Le voyage d’un navire négrier bordelais au Mozambique (1787-1788)

4 – Problématique ? – Annonce du plan – En quoi le voyage témoin informé de la XVIIIe siècle ?

Le voyage d’un navire négrier bordelais au Mozambique (1787-1788) Premium By Elieyann I Oeapan9 10, 2015 6 pages Le premier empire colonial français XVIe XVIIIe siècle Le voyage d’un navire négrier bordelais au Mozambique ( 1787 1788) Introduction : – Accroche 2 – Présentation du document, auteur, genre, date, contexte 3 – Analyse du document Swipe View next la sp rugevin est-il un angulaire a la fin du – Dès lors, Pourquoi ( Comment ) le journal de bord du commandant de la Licorne s’avère être un témoignage précieux our comprendre les mécanismes de la traite négrière au XVIIIe siècle ? Dès lors, quel intérêt historique ce journal de bord, rédigé par le commandant de la Licorne, nous présente le déroulement d’un voyage d’esclaves dans des conditions sanitaires et humaines des plus injustifiables ? – Dès lors, comment à la veille de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen peut-on expliquer la traite négrière engager par la France avec pour exemple le journal de bord d’un du XVIIIe siècle est en plein essor économique, notamment grâce aux négociants créant des compagnies maritimes qui font du rafic en droiture et de la traite négrière . ? Le navire la Licorne de Bordeaux, du port de six cent vingt-cinq tonneaux, appartenant à Messieurs Cochon, Troplong et Cie, négociants de ladite ville, »(1à2). Comme nous le prouve cet extrait, la maison bordelaise qui arme la Licorne est le fruit d’une coopération mercantile de plusieurs associés. Cette compagnie bordelaise avait en effet dès mars 1786 envoyé au Mozambique, la corvette l’Oiseau dont Joseph Brugevin fit la rencontre dans le port d’Ibo au nord du Mozambique.

Ensuite, Cette maison de négociants charge le commandant ‘une mission récurrente et habituelle comme nous le démontre le relevé suivant : « a été expédié par eux sous mon commandement et gestion pour la côte de Mozambique passant par Ille de France et destiné à y traiter cinq cents têtes de nègres dans les colonies françaises de l’Amérique, » ( 1 3 ? L’ordre de mission du commandant Joseph Brugevin est de commander et gérer l’expédition mercantile de la traite des nègres, au Mozambique jusqu’à leur revente à Saint-Domingue afin d’obtenir du produit de la vente d’esclaves, des denrées locales.

Enfin, pour que ce commerce soit rentables à tous, il est essentiel ue la frégate soit chargé d’une cargaison qui puissent faire Pobjet d’un troc plus ou moins équivalent. b) Les caractéristiques du bâtiment La licorne est une frégate faite pour une cinquantaine d’homme d’équip 2 caractéristiques du bâtiment d’équipage qui manoeuvre l’ensemble du navire négrier, le bâtiment possède de nombreux équipements, notamment de défense armée comme nous le prouve ce passage : « ce navire étant armé de huit canons du calibre de quatre, , vingt-quatre sabre. ? ( 1 6 à 8). Le capitaine nous fait un inventaire des armes embarquées à bord du navire ce qui nous démontre l’anticipation ‘un risque de piraterie ou de mutinerie d’esclaves. En effet, sur la mer l’équipage peut être amené à rencontré ce type de situation qui met en péril l’expédition négrière.

Ensuite, les cales sont aménagés afin d’y placer 500 têtes d’esclave situé sous le niveau de la mer, vaste espace humide sans ouverture lumineuse dans lequel on y trouve des chaines, des colliers et des fers comme nous pouvons le constaté ( 9 – 10) : « muni de fers à nègres, colliers, chaînes, fourneaux et chaudières, » Cet extrait nous démontre bien évidemment le lieu ou Fon conserver les esclaves mais aussi les conditions de leur aptivité.

B – L’avitaillage de la cargaison : ( de 8 janvier 1787 au 16 janvier a ) L’avitaillage à Bordeaux : Tout d’abord, la cargaison dont le navire affrète au port de Bordeaux puis Ambès à fembouchure de la Garonne sur la Gironde est la première pièce de l’expédition comme nous le prouve le relevé suivant : « La cargaison consistait en diverses marchandises pour la traite pour la valeur du montant de la moitié de la cargaison. 4 à 18 3 moitié de la cargaison. » (1 14 à 18 En effet, ce relevé nous indique l’inventaire de la cargaison souscrite et contrôlé par le commandant Brugevin, les diverses archandises pour la traite, nous décrit évidemment les objets qui vont être échanger contre des esclaves avec pour précision qu’il s’agit de produit manufacturé français. Les piastres d’Espagne ( pièces espagnol de huit réaux ) qui représente la moitié du chargement. ) L’avitaillage d’Ambès : Ensuite, une fois que la Licorne ai quitté le port de Bordeaux avec une partie de son chargement pour la revente ainsi que la traite, le navire fait une escale à l’Estuaire de la Garonne à Ambès afin d’y prendre le reste de la cargaison, comme nous le prouve le relevé suivant : « le 8 janvier 1787, Ieva l’ancre Jusqu’au bec ‘Ambès pour finir d’y prendre le reste de son chargement. 0 à 22 Nous pouvons supposer que le navire avait encore de la capacité pour prendre encore de la cargaison pour l’échanger, la revendre pour la traite négrière au Mozambique. Mais aussi, procurer au colonies françaises d’Afrique et des Antilles des produits manufacturé français de première nécessité. Il – Les déboires de l’expédition du Mozambique aux côtes de Saint-Domingue : A – Escale au Cap de Bonne Espérance : ( du 10 au 12 février a ) Une nécessité de ravitaillement, le port hollandais de Baye : b) Les maladies maritimes :

B – En route pour Saint- 4 B – En route pour Saint-Domingue : ( du 12 février au 23 janvier ) a) La révolte du 23 janvier 1788 Il – Les colonies françaises américaines des mers des carabes : A – Saint-Domingue, carrefour du commerce d’esclave : a ) La rade du Cap français : Le 22 avril 1788, le commandant de la Licorne nous dit après 2 mois de voyage du Cap de Bonne Espérance à Saint-Domingue aux Antilles, qu’il s’approche de la rade de Cap-Français comme nous pouvons le constaté dans le relevé suivant : « nous entrâmes dans la rade du Cap-Français après 60 jours de raversée depuis le départ du cap de Bonne Espérance. ? ( 1 60 ? 61 Il nous résume les 2 mois de traversée en le considérant comme satisfaisant en mentionnant que le chargement matériel à été épargner par la traversée et sur les 395 nègres à bord, seulement deux on été victimes du scorbut, comme nous le prouve cet extrait du journal de bord : « Toute la cargaison était en très bon état, n’ayant que 2 nègres affectés du scorbut. » ( 1 61 à 62 ). ) Visite médicale : Bien que dans le périple maritime, le capitaine ai perdu 6 nègres sur 395, surement dans la révolte du 23 janvier 1 788 par la tribu a plus dangereuse de la cargaison humaine ainsi qu’un nourrisson, le 23 avril 1788 à 8h du matin, le capitaine autorise la visite de santé qui ressemble plus à une inspection sanitaire, comme nous pouvons le remarquer dans le relevé suivant : « Le 23 à 8h, la visite de santé vint à bord En conséquence, il fut perm S : « Le 23 à 8h, la visite de santé vint à bord En conséquence, il fut permis d’aller et venir à terre et à bord. ? (167 à 68 Il est important d’expliquer que sans la visite médicale à bord de la Licorne, le capitaine peut se voir interdire l’entré et le ébarquement dans la rade du Cap Français, en effet, selon les sources récupéré sur la période de traite négrière au XVIIIe siècle, on sait que Saint-Domingue représente 78% du trafic d’esclave dans les carabes, un carrefour commerciale pour les marchands de peau.

Ensuite, l’administration qui passe après l’inspection sanitaire qui n’a trouvé aucune maladie contagieuse à bord du bâtiment monte à 10h du matin le même jour pour faire l’inventaire des esclaves, comme nous pouvons le constaté : « Le même jour l’administration se transporta à bord à 10 heures du matin. je is annoncer ma résolution dans les papiers publics. » ( 1 69 – 73 ).

On considère que comme la région accueil un certains nombres de navire négrier, les étapes entre l’arrivée et la vente doivent se faire très rapidement comme on à pu le constater dans le paragraphe précédent tout ce processus se déroule sur une matinée. Le capitaine peut faire un rapport à famirauté de la colonie pour préparé la mise en vente de la cargaison. B – Négociation et vente d’esclaves : ( 25 au 13 août 1788 ) a ) Une vente sur deux semaines et recouvrement : b) Fret et chargement, retour à Bordeaux • Conclusion .