Transplantation d’organe

Grâce aux derniers progrès n électronique et en miniaturisation, les organes artificiels autonomes sont à po Vers le pancréas artif pas moins de trente aboutir à la première artificiel. Si cette pro Swip next page nécessalres pour type de pancréas te encore plusieurs étapes de validation, les conditions techniques sont aujourdhui réunies. Sa mise au point constitue un formidable espoir d’amélioration de la vie quotidienne des diabétiques.

Pancréas artificiel : une révolution pour les patients diabétiques (2011) Le diabète est un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation. C’est l’insuline, ne hormone produite par le pancréas, qui régule la quantité de sucre stockée ou « brûlée » dans les cellules. Que les cellules du pancréas soient détruites ou épui to next page épuisées et le manque d’insuline empêche le bon passage du sucre depuis le sang vers les tissus et une augmentation de la glycémie (taux de glucose dans le sang) responsable des complications du diabète.

Ainsi, la mise au point d’un pancréas artificiel doit permettre d’atteindre trois objectifs : la prévention des complications du diabète, la réduction du risque d’hypoglycémie induite et l’amélioration de la vie quotidienne du malade. Pour réaliser une telle prouesse, trois éléments sont nécessaires : la pompe à insuline, le détecteur de glucose sanguin en temps réel et un dispositif de liaison entre ces deux éléments. La pompe à insuline Ce dispositif doit être capable de perfuser de manière continue et régulable l’insuline.

Il doit être en mesure de modifier rapidement le taux d’insuline circulante. « Ce dispositif a été mis au point au cours de la dernière dizaine d’années, permettant l’administration d’insuline grâce à une télécommande externe » nous précise le Pr. Renard, réalisateur de la première implantation au monde ‘un prototype de pancréas artificiel pratiquée à l’hôpital de Montpellier. Le modèle retenu se présente comme un « palet de hockey » de 2 cm d’épaisseur et 8 cm de diamètre recouvert de titane et pesant 130 g.

Le petit entonnoir en son centre permet un remplissage transcutané d’insuline à une concentration quatre fois plus importante que celle utilisée pour les injections. Selon le professeur, « La faible énergie que nécessite la pompe entraîne une durée de vie de la pile à lithium de 7 à 10 ans ». L’hormone est pe 2 nécessite la pompe entraine une durée de vie de la pile à lithium de 7 à 10 ans ». L’hormone est perfusée via un cathéter qui « flotte » librement dans l’abdomen. Le détecteur de glucose « C’est la pièce principale. Ce détecteur doit permettre un contrôle « sanguin » en temps réel et de manière stable.

Long d’un centimètre et d’un diamètre de 3 mm, le détecteur flotte dans la veine cave supérieure, juste au-dessus du coeur. Le haut débit sanguin à cet endroit permet de réduire le risque de caillots.  » déclare le Pr. Renard. Enfin le tout est connecté à un fil de liaison à la pompe sous cutané qui est inapparent et impalpable. « Avec le recul de quatre mois dont nous disposons, on a constaté une iabilité de 95 % entre les données du détecteur de glucose et les évaluations classiques faites par autocontrôle » précise le Pr. Renard.

Du chien à l’homme Implanté chez des chiens rendus diabétiques, ce prototype de pancréas artificiel implantable s’est révélé capable de fonctionner « en boucle fermée », adaptant automatiquement la perfusion d’insuline à la glycémie mesurée par le détecteur. Aujourd’hui, quatre transplantations ont eu lieu à Montpellier et quatre autres en Californie. Cependant, une méthodologie rigoureuse en trois étapes sera nécessaire avant validation du procédé : étude de la faisabilité de ‘implantation et du maintien du dispositif, la fiabilité du détecteur de glucose et enfin celle du système dans son ensemble.

Actuellement, toutes les contraintes techniques semblent aujourdhui levées et la perspective d’un pancréas 3 contraintes techniques semblent aujourdhui levées et la perspective d’un pancréas artificiel semble toute proche. « Les avantages par rapport à une greffe sont de différents ordres : pas de délai d’attente, pas de prise d’immunosuppresseurs pour éviter les risques de rejets et la possibilité d’un remplacement rapide de l’installation en cas de panne » nous déclare le Pr.

Renard « Un tel dispositif pourrait concerner les diabétiques instables ayant une glycémie très difficile à équilibrer. On peut évaluer leur nombre à près de 15 000 ». Un tel progrès permettrait une amélioration considérable de la qualité de vie des patients Insulinodépendants. Vers un poumon artificiel ? Pouvoir offrir demain un poumon implantable aux patients en attente de greffe, tel est le défi que tente de relever plusieurs équipes scientifiques. En juin 2002, une découverte de l’Université du Michigan semblait des plus prometteuses.

Un poumon artificiel implantable, qui utilise de minuscules fibres reuses et l’énergie de pompage du coeur pour oxygéner le sang, donne des résultats très prometteurs lors d’études pré-cliniques sur des moutons. Selon son inventeur, cette « prothèse » pourrait être cliniquement évaluée chez l’homme prochainement. Des résultats très précoces Présenté lors du congrès annuel de l’American Society for Artificial internal organs (ASAIO) à Lisbonne par le Pr. Bartlett de l’Université du Michigan, cette invention a été développée en association avec MC3 Corp.

Placé dans l’artère pulmonaire, ce poumon peut être utilisé à l’intérieur ou à l’ex 4 vec MC3 Corp. Placé dans l’artère pulmonaire, ce poumon peut être utilisé à l’intérieur ou à l’extérieur du corps et supporte 100 % des fonctions pulmonaires. Ce procédé a été testé 5 jours chez quelques moutons et a permis une meilleure survie et moins de complications qu’un ventilateur conventionnel utilisé lors des transplantations coeur- poumons. Mis au point en 1980 par cette même équipe, le dispositif traditionnel se branche sur les artères du cou et de la jambe.

L’oxygénation du sang se fait dans l’instrument lui-même, sans aucune intervention au niveau des poumons. Contrairement cette technique, le nouveau poumon artificiel n’utilise pas de pompe artificielle et réduit ainsi les dommages sur les cellules sanguines. Le programme a reçu de la part du National Institute of Health (NIH) 4,8 millions de dollars en vue d’une expérimentation sur l’homme. La prochaine étape consistera à vérifier si ce procédé peut totalement supporter la fonction respiratoire d’un mouton pendant 30 jours ou plus. Bien qu’encourageants, ces résultats sont encore extrêmement précoces.

Vers un coeur artificiel autonome ( On connaissait les pacemakers et les défibrillateurs implantables, ppareils chargés de contrôler et rectifier les battements du coeur malade. Voilà que se profilent des coeurs 100 % artificiels, indispensables pour les personnes ne pouvant bénéficier d’une greffe. Avec la chirurgie robotisée et la transplantation cellulaire, c’est l’une des voies thérapeutiques les plus prometteuses l’heure actuelle. Les progrès des systèmes d’as S des voies thérapeutiques les plus prometteuses à l’heure actuelle. s progrès des systèmes d’assistance circulatoire sont permanents, mais le plus impressionnant d’entre eux est sûrement ce premier coeur artificiel totalement autonome, mplanté en juin 2001. Ily a quelques années, ces coeurs étaient conçus comme des solutions d’attente avant une greffe cardiaque. Ils sont maintenant envisagés comme des solutions plus « définitives’ . La fin des connexions transcutanées En Juin 2001 à la Pitié Salpêtrière, un homme de 72 ans atteint d’insuffisance cardiaque grave s’est vu implanter un coeur artificiel définitif, c’est-à-dire ne nécessitant pas de transplantation ultérieure.

Un ventricule gauche, plus précisément, chargé de la mission la plus cruciale de la pompe cardiaque : éjecter le sang dans la circulation générale. Le coeur t ses batteries, mis au point par la société Arrow, ont été implantés directement dans l’abdomen du patient. Avantage sur les coeurs semi-artlficiels existant déjà : le coeur Arrow est totalement autonome, et ne nécessite aucun appareillage extérieur, notamment pour recharger les batteries. La recharge s’effectue à travers la peau, sans perforation, par induction magnétique provenant d’un petit boîtier.

Fini les encombrants appareils externes, de la taille d’un réfrigérateur ! Ce système réduit considérablement les risques infectieux. Et d’ici dix ans, les scientifiques espèrent mettre au point le oeur artificiel total : entièrement implantable et se substituant définitivement au coeur naturel. Cest un artificiel total : entièrement implantable et se substituant définitivement au coeur naturel. Cest un nouveau souffle pour ces patients pour lesquels il n’existait jusqu’à lors aucune thérapie adaptée.

Le premier coeur artificiel français total. Un nouveau type de coeur artificiel, qui ressemble à un coeur humain, pourrait donc bien voir le jour dans les prochaines années en vue de remplacer définitivement un coeur malade, et de pallier à la pénurie d’organes. Ce coeur artificiel français total devrait en effet être réalisé par une entreprise biomédicale, le GIE Carmat (Groupement coeur artificiel total Carpentier Matra Carmat) qui est la contraction de « Carpentier » et de « Matra du groupe européen de défense et d’aéronautique EADS.

La société Carmat, dont le premier dépôt légal remonte à 2005, bénéficie du soutien d’Oséo, la banque publique daide aux petites et moyennes entreprises. Le professeur Alain Carpentier, qui est le directeur du laboratoire d’études des greffes et prothèses cardiaques de l’Hôpital européen Georges Pompidou de Paris, vient en effet de dévoiler e premier prototype de coeur humain artificiel implantable. Ce coeur humain artificiel est le résultat de vingt ans de recherche et de développement.

Le professeur Alain Carpentier, directeur du laboratoire d’études des greffes et prothèses cardiaques de « Hôpital européen Georges Pompidou de Paris, a dévoilé le premier prototype de coeur humain artificiel implantable (illustation sans rapport) Carmat confirme l’implant implantable Carmat confirme l’implantation d’un second cœur artificiel Carmat a confirmé, lundi 8 septembre, avoir implanté sur un deuxième patient le cœur artificiel développé par la société ui prévoit de poursuivre ses essais sur deux autres personnes.

Plusieurs médias avaient fait état jeudi de l’implantation d’un cœur artificiel sur un patient du centre hospitalier universitaire de Nantes, huit mois après une première implantation à Paris. Carmat « confirme aujourdhui avoir accompli la moitié de l’essai de faisabilité de sa bioprothèse cardiaque et annonce la poursuite du recrutement pour deux autres patients h, a fait savoir la société dans un communiqué. L’implantation de ce deuxième cœur a eu lieu il y a plus d’un mois, a indiqué lundi la ministre française de la santé, Marisol Touraine, ans un communiqué.