nutrition de la femme enceinte

– support de cours (version PDF) – Nutrition de la femme enceinte Comité éditorial pédagogique de l’IJVMaF Date de création du document 2010-1011 – @ Université Médicale Virtuelle Francophone 1/18 – Support de Cours Table des matieres SPECIFIQUES 4 OF p g Les besoins nutritionnels propres à la 6 grossesse……… .1 Apport énergétique total………. 1. 2 Les besoins en fer, minéraux et oligoéléments 7 1. 2. 1 Fer 1. 3. 1 Vitamine D.. 9 1. 3. 2 Vitamine 89 ou folates………. — 10 . 3. 3 Vitamines BI, BS, 312.. 1. 3. 4 Vitamine A. 1. 3. 5 Vitamine E. 1. 3. 6 Vitamine C Il La prise de poids pendant la 11 rossesse…. … …. Ill La prévention des carences 12 IV La prévention des effets propres à certains agents toxiques ou infectieux…. ……………… IV. I Alcool…… IV. 2 Listeria monocytogénes…. IV. 3 toxoplasme 13 V Cas particuliers…… 20F 14 Support de Cours (Version PDF) – V. I Les crampes musculaires V2 Les troubles digestifs.. V. 3 Le ramadan — 14 V. 4 Le diabète gestationnel V. 5 15 VI Annexes….. 18 – @ Université Médicale Virtuelle Francophone 3/18 – support de cours (verson PDF) – PRÉ-REQUIS Embryologie foetale Modifications physiologiques de la grossesse 30F 14 préparer la lactation.

Le placenta est un tissu métabolique actif : Il est responsable des échanges de nutriments, de gaz, et de produits de catabolisme entre la circulation maternelle et fœtale. Il a pour principale source énergétique le glucose. – @ Université Médicale Virtuelle Francophone 4/18 – Support de Cours (Version PDF) Figure 1 : Transfert placentaire des principaux nutriments source : UVtvtaF Les modifications liées à la grossesse nécessitent donc l’adaptation des besoins nutritionnels de la femme enceinte.

Ces besoins doivent subvenir aux besoins propres à la femme enceinte, aux besoins de son (ses) fœtus et préparer son rganisme à l’allaitement. Is répondront aux objectifs de bien-être s’il existe une transmission efficace des nutriments entre la mère et le (les) fœtus et si le (les) fœtus est (sont) capable(s) d’utiliser les nutriments reçus. -C Université Médicale Virtuelle Francophone 5/18 4 4 varient selon le pays de résidence et l’IMC initiale de la mère. Ainsi, il est difficile d’établir une norme concernant les besoins énergétiques.

Une carence en apport énergétique peut avoir une incidence sur la croissance fœtale en deçà de 1600 Kcal/jour. Dans nos pays industrialisés, les apports énergétiques sont peu odifiés. APPORT ÉNERGÉTIQUE TOTAL 2 2 200 Kcal/jour dont • glucides = 50 % de l’apport Le glucose est la source essentielle d’énergie pour le fœtus. Le métabolisme glucidique est modifié pendant la grossesse du fait de l’hyperinsulinisme au cours des deux premiers trimestres et de Pinsulinorésistance au 3ème trimestre.

Les apports en glucides doivent être supérieurs à 250 g/j en privilégiant les sucres complexes. Le petit déjeuner glucidique est impératif (40 à 50 g d’amidon avec 80 g de pain, 6 biscottes ou 60 g de céréales). – @ Université Médicale Virtuelle Francophone 6/18 ipides = 30 % de l’apport 4 4 yaourts 2 œufs 100 g de viande, volaille ou poisson 90 g de camembert 70 g d’emmental 1/2 1 de lait 1. 2 LES BESOINS EN MINÉRAUX ET o IGOÉLÉMENTS 1. 2. 1 Le total des besoins en fer de la grossesse est estimé à 850 mg avec un apport quotidien de 20 mg. 4 rapprochée, régime végétarien, dénutrition, facteurs socio-économiques, etc. ) nécessite un dosage de ferritine ou une numération globulaire dès le 1 er trimestre de grossesse. 1. 2. 2 e calcium Le calcium contribue à la minéralisation du squelette fœtal. Pendant la grossesse, il y a une augmentation de l’absorption ntestinale du calcium. Le statut maternel ne sera pas affecté si les apports calciques sont adéquats soit une consommation quotidienne d’un ; litre de lait + 30 g de fromage + 1 yaourt (environ 1 OOO mg / j). our les femmes qui n’aiment pas ou ne tolèrent pas les produits laitiers, une eau riche en calcium (Contrex, Hépar, etc. ) ou des produits sans lactose sont conseillés. De plus, le Collège national des gynécologues-obstétriciens français recommande la prescription d’une dose unique de Vitamine D (100 000 Ul) au début du 7ème mois, afin de favoriser l’absorption intestinale du calcium. C Université Médicale Virtuelle Francophone 8/18 – Support de Cours (Version PDF) – 1. 2. Ciode La grossesse augmente les besoins et contribue à l’apparition ou à l’ageravation des fluor de la naissance jusqu’à 12 ans est parfaitement étayée dans la prévention des caries, aucune preuve ne montre que l’administration systématique pendant la grossesse apporte des bénéfices supplémentaires aux dents des enfants. 1. 3 LES VITAMINES 1. 3. 1 Vitamine D Les besoins sont de 10 pg/jour durant la grossesse ou 25 pg au dernier trimestre d’où l’intérêt de la dose du 7ème mois. L’alimentation apporte de 2 à 4 pg/jour, le reste étant comblée par l’ensoleillement (1 5 minutes/jour).

Les aliments riches en Vitamine D sont le saumon, les sardines, le maquereau, les œufs et l’huile de foie de morue. – C université Médicale Virtuelle Francophone 9/18 1. 3. 2 Vitamine 89 ou folates Le CNGOF recommande d’augmenter les apports en période périconceptionnelle par une alimentation riche en légumes verts levures, abats, céréales, légumineuses et fruits ? B4 principale source est représentée par les matières grasses végétales. 1. 3. 6 Vitamine C Les apports sont couverts par l’alimentation.

La supplémentation à haute dose est dangereuse et réduit l’assimilation des minéraux (magnésium, cuivre ou zinc). – @ Université Médicale Virtuelle Francophone 10/18 – Support de Cours (Version PDF) Il LA PRISE DE POIDS PENDANT LA GROSSESSE La prise de poids pendant la grossesse se répartit globalement comme suit : Enfant : 3 à 4 kg Placenta : 500 à 700 g Liquide amniotique : 700 à 800 g Utérus > à 800 g croissance qui s’ajoutent à ceux de la grossesse, Régimes restrictifs ou déséquilibrés, Tabagisme, alcoolisme, Excès pondéral, diabète, (lien avec le cours sur le diabète gestationnel)

Antécédents d’anomalie du tube neural ou de fente labio-palatine Assez souvent, la prise en charge se limite à des conseils diététiques qui visent ? rééquilibrer l’alimentation. IV LA PREVENTION DES EFFETS PROPRES A CERTAINS AGENTS TOXIQUES OU INFECTIEUX ALCOOL ‘alcool est un des produits d’addiction les plus dangereux pour le fœtus, le seul avec des conséquences tératogènes. L’alcool franchit très bien la barrière placentaire et sa cible va être le système nerveux central fœtal. Le risque fœtal en cas d’alcoolisation est présent tout au long de la grossesse et sans dose seuil. C’est pourquoi, l’INP ALCOOL h. 0 14