Philo

Tout d’abord, Malebranche commence par attribuer l’erreur non pas au sens mais à la volonté qui affirme plus que ce qu’elle ne sait. Cette volonté est l’usage de ce que l’on en fait pour prononcer un jugement. sens: nos organes récepteurs du corps, la vue, l’ouïe trompent: ne nous induisent pas en erreur. précipitation: sans prendre le temps de distinguer le rapport des sens et les choses elles même. Le rapport des choses à notre corps et l’essence des choses. arce que: pour Malebranche, il serait vain de chercher à vaincre S to n ext irectement l’emport et nous fait tomber d de l’âme et du corps, à confondre la sensa chose. S. wp next page à la précipitation ur. En effet l’union inévitablement buer le chaud à la II faut donc, selon notre auteur, procéder de manière indirecte pour être pleinement efficace: il faut s’interdire quelque chose. quelle manière: de quelle façon, en suivant une règle. dans leur usage: dans l’usage des choses. tomber: tomber: être précipité par notre emportement. ‘erreur: d’affirmer que notre sensation est une détermination de ‘essence des corps. exactement: à la lettre, sans nous en écarter. ne juger Jamais: ne prononcer aucun jugement. par: en utilisant des images sensibles. de ce que: ne pas juger de ce qui est constitutif de la nature des en elle même: indépendamment de ce que les sens nous font apparaître. du rapport: nous ne pouvons juger que de la relation que les choses entretiennent avec notre corps, mais en aucun cas de ce qu’elles sont. = resumons.

D’une certaine manière, un bâton plongé dans l’eau m’apparaît écessairement comme une ligne brisée: cela est vrai;2ce qui est faux c’est l’affirmation dans un jugement que la ligne est effectivement brisée. Je peux donc me fier aux données des sens si je ne les transforme pas en jugement: l’apparence suggère, me pousse à l’erreur mais l’erreur vient toujours de moi qui me contente de l’apparence: la connaissance de la différence de l’indice de réfraction de l’air et de l’eau peut seule éviter l’erreur. Je peux me fier aux apparences à condition de leur garder 2 seule éviter l’erreur. OJe peux me fier aux apparences à condition de leur garder le statut d’apparences. jugements: lorsque nous relions deux concepts ou deux choses, sans prendre le temps, en toute hâte. Nous jugeons, c’est à dire, nous relions des données sensibles à des choses. Mais nous confondons ce que nous éprouvons avec ce que la chose est réellement. Ainsi nous commettons une erreur. par exemple, je sens de la chaleur et je dis: le liège est froid…

Alors que si je prenais le temps de la réflexion, je dirais: le liège me semble haud au toucher de ma main droite bien qu’il soit à la même température que le marbre qui touche mon autre main. En quoi nos sens ne nous trompent pas: on voit ce que l’on voit, on sent ce que l’on sent: nous sommes certains d’éprouver. Ce n’est pas une erreur si on sien tient à l’apparence. Ainsi celui qui affirme une opinion saisit la réalité de cette opinion, il ne peut douter au moment où il affirme qu’il l’affirme. Ce que nous sentons, ce que nous voyons, ne nous trompe donc pas.