Commentaire Thomas More L’utopie

Oral L’utopie Thomas More L’utopie est un roman politique et social contenant deux partis ecrit part Thomas More, publiee en 1516. Thomas More est nee en 1478 et est mort en 1535 a Londres. Il etait un juriste, historien, philosophe, humaniste, theologlen et homme politique anglais. Cetait un grand ami d’Erasme_ Il a etait emprisonner, apres avoir demissioner de sa charge en 1532 car il a desavouer le divorce du Roi et a refuser de cautionner l’autoriter que s’etait procurer celui ci en matiere religieuse, puis, devant la persistance de son attitude, il a etait executer comme « Traitre ».

L ‘Utopie st sa seule oeuvre principale. Le texte originale a etait ecrit en Latin. Le therme Uto Cest un systeme pa organisation rationell md p g Je vais vous presente qui propose d’abord eale ou virtuelle. me repose sur une us des citoyens artie de l’Utopie e de son epoquede son époque puis un modèle idéal. Cet extrait présente un aperçu assez précis de ce qu’est lloeuvre de Thomas More. En effet, on se rend compte que l’utopie a une visée argumentative. Elle contient également les thèmes de la pensée humaine.

Nous allons etudler lerement, le paragraphe central (3ème paragraphe) souligne la isée argumentative du texte 2ement, les thèmes de la pensée humaniste dans ce Sv. ‘ipe to texte Et enfin, Le ton du dernier paragraphe Tout d’abord, le paragraphe central souligne la visée argumentative du texte. En effet, ce paragraphe de transition propose un jeu de questions/réponses entre l’auteur et son interlocuteur, mis en valeur par la situation d’énonciation : le narrateur/auteur Thomas More s’adresse à la première personne : ‘Vous me comprendrez ».

De plus, le présent du discours et de vérité générale sont utilisés. Ce sont des temps du discours qui ont une valeur argumentative. Ce paragraphe permet la transition entre une première et une seconde partie. La première partie, composée des deux premiers paragraphes, présentant la société de l’utopie • c’est une partie descriptive. La seconde partie, le paragraphe 4, propose une réponse ? l’objection et une critique de la société contemporaine.

La visée argumentative du texte est annoncée par des tendances argumentatives dans la première partie comme l’emploi de connecteurs « non mais » : ces deux connecteurs sont en corrélation et permettent de réfuter une première idée pour mettre en relief la seconde ; pour » et « afin que » ont une valeur de but ; « en effet » a une valeur de cause , « mais » et « au contraire » ont une valeur d’opposition ; « si » a une valeur hypothétique ; « comme » a une valeur comparative. ou comme des exemples concrets, on peut le voir dans le paragraphe deux : exemple des Jeux. u bien comme le vocabulaire qui a une connotation morale • « gâcher », « excès », « paresse », « quelques bo 2 OF s bien comme le vocabulaire qui a une connotation morale : « gâcher », « excès », « paresse », « quelques bonnes occupations », « qui convient le mieux », « tentées », « spéculation », « zèle », « félicité », servir », « absurdes et dangereux », ‘Vices et vertus ». Ce vocabulaire du jugement moral donne une orientation axiologique, c’est-à- dire morale à l’ensemble du texte.

Ensuite, Les thèmes de la pensée humaniste dans ce texte. Donc on peut dire que cette ile correspond à la pensée humaniste car ses structures sociales sont faîtes pour permettre le bonheur des gens, et c’est justement ce que cherchent les humanistes. On voit la liberté de choix laissée aux citoyens, ce qui donne le champ lexical de la liberté : « libre », « à sa guise », « puissent s’adonner », « choisissant », « leur choix », « heures libres », « librement », heures de loisirs », « accessible à tous ».

Mais aussi, l’importance des jeux et surtout pas des jeux de hasard : « les dés et tous les jeux de ce genre, absurdes et dangereux ». Mais au contraire on préfère des jeux éducatifs, soit qui exercent le raisonnement logique soit la conscience, la morale des citoyens : « la musique », « deux divertissements qui ne sont pas sans ressembler avec les échecs », « bataille de nombres ». Et enfin, l’importance capitale de l’éducation l’education est généralisée comme le prouvent l’emploi du présent ’emploi d’indéfinis : « on », « tous », « la plupart » ,

Et I »emploi des pluriels qui est abondant. Cette société idéale est construite pour la majorité des ge 3 OF s l »emploi des pluriels qui est abondant. Cette société idéale est construite pour la majorité des gens. D’ailleurs on a des généralisations et un vocabulaire qui renvoie à la majorité. C’est aussi une éducation qui laisse la place aux disciplines artistiques comme « la musique » et c’est une éducation qui apporte de l’importance a la réflexion sur l’état.

Une journée réglée par le travail comme le montre le vocabulaire de l’organisation, de la planification horaire : « les heures omprises entre », « libéré de leur métier », « ces heures de loisir », « chaque jour », « avant le début du jour », « ces heures libres », « après le repas du soir », « on passe une heure », « l’été », « l’hiver », « cette courte journée de travail » (voir la lettre de Gargantua qui exprime les idées humanistes : le savoir que Pantagruel doit acquérir est plus que complet, il est encyclopédique).

Enfin, pour terminer, le ton du dernier paragraphe, il est assez violent, péremptoire (=autoritaire) car le sujet est scandaleux, donc on parle de registre polémique. Il y a des attaques très ettes de la société contemporaine de Thomas More. Il oppose la société de l’ile de l’Utopie avec celle des autres peuples par comparaison, en prenant un exemple précis : celui de l’organisation du travail où chez les Utopiens, le travail est planifié.

La comparaison est un élément de l’argumentation. On peut y trouver un lexique péjoratif et reprise du thème du grand nombre comme : Lexique pejoratif : « inactive », « ronflent », « oisive 4 OF S reprise du thème du grand nombre comme : Lexique pejoratif : « inactive », « ronflent », l’oisive », « trouve », « ceux qu’on appelle » (mise à distance et remise en cause de eur fonction, c’est méprisant), « valetaille », « lie de faquins », « inventent ».

Thème du grand nombre : « abondance », « excès », l’importante fraction de population », « presque totalité », « moitié de l’humanité », « combien nombreuse et combien oisive », « tous les riches », « nombreux », « trouve », plus les pluriels. Mais ce n’est pas tout, la structure du paragraphe imite l’emportement de la colère. on peut y voir la presence d’anaphore :comme « ajoutez ». Des répétitions : « ceux qu’on appelle Mais aussi l’emploi de construction accumulative : « et de ceux qu’on appelle et surtout les propriétaires et les mendiants obustes et bien portants et vous trouverez ».

Ce paragraphe qui s’inscrit dans un registre polémique montre bien qu’une utopie comprend aussi une attaque vigoureuse des inégalités dans la répartition des tâches et des formes de parasitisme de la société du temps : « hommes qui ronflent », « prêtres’ , « nobles », « valets », « mendiants ». Ainsi, cet extrait présente un idéal humaniste de société, qui met en cause l’organisation et la hiérarchie sociale des autres peuples, cles-à-dire des nations européennes. Il constitue une argumentation narrative et polémique. comme l’a fait Rabelais en 1534 avec Gargantua S OF s