ou dans un appartement de préparation a l’autonomie. En 1993, le service de proximité de Cesson est crée, suivi en 1998 par celui de Betton.
Actuellement environ 40 personnes sont ccompagnés à leur domicile ou dans des structures collectives a proximité des foyers d’hébergement afin de pouvoir bénéficier de différents services tel que : restauration ; médical, lingerie Jusqu’en 1994, les établissements de Cesson-Sévigné et de Betton ont la même direction, ils sont gérés par l’association « les ateliers D. Il n’y a pas de séparation entre la vie personnelle rennais et professionnelle des personnes accueillies.
En 1994, eest la « fusion absorption » par PADAPEI d’Ille et Vilaine. En 1995, une restructuration permet la création d’une direction pour chaque ecteur. Les établissements de Cesson-Sévigné et de Betton deviennent une même identité et sont désormais appelés le Centre d’Habitat « Les Deux Rivières ». En 1997 est crée le Service d’Accueil de Jour (SAJ) à Betton. Le SAJ propose des activités pour les personnes Handicapées déclaré inapte au travail.
Le Centre d’Habitat est confronté à la problématique du vieillissement de la population, en effet pour les adultes handicapés arrivé en retraite, le Conseil Général propose comme 2 7 effet pour les adultes handicapés arrivé en retraite, le Conseil Général propose comme seule orientation la maison de retraite souvent inadapté aux besoins des personnes accueillie. En 2002, est créée le foyer de vie du centre d’habitat, La résidence Bourgchevreuil. Elle propose 8 places d’accueil permanent et 1 place en accueil temporaire ou d’urgence à des personnes handicapées vieillissantes et dépendantes.
En 2004, un service d’accueil temporaire de 6 places s’ouvre dans un pavillon ? proximité du Foyer de Cesson-Sévigné. Le Centre d’Habitat « Les Deux Rivières » accompagne 200 personnes dans ses différents servicesl Site de Betton : Un foyer dhébergement accueillant 37 personnes, Un service de proximité, comprenant deux maisons et des appartements individuels, accueillant au total 15 personnes, Un service d’accueil de jour, pouvant recevoir 30 personnes.
Site de Cesson : Un foyer d’hébergement avec une capacité d’accueil de 40 personnes Un service de proximité comprenant maisons, appartements collectifs et Individuels, pour 29 personnes un service d’accompagnement, 46 personnes Un foyer de vie pour personnes vieillissantes, 9 personnes Un service d’hébergement temporaire, accueillant 6 personnes. – Les missions Le Centre d’Habitat « Les Deux Rivières » répond à quatre principales missions2 Mission d’accueil et d’hébergement : Mise en place d’un mode d’habitat le plus adapté aux besoins et aux souhaits des personnes adultes présentant un handicap mental.
Permettre le maintien de la personne dans son domicile, qu’il soit collectif ou individuelle. Pour répondre aux besoins de 21 de la personne dans son domicile, qu’il soit collectif ou individuelle. pour répondre aux besoins des personnes accueillies, le Centre d’Habitat élabore et met en place des projets de services. Mission de protection : Prise en compte des déficiences et/ou la fragilité psychique de personnes, nécessitent un soutient et cadre adaptés. une évaluation de la situation de chaque personne accueillie est indispensable.
Cette évaluation doit permettre la prise de risque liée à l’autonomie, tout en évitant la mise en danger et la surprotection. Mission d’accompagnement : l’accompagnement est effectué à partir de l’évaluation des potentialités, des difficultés et des problématiques individuelles. Est privilégié un lieu de vie privatif et les relations avec les familles. Il s’agit de favoriser l’épanouissement de la vie personnelle, de maintenir et développer l’autonomie à partir de l’élaboration du projet individualisé.
Mission d’insertion : Elle permet à la personne adulte handicapée mentale de prendre sa place dans la société. Sont encouragés des sorties, des activités extérieures, les courses dans les magasins et les séjours. Des animations sont également proposées dans une ambiance conviviale, en prenant en compte les centres d’intérêts des résidents. c- Le cadre juridique Réglementairement, les foyers d’hébergement pour adultes andicapés sont des établissements régis par les deux lois du 30 juin 1975 : La loi d’orientation et la loi relative aux institutions sociales et médico-sociales.
Depuis 2002, les établissements médico-sociaux se doivent de mettre l’usager au cœur du dispositif, qui garantie l’exe 4 27 établissements médico-sociaux se doivent de mettre l’usager au cœur du dispositif, qui garantie l’exercice des droits et des libertés, d’être contrôler par un audit externe et un contrôle qualitatif du travail, et doit remettre des documents obligatoires a l’usager lors de son arrivé, suite a l’application de la loi du 2 anvier 2002, concernant la rénovation de raction sociale et médico-sociale.
Ces établissement doivent également mettre en application la loi 2005 ; pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Au niveau de la tarification, les foyers se voient notifier tous les ans un arrêté de prix de journée fixé par le Président du Conseil Général. Les autres services bénéficient de subventions annuelles, auxquelles s’ajoute une participation financière des adultes accompagnés. Au niveau de l’admission, le critère ommun et obligatoire pour être accompagné dans l’un des services est la reconnaissance par la M.
D. P. H. du statut de personne handicapée. ll- La résidence Bourgchevreuil La résidence accueille 9 personnes handicapées vieillissantes, dont une, en accueil temporaire. Actuellement, 7 hommes et 1 femme vivent à la résidence. Agée entre 50 et 67 ans, les résidants évoluent a leur rythme au sein de la structure. Les résidants présentent diverses pathologies, certains souffrent de maladies mentales, de trisomies, de déficiences intellectuelles moyennes, lourdes, sensorielles ou de carences affectives.
L’équipe éducative est composée de deux Aides-Médico- Psychologique (AMP) et deux contrats de professionnalisations AMP, de deux Monit s 7 Aides-Médico-Psychologique (AMP) et deux contrats de professionnalisations AMP, de deux Moniteurs-Educateurs, de trois maitresses de maison, l’une sur un poste de journée, et deux sur un poste de nuit. Chaque éducateur est référent de plusieurs adultes, et participe à ce titre activement au suivi de leurs projets, dans l’accompagnement éducatif au quotidien, ainsi que pendant les réunions d’équipe, rencontres avec les familles, élaboration ‘écrits et transmission d’informations.
Céquipe médicale est la même pour tous les sen,’ices du Centre d’Habitat, elle se compose d’un psychologue, d’une infirmière et d’un médecin. La résidence Bourgchevreuil accueille depuis Novembre 2008, un chien d’accompagnement social nommé « Aup’la ». Son arrivé est l’aboutissement d’un projet mis en place par une éducatrice de la structure. L’objectif principal est de comblé les carences affectives des adultes et de leurs permettre de s’investir dans un projet qu’ils ont menés. Les résidants doivent la nourrir, la promener, la aver, cela leur permet de se responsabilisé.
La chienne fait partie intégrante de la structure, elle accompagne régulièrement les éducateurs pour réveiller les adultes. Ill- Présentation du choix de la personne Comme dit précédemment, la résidence accueille actuellement 7 hommes et 1 femme. Après plusieurs hésitations, j’ai choisi de cibler mon étude d’action éducative sur la seule femme du groupe. En effet, dans un premier temps j’ai porté mon attention sur un résidant qui est venue rapidement me solliciter, et avec qul le contact c’est tout de suite établie.
Après plusieurs jours au sein e la r 6 27 et avec qui le contact c’est tout de suite établie. Après plusieurs jours au sein de la résidence, la relation avec Louise, c’est petit ? petit créée. La complexité de son comportement, m’a interrogé. J’ai choisi d’appuyer mon étude sur cette résidante, et je vais ainsi interroger ma pratique et mon positionnement professionnel. IV- Anamnèse de Louise a- Présentation Louise à 55 ans, elle est atteinte d’une déficience intellectuelle moyenne et présente des traits d’hystéries.
Elle n’a pas accès ? la lecture ni à récriture malgré quelques acquis. Louise sait lire es chiffres et reconnait certaines lettres de l’alphabet. Elle est sous tutelle privée associative depuis le 15 mars 2001, suite au décès de son père qui était son responsable légal. Louise est la fille ainée d’une fratrie de deux enfants, sa mère vie seule à son domicile. Louise a pris de la distance avec sa mère, elle y retourne que quelques week-ends dans l’année, et sur sollicitation des éducateurs. Elle ne reçoit pas de visites de sa famille et en exprime pas le besoin.
Elle est accueillie à la Résidence Bourgchevreuil depuis février 2008, après qu’il est été constaté un développement de la aladie d’Alzheimer. Son parcours institutionnel A l’âge de 11 ans, Louise intègre « IME le Baudrier a St Sulpice la Forêt. Elle y est accueillie jusqu’à ces 21 ans. Elle poursuit son parcours au CAT du Rheu. À 23 ans elle continue à travailler et rejoint le CAT « Les Ateliers Rennais » à Cesson-Sévigné. Elle est hébergée en internat la semaine, et rentre chez ses parents le week-end.
Elle emménage ensuite dans un appartement en colocation avec 3 pe ,’ chez ses parents le week-end. 3 personnes, dans le cadre d’un accompagnement avec le service de proximité du Centre d’habitat. A la suite du décès de son colocataire et amis en septembre 2005, Louise souhaite changer d’appartement et investie une maison collective de 5 places du service de proximité. En 2008, Louise intègre la Résidence Bourgchevreuil du Centre d’Habitat. Ses Relations sociales Louise est de nature souriante et agréable. Elle aime faire plaisir et se rendre utile.
Elle est respectueuse et s’adapte très bien en collectivité. Acceptée de tous, elle a su trouver sa place au sein du groupe. Elle entretien une relation amoureuse avec un homme accueilli sur le service de proximité. Elle le reçoit régulièrement our prendre un café, se balader avec lui et ils partent ensemble en séjours. Elle invite également régulièrement ses amies du service de proximité à prendre un café. Elle prend difficilement des initiatives et à des difficultés à se positionner face aux éducateurs, elle va facilement suivre leurs avis.
Temps libre et activités Louise est de plus en plus fatigable. Elle doit être de plus en plus sollicitée pour accepter de sortir se balader, ou aider à la préparation des repas ou la mise des couverts. Lorsqu’elle est sollicitée, Louise accepte facilement de participer aux sorties ou ux activités qui sont proposées par l’équipe éducative. Louise a pris le rythme de la résidence, elle aime regarder la télévision assise sur le canapé, et apprécie tricoter dans le salon. Déplacement Louise peut sortir seule a pied, mais souha 8 7 canapé, et apprécie tricoter dans le salon.
Louise peut sortir seule a pied, mais souhaite souvent être accompagné d’un éducateur. Lorsqu’elle se déplace seule a l’extérieur de la Résidence, c’est pour rejoindre son ami. Elle n’a pas de difficulté à s’orienter au sein de la Résidence ni dans son environnement proche (foyer d’hébergement ; centre commercial Bourgchevreuil). Elle est vite fatiguée si l’éducateur ne la stimule pas. Hygiène corporelle Louise prend une douche tous les matins. Elle doit demander ? l’éducateur présent sur la structure de l’accompagner.
Elle se lave seule, l’éducateur est a ses côté pour la stimuler et la conseiller. Louise demande de l’aide pour le séchage de ses cheveux. Pour l’habillage, elle choisie seule ses tenues et à parfois des difficultés les adaptés en fonction de la météo. V- Observations de faits Contexte fait no 1: Cela fait deux semaines que je suis en stage, je suis dans la cuisine à préparer le repas du soir, il est 18h. Trois résidants et Louise sont dans la cuisine. Louise passe derrière moi et me met une petite claque sur les fesses.
FAITS RESSENTIS QUESTIONS/ HYPOTHESES ATTITUDES EDUCATIVES EVALUATION DES ATTITUDES EDUCATIVES PISTE DE RECHERCHES A-laure : « Hé bien, qu’est-ce qu’il t’arrive » en sur sautant. Louise : « mais non, je fais ca pour rire » et elle sourie A-laure : « mais ce n’est pas drôle on ne met pas des fessés aux gens pour rieoler » ie répo recommence pas stp » Surprise Gêné calme Elle veut seulement s’amuser ? Elle a pensé que cela m’amuserait. Elle a souhaité que je la remarque. Elle veut me montrer qu’elle m’apprécie.
Est ce que cela fait partie de son coté hystérique ? Elle voulait rire et se faire remarquer. Elle veut se défouler et s’occupe Je lui réponds calmement et d’un ton ferme. Je repose le cadre. Je lui dis que je ne lui en veux pas pour la rassurer. J’aurais du lui expliquer pourquoi moi je n’apprécie pas et pourquoi il ne faut pas faire ca. Il aurait fallu que je parle d’un ton plus rassurant et explicatif. Il aurait été utile de rappeler ma place au sein de la résidence. Recherche sur le comport stérique 0 7