harcelement

Agirogouv Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école. Elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. Lorsqu’un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.

Les 3 caractéristiques du harcèlement en milieu scolaire : La violence : c’est un rapport de force et de domination entre un ou plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes. La répétitivité : il s’agi durant une longue p L’isolement de la victi petite, faible physiqu Le harcèlement se fo p g ètent régulièrement ent isolée, plus ité de se défendre. ?rence et sur la stigmatisation de certaines caractéristiques, telles que : L’apparence physique (poids, taille, couleur ou type de cheveux) Le sexe, Pidentité de genre (garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine, sexisme), orientation sexuelle ou supposée Un handicap (physique, psychique ou mental) un trouble de la communication qui affecte la parole (bégaiement/bredouillement) appartenance à un groupe social ou culturel particulier Des centres d’intérêts différents Le harcèlement revêt des aspects différents en fonction de page et du sexe. s risques de harcè Sv. ‘ipe to harcèlement sont plus grands en fin d’école primaire et au collège. Si le harcèlement touche des élèves en particulier, il s’inscrit dans un contexte plus large qu’il est indispensable de prendre en compte. Le harcèlement se développe en particulier : Lorsque le climat scolaire de l’établissement est dégradé : les adultes doivent créer les conditions pour que l’ambiance dans ‘établissement soit propice à de bonnes relations entre les élèves et entre les adultes et les élèves.

Lorsque les situations de harcèlement sont mal identifiées par l’équipe éducative : il est indispensable que les parents et les élèves ne soient pas démunis face au signalement d’une situation de harcèlement et que les sanctions soient adaptées et éducatives. http://www. ac-versailles. fr/public/upload/docs/application/pdf . df « Un élève est victime de harcèlement lorsqu’il est soumis de façon répétée et ? long terme à des comportements agress fs visant à lui porter réjudice, le blesser ou le mettre en difficulté de la part d’un ou plusieurs élèves. Il s’agit d’une situation intentionnellement agressive, induisant une relation d’asservissement psychologique, qui se répète régulièrement. ? (Olweus, 1993) La violence physique peut se traduire par des coups, des dégradations de matériel scolaire ou de vêtements ainsi que certaines catégories de jeux dangereux effectués sous la contrainte – exemple : « T’es pas cap La violence morale s’exerce à travers des moqueries, des quolibets, 2 OF s : « Tes pas cap quolibets, le plus souvent ur l’apparence physique ou le comportement, des rumeurs qui n’ont d’autre but que d’isoler la victime de ses pairs et de la fragiliser un peu plus, faisant d’elle un bouc émissaire.

Le harcèlement entre pairs existe à toutes les étapes de la scolarité. Toutefois, il existe des périodes charnières de la construction de soi où la question de l’affiliation au groupe, à travers l’apparence et la soumission aux codes, devient un passage obl’gé. Les risques de harcèlement sont les plus forts en fin de primaire et au collège. Le harcèlement est fondé sur le rejet de la différence et sa stigmatisation. Ces différences susceptibles de déclencher le harcèlement sont identiques dans tous les pays l’apparence physique : poids, taille, couleur ou type de cheveux… n parle parfois de « mochophobie », de « grossophobie » ; La violence est susceptible dêtre exercée sous diverses formes, physiques, morales voire sexuelles. Le harcèlement revêt des aspects différents en fonction de râge et du sexe. Les plus jeunes s’affrontent physiquement du fait d’un usage prioritaire de leur corps pour communiquer, les plus ages utilisent plutôt le langage qu’ils ont appris à maîtriser. Les filles font plutôt ourir des rumeurs et isol e par ce biais, les garçons 3 OF s recours à la force physique pour Impressionner leur victime.

Sur le net, filles et garçons utilisent les mêmes procédés de rumeurs. Le harcèlement entre élèves I Comprendre le harcèlement entre élèves 5 Pidentité de genre : garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine ; les handicaps (essentiellement le handicap psychique ou mental tel que l’autisme) ; rappartenance à une minorité sociale ou culturelle. Cette différence peut être absolue ou relative, par exemple un b Wikipedia Le cyberharcèlement est une forme récente de harcèlement.

Si avant la fin des cours et le soir étaient des temps permettant d’apaiser les conflits de la journée, maintenant avec le développement des réseaux sociaux, plus aucun temps de repos du conflit n’est perms. Le harcèlement n’est plus cantonné ? la seule cour de récréation et aux moments où l’enfant est ? l’école. L’ordinateur devient un déversoir d’insultes et de menaces diverses et devient une arme utilisable par ceux qui ne peuvent pas se défendre physiquement ou socialement. De plus en plus d’adolescents utilisent ces interactions pour intimider et harceler les autres.

Le harcèlement scolaire est fréquemment accompagné de cyberharcèlement : en 2006, un jeune sur dix était importuné quotidiennement ou de manière très régulière par ce biais. Il existe une forte corrélation entre le harcèlement scolaire classique et le cyberharcèlement : le harcèlement classique se poursuit apparemment via les nouvelles technologiesl. Daprès une enquête de victimation 4 OF S poursuit apparemment via les nouvelles technologiesl. D après une enquête de victimation publiée en France en octobre 2011 , 9 % des élèves sont victimes de cyberharcèlement par SMS et Internet2.

Les « croyances normatives approuvant le harcèlement » influent sur l’incidence de cybe harcèlement : plus le jeune croit qu’il est facile de harceler autrui, plus il ou elle se livrera à des violences par l’intermédiaire de chats, d’interventions indésirables sur les réseaux sociaux ou de publications de vidéos humiliantes. On observe que si le jeune harceleur perçoit que sa victime est peu soutenue par ses pairs, ses attaques seront d’autant plus féroces. En outre, la distance physique avec la victime permet une démultiplication du nombre de harceleurs, de leurs attaques et de la force (psychologique) de celles-ci3.

Il est moins important que dans les interactions réelles d’être plus fort, intelligent, ou populaire que la victime pour se joindre à une entreprise de harcèlement. ‘agresseur ne voit pas les réactions de souffrance de sa victime, ce qui court-circuite d’occasionnels passages à la compassion et l’empathie. La dépersonnalisation atteint non seulement la victime mais ses persécuteurs, qui ont tôt fait de se déresponsabiliser de leurs actes « virtuels Cette dépersonnalisation engendre une forme de parano-ia chez la victime, qui ne sait pas et ne peut savoir qui conspire dans l’anonymat des voies numériques. S OF s