La Fontaine : sources d’inspiration

INTRO Jean de LA FONTAINE, né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, était un auteur français surtout connu comme fabuliste et auteur de conte même si il était aussi, entre autres, un poète. I a grandi dans un milieu plutôt rural, son père étant Maître des Eaux et Forêts, charge qu’il reprendra en 1652. Il va rencontrer Fouquet, le sur-intendant des finances, qui le prend sous sa protection. Fouquet se fait contruire le château de Vaux-le-Vicomte, en 1661 Louis XIV ordonne son arrestation.

Lors de la Querelle des Anciens et des Modernes il se range du p g côté des Anciens qui ‘inspire d’ailleurs de dans Les Fables qu’il Roi et sa Cour de faç mettent principalem e l’Antiquité; il Iquité comme Esope quelles il critique le digées en vers et x qui représentent des personnalités présentes à la cour. Le Roi par exemple est représenté par le Lion. Il Présentation des auteurs dont il s’est inspiré La Fontaine s’est inspiré principalement d’Esope, mais aussi de Phèdre, Abstémius, ou encore Pilpay. Esope était un écrivain grec du VII au VI eme siècle avJ.

C„ on lui attribue la paternité de la fable. Phèdre était un fab Sv. ‘ipe to abuliste latin d’origine Thrace né vers 14 av J. -C. et mort vers l’an 50. Abstémius était lui un fabuliste italien du XV au XVIé siècle. Pilpay, fabuliste indien dont les dates de vie et de mort nous sont Inconnues. Ill. Quelques comparaisons entre l’originale et le travail de réecriture de La Fontaine. La Fontaine s’est inspiré de Phèdre pour Le Loup et le Chien, l’originale étant : Je dirai en peu de mots combien la liberté est douce. Un loup d’une maigreur excessive rencontra un chien gros et replet.

Après un salut, ils s’arrêtèrent : « D’où vient, dit le loup, que ton poil est si rillant ? où te nourris-tu, pour avoir un SI bel embonpoint ? moi, qui suis bien plus fort, je meurs de faim. — Ce bonheur sera le tien, répondit le Chien avec franchise, si tu peux rendre au maître les mêmes services que moi. — Quels sont-ils ? — Garder la porte, et la nuit, défendre la maison contre les voleurs. — Me voilà tout prêt : car maintenant j’ai à souffrir la neige, la pluie, et je traîne au fond des bois une vie misérable.

Qu’il me sera plus facile de vivre à l’abri sous un toit, et de trouver un bon dîner sans me donner de mal ! — Viens donc avec moi. Chemin faisant, le loup voit le cou du Chien pelé par l’effet de la chaîne. Qu’est cela, ami ? — Rien. — Dis-le moi, je te prie. Comme on 2 OF s par l’effet de la chaine. — Comme on me trouve vif, on m’attache pendant le jour pour que je dorme quand luit le soleil, et que je puisse veiller dès que vient la nuit ; le soir, on m’ôte ma chaîne, et je cours où je yeux.

On m’apporte du pain, mon maître me donne des os de sa table, les valets me jettent quelques bons morceaux, et me laissent leur soupe dont ils ne se soucient guère. Ainsi, sans travailler, je me remplis le ventre. ?? Mais, dis-moi, si tu veux sortir, le peux-tu ? Pas tout à fait. — Jouis donc, mon ami, des douceurs que tu me vantes ; quant à moi, je ne changerais pas ma liberté contre une couronne. La Fontaine y a apporté son style qui donne un renouveau à la fable de Phèdre, cependant la morale bien qu’implicite reste la même, La liberté vaut toutes les richesses du monde. l y a tout de même quelques différences, La Fontaine à rallongé la fable,’ il ajoute aussi un devoir au chien: flatter ceux du logis, Phèdre ne lui avait donné que le devoir de garder la maison. La fable de phèdre possède cependant un vocabulaire plus adapté et compréhensible pour de jeunes personnes. La Fontaine s’est inspiré d’Esope comme De la Grenouille et du Boeuf. La Grenouille ayant un jour aperçu un Boeuf qui paissait dans une prairie, se flatta de pouvoir dev 3 OF s Grenouille ayant un jour aperçu un Boeuf qui paissait dans une prairie, se flatta de pouvoir devenir aussi grosse que cet animal.

Elle fit donc de grands efforts pour enfler les rides de son corps, et demanda à ses compagnes si sa taille commençait à approcher de celle du Boeuf. Elles lui répondirent que non. Elle fit donc de nouveaux efforts pour s’enfler toujours de plus en plus, et demanda encore une autre fois aux Grenouilles si elle égalait ? peu près la grosseur du Boeuf. Elles lui firent la même réponse que la première fois. La Grenouille ne changea pas pour cela de dessein ; mais la violence qu’elle se fit pour s’enfler fut si grande, qu’elle en creva sur-le-champ.

Cette fable d’Esope ne contient aucune morale explicite contrairement à son habitude, La Fontaine en rajoute donc une. Cette morale exprime assez explicitement le fait que tout le monde veut avoir plus que ce qu’il n’a. La Fontaine individualise plus ses personnages, dans la version d’Esope, la grenouille demande aux autres grenouilles si elle enfle assez, dans celle de La Fontaine on ne peut que supposer qu’elle demande à une de ses congénères lorsqu’elle dit « regardez-bien ma soeur ».

La Fontaine à aussi changer le titre de la fable ainsi  » de la grenouille et du boeuf’ devient « la grenouille qui veut se faire aussi grosse qu’un boeuf ». Une autre fable d’Esope dont La 4 OF S « la grenouille qui veut se faire aussi grosse qu’un boeuf’. Une autre fable d’Esope dont La Fontaine s’est inspiré : « la cigale t la fourmi », la version d’Esope est : C’était en hiver ; leur grain étant mouillé, les fourmis le faisaient sécher.

Une cigale qui avait faim leur demanda de quoi manger. Les fourmis lui dirent : « Pourquoi, pendant l’été, n’amassais- tu pas, toi aussi, des provisions ? – Je n’en avais pas le temps, répondit la cigale : je chantais mélodieusement. » Les fourmis lui rirent au nez : « Eh bien ! dirent-elles, si tu chantais en été, danse en hiver. » Cette fable montre qu’en toute affaire il faut se garder de la négligence, si l’on veut éviter le chagrin et le danger

Esope a une morale explicite qui n’est pas dans la version de La Fontaine, cependant La Fontaine a dévelloppé la fable d’Esope et y a cette fois encore individualisé les personnages, il n’y a donc cette fois qu’une fourmi et non plus plusieurs, La Fontaine a aussi versifié les fables d’Esope. Cette fable, tout comme celle de Phèdre vue précédemment, après réecriture de La Fontaine, possède un vocabulaire plus complexe. Conclusion. La Fontaine s’est donc inspiré de nombreux auteurs principalement antiques mais son modèle principal reste Esope. S OF s