les cultures de l’âge industriel

Les cultures de l’âge industriel chapitre 18 Les changements culturels l’évolution de la culture populaire nouveau prolétariat urbain perd son héritage culturel d’origine rurale (patois, folklor dautres formes de c chansonniers issus d temps des cerises, 1 fin XIXe la chanson re concerts. aptiste Clément, Le p g écialistes = café- marchandisation de la culture, public bourgeois des cabarets parisiens (le Chat Noir), tavernes londoniennes ou cafés viennois. Amélioration (légère) du niveau de vie des classes populaires – nouveau marché de consommation culturelle.

La mode atteint les milieux modestes: développement des bazars Angleterre, 1 820), grands magasins (France, second empire), et de la publicité. Nouveaux loisirs: bals populaires (caboulots et guinguettes), Fêtes foraines et cirques, trains de plaisance, courses et paris, football (Angleterre 1880), cinéma ( Méliès).. extension de l’instruction dans la plupart des pays, recul de l’analphabétisme + apparition d’une presse et de romans bon marchés = développement de la lecture après 1850. ulture de l’élite touche un public plus large (développement des classes moyennes) l’enseignement supérieur ne suit pas la poussée démographique es «couches nouvelles», il reste malthusien (restreint) et aristocratique. En revanche, multiplication des institutions culturelles (musées, bibliothèques, théâtres lyriques (l’Opéra de Paris), salons, expositions internationales ( première expo universelle: Londres, 1851 revues littéraires et artistiques, quotidiens de qualité (Le Times). ublic cultivé sensible aux innovations dans le domaines scientifique, mais conservateur et académique dans le domaine artistique et en littérature. Société bourgeoise morale voire puritaine. Procès contre les écrivains dont la vie ou les œuvres emblent scandaleuses ( Baudelaire, Flaubert, Oscar Wilde… ). Les tableaux de Courbet ( refusé à l’exposition universelle de 1855) et de Millet ( le «calomniateur des campagnes») font scandale sous le second empire, alors que l’on glorifie les scènes militaires de Meissonier.

Création du «salon des refusés», 1863, favorisé par Napoléon III, ou figure le déjeuner sur l’herbe. La plupart des peintres d’avant-garde connaissent la misere (Van Gogh ne vend qu’une seule toile de son vivant), les impressionnistes sont l’objet de railleries. Même conformisme en sculpture, architecture et musique. Manifeste contre le projet de la tour Eiffel signé par Garnier, Gounod, Maupassant, etc. Copéra de Wagner est sifflé, Rodin est qualifié de fumiste. Évolution lente du goût du public, artistes reconnus tardivement. Disparition du mécénat royal avec Louis Il de Bavière.

Rares mécènes bourgeoise Pour subvenir à leur besoins, les artistes doivent se conformer aux normes académiques ou au goût du public. Vie de bohème des novateurs, rupture avec le monde bourgeois. L’Art entre d 2 OF s L’Art entre dans les circuits de l’économie capitaliste. Loi du marché, souci de rentabilité, côte, collectionneurs. Paris, premier centre culturel devant Berlin, Munich, Vienne, Saint- Pétersbourg et Milan. Les courants littéraires et artistiques La réaction anti-romantique – première partie du siècle: classicisme VS romantisme – encore des adeptes de ces deux courant après 1850 ( Ingres, Brahms… , – fin du romantisme avec Les misérables de Victor Hugo, 1862, et Delacroix (mort en 1863). Persistance dans la musique avec Liszt, Wagner ou Verdi. subjectivisme, abus du lyrisme et excès d’imagination = réaction de rejet du romantisme dès le milieu du XIXe. Nouvelle doctrine (Théophile Gautier, Émaux et Camées, 1 852) : ‘art pour l’art, perfection de la forme et culte de la beauté, exclusion des sentiments de l’artiste. École des Parnassiens (Leconte de Lisle, 1866) et symbolisme ( annoncé par Baudelaire, Les fleurs du mal, 1857; s’épanouit avec Rimbaud et Verlaine).

Courant réaliste = principale réaction anti-romantique, description «scientifique» de la réalité, en dehors de toute convention esthétique ou sociale. Gustave Courbet, les casseurs de pierre, 1849; manifeste réaliste, 1855. Art démocratique, art vivant. La peinture réaliste de développe dans toute l’Europe jusque dans es années 1870, notamment dans les pays germaniques. Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857 = maître incontesté du courant réaliste. Daudet, Zola, George Eliot, Dostoïevski (Crimes et châtiments, 1866). Au théâtre: Ibsen. Zola pousse à l’extrême le réalisme en appliquant 3 OF s expérimentales.

Nouvelle école: le naturalisme, scientifique (observation et expérimentation) mais aussi social ou moral (dénonce les maux de la société bourgeoise). Fresque des Rougon-Macquart (1871-1895). approche scientifique de l’histoire (Fustel de Coulanges), développement des sciences annexes (archéologie, aléographie… ). une science nouvelle: la sociologie (Émile Durkheim, 1890). La révolution impressionniste années 1860: révolution culturelle de l’art moderne: l’impressionnisme. nom donné par la critique en 1872, suite à un exposition de jeunes peintres contestataires ou figurait impression au soleil levant ( Claude Monet). ?salon des refusés» de 1 863, précurseurs de Le déjeuner sur l’herbe (Édouard Manet) scandalise la société parisienne. volonté de rendre une atmosphère plutôt que de peindre une réalité (ce que fait déjà la photo). – fin du second Empire: Degas, Monet, Renoir, Sisley, Pissaro, Cézanne… influence des travaux scientifiques sur la lumière, morcellement des touches, division des tons, bannissement du nolr… manière de peindre incomprise par le public, indifférence ou hostilité. thèmes empruntés à la révolution industrielle ou a la culture populaire (Le moulin de la galette, Renoir, 1876). – années 1890, Toulouse-Lautrec (disciple de Degas), peintures de café-concerts dernière expo des impressionniste: 1886; le groupe de divise. naissance du pointillisme, Georges Seurat, 1884. rejet de l’impressionnisme Cézanne évolue vers une peinture éométrique, avant-garde t Van Gogh. 4 OF s thèses qui soulignent les limites de la science et qui insistent sur le rôle de l’intuition: celle d’Henri Bergson ( 1 889) et celle de Maurice Blondel (1893). enouveau spiritualiste dans les milieux intellectuels, retour au catholicisme. mouvement symboliste en littérature, peinture et musique (Mallarmé, Paul Valéry, Debussy, Gauguin). se rattache aux symbolistes deux petites écoles, le groupe de Pont-Aven et les Nabis, ainsi que de brillantes personnalités: Klimt et Munch (Le cri, 1893), un des précurseurs de l’expressionnisme. En marge du symbolisme se développe la peinture postimpressionniste, le douanier Rousseau, Toulouse- Lautrec…

Cézanne et Van Gogh annoncent déjà l’expressionnisme, le fauvisme et le cubisme du début XXe. Les lettres et les arts à la fin du XIXe siècle. -pas de courants dominants, variété d’écoles, de mouvements… +fortes individualités. -développement d’une littérature nationale (Tolstoï,Tchekhov et Dosto-levski en Russie) voire nationaliste (Maurice Barrès, Les déracinés, 1897; Rudyard Kipling, Le livre de la ungle, 1894-1896). -fin de la suprématie allemande (et italienne) en musique ? artir des années 1 870= développement de nombreuses écoles nationales.

Essor d’une grande musique russe, réveil de la musique française (Saint-Saens, Debussy)… -rupture tardive avec l’académisme en sculpture: puissance évocatrice de la sculpture de Rodin. -plus tardif encore en architecture ou l’on pastiche les anciens styles (néo byzantin, néo baroque, etc). La tour eiffel, clou de l’exposition universelle de paris en 1889. La révolution vient d’outre atlantique avec les premiers gratte-ciels à Chicago, fin des années 1880. Triomphe de l’art nouveau à la fin du siècle. S OF s