Le succès me parait être un résultat et non le but

Rejoindre le succès, c’est parcourir un chemin semé d’embûches pour ainsi, arriver au résultat escompté. On peut donc s’interroger sur l’aspect moral de cette démarche. Un exemple majeur de notre histoire est celui des popul populations amérindiennes décimées par des puissances européennes comme l’empire espagnol. En effet, les Amérindiens furent victimes des meurtres massifs, des guerres et du travail forcé. Avant l’arrivée des Européens, le Mexique central comptait 25 millions d’habitants. Or, vers 1 650, il ne restait plus qu’un million d’indigènes.

Cet exemple d’une grandeur exponentielle témoigne qu’à toutes les échelles, nombreuses sont les victimes du pouvoir et du succès recherché. Comme a dit Albert Einstein : « N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur. » Ensuite, le succès lorsqu’il est pris en tant que but est accompagné de difficultés comme je l’ai dit ci-dessus. Ces difficultés se multiplient et deux cas de figures se présentent : le cas dans lequel on atteint le succès et celui dans lequel on ne peut pas l’atteindre.

En effet, dans le premier cas de figure, le plus rare cas d’ailleurs, l’effort soutenu à amener le succès attendu. Cependant, une fois que le succès est atteint, encore faut-il l’appréhender car, accéder au succès, cela ne veut pas dire que l’on peut l’apprécier à sa valeur. Cela peut être illustré par l’histoire de nombreux artistes comme Dalida. Celle-ci remporta le concours de « miss Egypte » en 1954 et fut une grande chanteuse et actrice. Avec Édith Piaf, Dalida est la chanteuse populaire française qui a le plus marqué le xxe siècle selon un s 2 le xxe siècle selon un sondage Ifop en date de 2001.

Cachant difficilement le désespoir qui Ihabite sous le bonheur exprimé par ses chansons, elle finit par se suicider dans sa maison dans un quartier de Montmartre, durant la nuit du 2 au 3 mai 1987, par surdose de barbituriques. Elle laisse deux lettres ainsi qu’un mot, ans doute à l’intention de ses fans : « La vie m’est insupportable. Pardonnez-moi ». Dalida a atteint le succès, elle était une grande chanteuse reconnue de tous mais cela n’a pas suffit à lui rendre la vie plus belle, ainsi, H. Jackson Brown a dit « Le succès c’est d’avoir ce que vous désirez.

Le bonheur c’est d’aimer ce que vous avez. » Enfin, le deuxième cas de figure est celui de ceux qui, après de longs efforts n’arrivent pas à atteindre le succès. Parmi ceux-ci, il y a les personnes qui ont du talent mais dont le talent n’est pas reconnu à sa juste valeur. Ils ont beau travailler, affiner leur travail t tenter tant bien que mal de créer la perfection, ils ne sont ni connus, ni reconnus. Né à La Nouvelle-Orléans en 1937, John Kennedy Toole écrivit La Conjuration des imbéciles. Il tenta en vain de faire publier son ouvrage qu’il considérait comme un chef- d’œuvre.

Sa santé et son moral se détériorent alors rapidement et, après avoir perdu tout espoir, il se suicide à l’âge de trente et un ans. Après sa mort, sa mère poursuivit ses ef 3 tout espoir, il se suicide à l’âge de trente et un ans. Après sa mort, sa mère poursuivit ses efforts et réussit à faire lire son roman à l’écrivain Walker Percy. De fil en aiguille, le roman a été très bien reçu par la critique et par le public, il a été vendu à plus de 1,5 million d’exemplaires et traduit en dix-huit langues.

John Kennedy Toole reçut le prix Pulitzer de la Fiction à titre posthume en 1981. Suite au succès de La Conjuration des imbéciles, son autre roman, La Bible de néon, qu’il écrivit à l’âge de seize ans et qui à l’époque avait été considéré comme trop immature, fut également publié en 1989. Wiston Churchill a dit : « Le succès n’est pas définitif, l’échec n’est pas fatal, ce qui compte est de continuer. Cependant, certains n’ont pas la capacité de continuer, ils ne volent plus que le but inaccessible face à eux et n’avancent plus devant l’échec.

D’autre part, si le but est le succès, alors on commence bien car on a un but concret à atteindre au lieu de laisser libre cours aux événements et donc de ne pas avoir de réelle motivation . II faut savoir ce que l’on veut en priorité pour pouvoir se donner les moyens de le faire. Le succès est le résultat d’un travail acharné pour l’obtenir, sans but, pas de travail et sans travail, pas de résultat. Pour ces diverses raisons le succès doit être un but ignificatif. Prenons pour exemple Thomas Edison. Swan et celui- ci inventèrent la lampe à incandesce 4 ci inventèrent la lampe à incandescence ( ampoule ) vers 1880.

Edison a connu quelque chose comme 1000 échecs avant de produire une ampoule électrique et,quand on lui a demandé ce qu’il avait appris de tous ces échecs, il a dit qu’il avait appris 1000 façons de ne pas faire une ampoule électrique. Il avait donc un but précis : faire une ampoule électrique, il lui a fallu de multiples essais mais finalement, son but a été atteint et encore maintenant,on les utilise quotidiennement. Comme l’a dit Tony Robbins : « Définir des objectifs est la première étape dans la transformation de l’invisible dans le visible.

De plus, si le succès est le but, alors la volonté suit. La volonté de réussir permet de concentrer nos efforts et notre travail, donc d’accroître les chances de la réussite. Il est vrai que Benjamin Franklin était le fils d’un marchand de suif et de chandelles, il mena une carrière d’imprimeur, avant de se retirer du milieu des affaires à l’âge de 42 ans pour entrer en politique. La vie de Benjamin Franklin est en grande partie caractérisée par la volonté daider la communauté. Son ascension sociale est restée et restera longtemps un exemple de réussite par le travail et la discipline.

Son travail a été mené par sa volonté inébranlable d’atteindre le succès politique et ainsi il put participer à la rédaction de la déclaration d’indépendance des S succès politique et ainsi il put participer à la rédaction de la déclaration d’indépendance des États-Unis, dont il est un des signataires, ce qui fait de lui l’un des Pères fondateurs des Etats- Unis. Arthur Brisbane ancien rédacteur en chef du New York Evening Journal, journal le plus important du groupe Hearst a it : « La seule place où le succès vient avant le travail c’est dans le dictionnaire. Enfin, le succès pour certaines personnes est une opportunité , ces personnes peuvent avoir un talent particulier dans l’art, le sport ou toutes autres disciplines. Elles ont donc les moyens datteindre ce but. Pourquoi les en priver ? Le succès est accessible, contrairement à la perfection. Leur permettre d’y accéder en associant leur talent à un but unique permet d’entraîner leur propre épanouissement. Dès l’âge de trois ans, Mozart a révélé des dons prodigieux pour la musique et ses acultés déconcertèrent son entourage, il savait déchiffrer une partition et jouer en mesure avant même de savoir lire, écrire ou compter. l’âge de six ans, il composa déjà ses premières œuvres. Mozart vécu jusque l’âge de trente-cinq ans, il travailla dès son plus jeune âge avec méthode à la composition musicale dont le succès était son unique objectif. La musique a amené cet homme à un travail de dur labeur qui mis à profit ses dons et ainsi, sa courte vie a été égaillée par le génie de ses créations musicales. Au travers de Au travers de ce qui a été cité plus haut, un compromis ‘opposition entre thèse et anti-thèse amènerait la solution éventuelle.

Ainsi, si l’on considérait le succès comme un but et non le but, cela apporterait une nuance qui placerait ce but au milieu d’autres buts. De cette façon, on permet au succès de ne pas être le seul et unique objectif. En modifiant cet article défini en un article indéfini, on permet de changer le côté obsessionnel du succès et ainsi,on permet au succès de ne pas être une action qui met de côté les valeurs personnelles. Il est également possible de dépasser l’opposition car ses deux dées, bien que concurrentes, tentent à aboutir à un même résultat : le succès.