efficacité des marchés

Devoir Maison d’S. E. s En quoi le marché et ses mécanismes sont-ils efficaces ? « L’homme d’État qui tenterait d’ordonner aux particuliers la manière d’employer leurs capitaux non seulement se chargerait d’un soin très superflu, mais encore assumerait une autorité qui ne pourrait être confiée avec sûreté à aucun conseil ni sénat, et qui ne serait nulle part si dangereuse qu’entre les mains d’un homme assez fou et assez présomptueux pour se croire capable de l’exercer de marché. Pour Smi la mesure où le marc mécanismes.

Nos éc rareté : il existe un d 0 Swape nextp g nteur de la notion illeure option dans s’autorégule via les entre autre par la ources disponibles et les quantités que les agents économiques souhaitent utiliser. pour attribuer les différentes ressources aux agents économiques, il est nécessaire de déterminer une procédure d’allocation. Le marché en est un exemple. La quasi-totalité des pays peuvent aujourdhui être qualifiés d’économies de marché car ils ont recours au marché pour gérer la majeure partie des échanges économiques qui ont lieu en leur sein.

Le marché se défini traditionnellement comme un lieu, réel ou fictif, où entrent n relation un ou des acheteurs (ou demandeurs) avec un ou des vendeurs (ou offreur), et où cette confrontation aboutit à des échanges à un certain prix, dit « prix de marché ». Le marché alloue les ress Sv. ‘ipe to ressources en fonction du prix : pour obtenir une ressource, il faut simplement pouvoir en payer le prix. Ainsi, si l’on considère le marché des logements existants se fera en fonction de la capacité de chacun à payer. Les marchés sont multiple.

Cette diversité s’illustre par la variété des actifs engagés, du marché de l’électricité à celui de la truffe par exemple. L’évolution des produits fait aussi que les marchés changent dans le temps (les foires aux bestiaux sont moins fréquentes aujourdhui). Ils diffèrent aussi par leur taille ou leur échelle : certains sont internationaux, mettent parfois en relation une multitude de protagonistes (marché automobile européen ou autre), lorsque d’autres sont locaux et concernent un nombre moins important dagents économiques.

Enfin leurs modalités de fonctionnement évoluent : internet a, par exemple, facilité le développement des marchés d’ench ères et rend inutile la rencontre physique entre échangeurs. Qu’il corresponde à une réalité matérielle ou non, le marché est une institution centrale des économies contemporaines qui sont dites précisément « économies de marché Elle se caractérise par le fait que la régulation de l’activité économique est assurée principalement par des mécanismes de marché qui maintiennent le système en équilibre.

En quoi le marché et ses mécanismes sont-ils efficaces ? Nous verrons dans un premier temps les échanges sur le marché entrainant des gains (I), puis dans un second temps nous étudierons en quoi le marché concurrentiel favorise-t-il la ompétition entre les offreurs(ll), enfin nous trai 0 le marché concurrentiel favorise-t-il la compétition entre les offreurs(ll), enfin nous traiterons dans un troisième temps le marché concurrentiel qui s’autorégule et permet d’éviter les rationnements(lll).

I. un marché entrainant des gains à l’échange a. L’échange peut bénéficier à tous Le gain à l’échange découle de la spécialisation d’une entreprise ou d’un pays dans la production d’un bien ou d’un service pour lequel il dispose de la technique de production la plus efficace ou qui nécessite l’utilisation intensive d’un facteur de production isponible de façon relativement abondante.

En échangeant ensuite les produits que chaque unité productive a réalisés, la spécialisation conduit à la baisse du prix relatif des biens et ? l’augmentation du volume de production. Les économies modernes sont caractérisées par la division du travail : les tâches productives sont réparties entre les individus, chacun étant spécialisé dans une tâche particulière. II semble en effet pertinent que chaque individu se spécialise dans l’activité où il est le plus efficace et échange sa production contre celle des autres.

L’échange est généralement profitable à tous : sans échange, chaque famille devrait subvenir à tous ses besoins en produisant elle-même sa nourriture, ses vêtements ou en construisant elle- même son logement. En échangeant avec les autres, on peut ainsi accéder à une plus grande diversité de biens à un coût plus faible, est se concentrer sur ce que l’on sait le mieux faire. La spécialisation et l’échange génèrent un gain même dans une situation o sait le mieux faire.

La spécialisation et l’échange génèrent un gain même dans une situation où un individu se spécialise dans une tâche pour aquelle il n’est pas objectivement le meilleur (avantage absolu). Si chaque individu se spécialise dans la tâche pour laquelle il est relativement le moins mauvais (avantage comparatif), la richesse totale créée est plus grande et chacun peut alors en obtenir une plus grande part. Céconomiste américain Paul Samuelson donne l’exemple d’un brillant avocat qui envisage de recruter une secrétaire pour dactylographier ses rapports et ses courriers.

Même si l’avocat peut être plus efficace qu’elle en matière de dactylo, il est de leur intérêt mutuel que l’avocat l’embauche, SI cela lui permet e se consacrer pleinement au droit, son domaine d’excellence (le raisonnement étant également valable pour la spécialisation internationale). b. Division du travail et répartition du gain à l’échange La division du travail et les échanges qui en découlent permettent d’augmenter la productivité du travail.

Adam Smith prend l’exemple d’une manufacture dépingles du XVIIIe siècle où le processus de production est divisé en 18 opérations distinctes, chaque ouvrier étant affecté à une opération précise. Cette organisation permet d’obtenir une production quotidienne de 800 épingles par ouvriers, alors que si chaque ouvrier s’était attelé à produire toute épingle, il n’en aurait produit qu’une petite vingtaine au maximum de la journée.

La division du travail a permis d’important gains de productivité pout trois raisons • – la spéc 4 0 division du travail a permis d’important gains de productivité pout trois raisons : – la spécialisation de chaque ouvrier à une opération simple accroît son habileté , – elle permet un gain de temps puisqu’il n’y a plus de temps morts à cause du passage dune tâche a une autre ; – la division du travail permet l’utilisation de machines qui ermettent d’économiser le travail (gain d’innovation).

Cercle fructueux du gain à l’échange Le marché permet d’obtenir des gains pour ses différents acteurs. La répartition de ces gains dépendent de la concurrence. Il. Un marché concurrentiel favorisant la compétition a. Le marché concurrentiel Un marché concurrentiel désigne un marché sur lequel la pression concurrentielle est forte. Le concept de concurrence est souvent associé à celui de compétition, en effet les offreurs se retrouvent en situation de rivalité pour un même produit.

Le modèle de la concurrence pure et parfaite (CPP) se définit par n certain nombre dhypothèses essentielles et constitue l’un des fondements de la théorie néoclassique, il s’agit du mode de fonctionnement idéal du marché. Un marché concurrentiel est un marché sur lequel aucun acteur n’est en mesure d’influencer le niveau du prix auquel le bien s’échange. On dit qu’aucun acteur n’a de « pouvoir de marché » ou Price taker. Les acteur sont dits « preneurs de prix ».

Un marché sur lequel une entreprise est en situation de monopole (seule à vendre le bien) et sans concurrents potentiels n’est pas un marché concurrentiel car l’entreprise peut y imposer ses prix. Un autre cas de march n’est pas un marché concurrentiel car l’entreprise peut y Imposer ses prix. un autre cas de marché non concurrentiel est celui où un acheteur est si important qu’il est en mesure d’imposer un prix d’achat aux offreurs (exemple souvent cité des supermarchés vis- à-vis de leurs fournisseurs).

Les marchés concurrentiels sont en général des marchés sur lesquels il y a de nombreux offreurs et demandeurs ; il peut aussi s’agir de marchés sur lesquels il y a, par exemple, seulement une ou deux entreprises, mais où il existe une forte menace d’entrée e nouveaux concurrents (la concurrence y est potentielle). On peut mesurer empiriquement (c’est-à-dire à partir de données chiffrées concrètes) le degré de concurrence d’un marché grâce à divers instruments (par exemple, l’indice dHerfindhal-Hirschmann). Ce degré dépend de multiples facteurs, et notamment de facteurs juridiques.

Par exemple, le fait que les taxis doivent disposer d’une licence pour circuler limite la concurrence (difficulté d’entrée pour les nouveaux concurrents). En France, depuis 1953 et la naissance de la politique de la concurrence, l’Etat veille à ce qu’un minimum de concurrent xiste sur les marchés en leur imposant juridiquement certaines règles de fonctionnement. La concurrence est en effet valorisée car elle contraint les entreprises à proposer des biens d’un bon rapport qualité/prix si elles ne veulent pas faire faillite du fait de l’existence de concurrents plus performants.

On constate qu’? l’entrée d’un nouvel opérateur mobile, en France, en 2011, les prix des forfaits mobiles ont baissés. On o 6 0 d’un nouvel opérateur mobile, en France, en 2011, les prix des forfaits mobiles ont baissés. On observe une augmentation de 1% des forfaits de moins de 10E (document 3). Une politique de la concurrence existe aussi au niveau européen b. Le modèle de concurrence pure et parfaite Pour analyser le fonctionnement des marchés concurrentiels, différents modèles théoriques ont été développés. Le modèle de base est le modèle de concurrence pure et parfaite.

La concurrence pure et parfaite est définie par cinq conditions : – l’atomicité du marché • il y a sur le marché de nombreux acheteurs et vendeurs, de telle sorte qu’aucun acteur ne peut influencer à lui seul le prix d’équilibre (on dit que les agents sont preneurs de prix ») ; la fluidité : tout agent peut quitter ou entrer dans le marché ? tout instant, il y a libre entrée et sortie du marché ; ‘homogénéité des produits : les produits échangés sont strictement identiques ; – la transparence du marché : l’information est parfaite et gratuite et tous les acteurs connaissent parfaitement la qualité des produits échangés, leur prix, etc. ; – la mobilité parfaite des acteurs de production : à tout instant, des travailleurs ou du capital qui étaient utilisés pour la production d’un bien donné peuvent être mobilisés pour produire n autre bien destiné à être vendu sur un autre marché. Ce sont ces hypothèses qui permettent de comprendre la détermination du prix sur le marché, le comportement de la firme ainsi que le fonctionnement des mécanismes des marchés, notamment ceux concernant la concurrence. que le fonctionnement des mécanismes des marchés, Ill. Un marché concurrentiel qui s’autorégule et permet d’éviter les rationnements a.

La loi de l’offre et de la demande Sur les marchés, des biens et des services et des facteurs de production sont échangés contre le paiement d’un certain prix. Un marché est dit à l’équilibre quand les quantités offertes et demandées sont égales. La courbe d’offre modélise pour chaque niveau de prix la quantité offerte d’un bien (les quantités, par exemple, de -shirts que les entreprises veulent bien produire pour différents niveaux de prix). La courbe de demande modélise, pour chaque niveau de prix, la quantité demandée d’un bien (par exemple, les quantités de T-shirts que les consommateurs veulent bien acheter pour différents niveaux de prix).

La courbe doffre est croissante car, en général, plus le prix d’un bien est élevé et plus nombreux sont les ffreurs prêts à vendre le bien. A l’inverse, la courbe de demande est décroissante car, en général, plus un bien est cher, moins nombreuses sont les personnes qui veulent l’acheter. Les courbes d’offre et de demande se coupent en un point unique : il n’y a qu’un prix qui permette que l’offre soit égale à la demande. Ce prix est le prix d’équilibre. En situation de concurrence pure et parfaite et sans intervention de l’Etat, les prix sont flexibles. Les mécanismes de marché font que le prix d’équilibre correspond au prix auquel sont effectivement vendus les différents biens et services échangés ur les marchés concurrentiel B0 sur les marchés concurrentiels.

En effet, si les entreprises proposent par exemple un prix supérieur au prix d’équilibre, elles n’écoulent pas toute leur production et sont ainsi incitées ? baisser leur prix pour écouler leur production. Le prix d’équilibre peut être modifié si les courbes d’offre et de demande changent Supposons, qu’une diminution de l’offre de pétrole est pour impact d’en faire augmenter la demande pour un prix donné (document 2). Cette augmentation de la demande se traduit par un déplacement vers la droite de la courbe de demande. Ce éplacement de la courbe à pour impact de modifier le prix et la quantité d’équilibre (hausse du prix et des quantités échangées). b.

Permet d’éviter les rationnements A l’équilibre, consommateurs et producteurs réalisent des gains à l’échange ou surplus, l’allocation des ressources est donc optimale. Les uns parce que le prix du marché est inférieur ? celui que de nombreux consommateurs sont prêt à payer, les autres parce que ce prix est supérieur à celui à partir duquel ils font des profits. En cas d’intervention venant de l’extérieure et de prix fixé à un niveau différent de celui d’équilibre, on parle lors de rigidités, de rationnement de l’offre ou de la demande, et le surplus s’en trouve négativement affecté. Paul Krugman développe une analyse claire et accessible de cette notion de surplus à travers l’exemple du marché des manuels universitaires d’occasion.

Dans le marché concurrentiel, les « forces du marché » assurent un équilibre via l’offre Dans le marché concurrentiel, les « forces du marché » assurent un équilibre via l’offre et la demande, on parle alors d’autorégulation marchande. Cet équilibre, permet aux consommateurs et aux producteurs de réaliser des gains ? ‘échange, et ainsi d’éviter les rationnements. Le marché et ses mécanismes sont efficaces puisqu’ils permettent d’aboutir à des résultats performants et utiles. Le marché repose sur l’interaction entre offreurs qui produisent les biens et services, et demandeurs, c’est à dire les consommateurs. Les premiers cherchent à maximiser leurs profits et ils ont donc tendance à produire plus lorsque les prix augmentent, mais la concurrence mêlant un grand nombre d’offreurs, aucun ne peut imposer ses propres prix.

Sur un marché, la demande agrégée de tous les consommateurs d’un coté et de tous les producteurs e l’autre permettent d’établir un équilibre qui définit la quantité d’équilibre échangé sur le marché, ainsi que le prix d’équilibre auquel auront lieu ces échanges. Le marché s’autorégule, si le prix est supérieur à celui de l’équilibre, alors les « forces du marché » assurent le rééquilibrage, la demande diminue et l’offre augmente usqu’au point d’équilibre. A l’équilibre, consommateurs et producteurs réalisent des gains à l’échange ou surplus. Cependant, bien que le marché soit efficace, nous pouvons nous demander quelles sont les principales défaillances du marché ? 0 0