Commentaire Erasme, Essai sur le libre arbitre

Volonté de mettre fin la papauté. Elle va do d’ailleurs pour réfute qu’il rédige cet ouvra lui l’homme ne peut Commentaire Erasme, Essai sur le libre arbitre Premium By Anne-Saarah-Smile RH8apR 16. 2015 5 pages 1 -Erasme, Essai sur le libre arbitre, 1524 Introduction : Les nombreuses querelles religieuses du XVIe ont conduit plusieurs penseurs à communiquer leur point de vue en la matiere. Érasme, théologien hollandais de renom, fait ainsi publier son Essai sur le libre arbitre en 1524. L’Europe est alors agitée par le vaste mouvement de remise en question de la Réforme.

Réformez vaste mouvement européen issu de la wipeta View next page thès pr l’autoritarisme de stantisme. ) Cest rmateur célèbre destination, selon oir été au préalable choisi par Dieu. Pour Erasme c’est le libre arbitre de tout homme qui joue dans la question du salut. Comment Erasme procède- t-il dans ce passage pour discréditer son adversaire ? Nous étudierons tout d’abord l’art de l’argumentation de l’auteur puis nous considèrerons l’enjeu du passage. I-L’art de l’argumentation de l’auteur a)Le rôle de la Bible dans l’argumentation Questionl : A quel ouvrage l’auteur emprunte-t-il ses arguments?

Quels sont-ils? Quel procédé utilise-t-il ? Deutéronome, la première citation est celle du chapitre 4 de la Genèse aux versets 6 et 7 comme signalé à la ligne 4. Il s’agit ici de l’épisode où Cain est confronté à un choix que Dieu lui propose. Les deux autres citations sont empruntées au cinquième livre de la Bible, le Deutéronome et apparaissent aux lignes 1 3/14 du texte et 20/21 du texte. C’est Moise autre héros biblique qui est placé ici devant la nécessité de faire un choix proposé par Dieu.

Il s’agit à chaque fois de moments graves de l’histoire biblique qui confrontent les protagonistes Adam t Eve (ligne 1 «nos premiers parents»), Cain (ligne 5), Moïse (ligne 13) à des choix qui vont engager leur destin et celui de l’humanité. A chaque fois il s’agit de situations où l’on doit choisir entre des directions opposées comme l’indiquent les termes de la ligne 6 répétés à la ligne 22 et qui trouvent le même écho avec les contraires de la ligne 13 «bénédiction»/«malédiction» de la ligne 30.

Chaque ép sode permet de voir l’étendue de la liberté humaine mais aussi les lourdes responsabilités de cette liberté. Erasme accumule ici les exemples pour emporter l’adhésion. En citant insi les passages bibliques c’est comme s’il s’effaçait pour laisser la Bible, Dieu lui-même parler comme le manifeste l’attaque du texte ligne 1 «Dieu avait donc proposé» et les expressions de la ligne 4 «Dieu parle ainsi à Cain et de la ligne 12 Dieu avertit Moise. ) Un raisonnement (suite de propositions liées les unes aux autres pour aboutir à une concl 2 OF s b) un raisonnement (suite de propositions liées les unes aux autres pour aboutir à une conclusion) par l’absurde Question 2: De la ligne 13 à la ligne 20, Quel type de raisonnement emploie Erasme? A quel autre endroit du texte rouve-t-on un raisonnement identique? Dans les deux cas cités Erasme utilise le raisonnement par l’absurde pour discréditer la thèse adverse. Il choisit pour cela un exemple qu’il introduit sous la forme d’une analogie. la ligne 18 il explique dans quelle situation se trouverait Ihomme s’il n’était pas libre de choisir. «Cest comme si l’on amenait quelqu’un à un carrefour en lui disant : « Vous voyez ces deux routes, prenez celle que vous voudrez ! » et s’il ny en avait qu’une libre ’emploi du conditionnel et le terme «ridicule» de la ligne 16 («Il serait ridicule») viennent souligner encore l’absurdité d’une telle osition. Dans le dernier paragraphe, la même manière de procéder est utilisée avec à nouveau le choix d’un exemple qui montre combien la doctrine de la prédestination est impensable.

L encore, le conditionnel est utilisé pour manifester l’improbabilité dune telle situation ligne 35 «L’homme se trouverait [… l» On peut, dans ces extraits, souligner l’emploi du style direct et de la ponctuation exclamative qui animent ici un débat qui risquerait d’être moins vivant sans ces procédés. c)Les étapes du raisonnement Question 3 : Relevez les étapes successives de la démonstration t sa progression. A côté de ces procédés on peut encore remarquer qu’il ny a p 3 OF s démonstration et sa progression.

A côté de ces procédés on peut encore remarquer qu’il n’y a pas une succession d’arguments dans la démarche de l’auteur mais une énumération d’exemples tirés de la Bible. Cette énumération apparaît à travers les formules «De la même manière (ligne 4), «Dans le même sens (ligne 12) et «Le Deutéronome ajoute (ligne 20) qui introduisent les exemples cités. Pour chacun d’eux l’auteur ne manque pas den tirer les conséquences comme le prouvent les termes «donc» (ligne 8), et il montre» (ligne 19) ainsi que la question rhétorique de la ligne 14/15 «Peut-on parler plus clairement ».

Erasme finit sa démonstration avec l’explication d’un terme clef dans la citation qu’il vient de donner et implique le lecteur dans le constat qu’il fait lorsque à la ligne 32 il dit : « On retrouve encore ici Le pronom personnel «on» inclut ainsi le lecteur. Cette Interpellation du lecteur conduit à s’interroger sur l’enjeu du passage. Il- L’enjeu du passage a)LJn enjeu idéologique Question 4 : Que cherche à démontrer Erasme? Quel terme récurrent l’exprime? Quel est l’enjeu déologque de ce passage? Quelle thèse est réfutée?

En procédant à cette démonstration Erasme se montre optimiste quant à la nature humaine. Sil accepte le fait que Pêtre humain soit touché par le péché originel, il refuse cependant le fait qu’il soit incapable de faire le bien. Pour lui il a été doté du libre arbitre, il a la possibilité de choisir entre le bien et le mal. Cette vision de l’homme 4 OF S il a la possibilité de choisir entre le bien et le mal. Cette vision de l’homme l’amène ainsi à utiliser le verbe « choisir » à maintes reprises dans son texte (1. 2, 8, 9,16, 31, 32,37) et à contrer la osition du réformateur Luther.

Question 5 : Quels sont les aspects de ce texte caractéristiques de l’humanisme ? Cette position de l’auteur ainsi que sa démarche font de ce texte un texte humaniste. En effet on notera que comme les humanistes Erasme pratique le retour aux textes fondateurs avec la lecture ici de la Bible. Il adopte aussi la démarche humaniste en ne séparant pas citation et commentaire du texte utilisé pour tenter de gagner le lecteur à son point de vue, De même sa foi en l’homme, en sa capacité de choisir reflète l’humanisme. Cette attitude était commune à d’autres penseurs du XVIe siècle. Conclusion .