L’INVASION AMÉRICAINE EN IRAK Depuis quelques décennies, le Moyen-Orient est sans cesse au cœur de plusieurs conflits d’intérêts. En fait, l’Irak est l’un des pays qui ont subi le plus de conflits dans cette région due aux 3 guerres du Golfe auxquelles ils ont été des acteurs principaux. La troisième guerre du Golfe, qui est en fait l’invasion américaine en Irak qui s’est produit en 2003, est un conflit mitigé puisque plusieurs croient que l’invasion est justifiée et d’autres sont d’avis contraire.
En fait, nous verrons dans ce travail un bref historique de la guerre en Irak ainsi que les prescriptions de la Charte de ‘ONU quant à l’intervention militaire des États et des Organisations internationales dans un pays. Ensuite, les raisons qui ont poussé l’inte Finalement, nous ve sondages d’opinion q 0 Swipe Io v ak seront énoncées. insi que les Ion amencalne en Historique de la guerre d’Irak Tout d’abord, la guerre des États-Unis contre l’Irak persiste depuis bon nombre d’années, mais elle a atteint son paroxysme le 11 septembre 2001, alors que les États-Unis ont été attaqués par des terroristes.
En effet, ces kamikazes ont frappé le cœur financier de cette puissance mondiale en dérivant des avions sur les tours umelles. Suite à cet événement d’une grande envergure, les Américains ont déclaré la guerre à l’Afghanistan puisque le réseau terroriste responsable, Al-Qa-lda, était en place dans ce paysl . Après de nombreuses recherches, les États-Unis n’ont réussi ? trouver Ben Lade to next page Laden, le cerveau de ces attentats, que le 1er mai 20112. À la suite de ces attentats, le président de l’époque, George W.
Bush, dans sa quête contre le terrorisme et les pays qui le soutiennent, affirme que l’Irak se situe dans l’Axe du ma13 b. Pendant Pété 2002, l’Irak avait accepté de reprendre la tâche e désarmement que l’ONU avait établie à la suite de la guerre du Golfe. Pendant ce même temps, les États-Unis menaçaient Bagdad d’intervenir dans leur pays à titre de mission préventive puisqu’ils sont persuadés que l’Irak possède des armes de destruction massive » À l’automne de la même année, l’ONU allouait à l’Irak la chance de se débarrasser des armes de destruction massive dont l’ONU croyait qu’il possédait5.
Par contre, en 2003, les États-Unis et la « Coalition of the Willing », coalition qui participe dans un conflit quand le Conseil de sécurité de l’ONU ne réussit pas à obtenir l’unanimité dans la création ‘une mission de paix6, décident d’intervenir en Irak. En fait, les États-Unis, l’Angleterre et la Coalition of the Wiling forment des troupes et envoient près de 300 000 soldats sur le sol Irakien afin de prendre en charge la gestion du pays.
Plus de 98 % de ces hommes étaient des soldats américains et des Britanniques7. Finalement, c’est le commencement de l’opération Iraqi Freedom visant à mettre fin au régime de Saddam Hussein qui perdurait depuis 24 ans8. Principes du chapitre VII de la Charte de l’ONU Tout d’abord, selon les principes du chapitre VII de la Charte de ‘ONU, le Conseil de sécurité doit d’abord constater qu’il y une menace contre la paix.
Ensuite, il peut convoquer les parties ? adopter les solu 20 qu’il y une menace contre la paix. Ensuite, il peut convoquer les parties à adopter les solutions provisoires que le Conseil considère essentielles et souhaitables9. Si le pays n’exécute pas ces mesures provisoires que le Conseil lui a proposées, le Conseil peut décider des mesures non armées que les membres du Conseil peuvent adopter afin que les décisions prises par l’ONU soient acceptées et se concrétisent dans le pays en question.
Par xemple, l’interruption des relations économiques, l’interruption des communications par moyens de transport ainsi que l’arrêt des relations diplomatiques sont des mesures non armées que les membres du Conseil peuvent adopter envers ce pays10. Par contre, si ces mesures non armées ne sont pas jugées efficaces par le Conseil de sécurité, il peut entamer, par n’importe qu’elle force armée, l’action qu’il croit indispensable afin que la paix et la sécurité internationale soient rétablies.
Selon l’article 42 de la Charte de l’ONU : Cette action peut comprendre des démonstrations, des mesures de blocus et d’autres opérations xécutées par des forces aériennes, navales ou terrestres des Membres des Nations Unies 1 1 En fait, selon la Charte, aucun État ne peut utiliser la force armée contre un autre État, sauf en cas d’agression où l’État a le droit ? la légitime défense12. Dans ce cas, le Conseil peut intervenlr ? tout moment et de n’importe qu’elle façon afin d’entretenir ou restituer la paix et la sécurité internationale.
Par contre, si un État membre des Nations Unies sent qu’un autre État va fagresser, il doit d’abord faire approuver ce qu’il avance par le Conseil de sécurité afin qu’il prenne les mesu oit d’abord faire approuver ce qu’il avance par le Conseil de sécurité afin qu’il prenne les mesures jugées nécessaires au maintien de la paix et de la sécurité internationalel 3. Raisons qui ont poussé l’invasion américaine en Irak Comme nous l’avons vu précédemment, une des premières raisons de l’invasion américaine en Irak est que le gouvernement américain est persuadé que l’Irak détient des armes de destruction massive.
En fait, le secrétaire d’État de l’époque, Colin Powell, affirmait dans un discours dédié au Conseil de sécurité en 2003 qu’il a rencontré un témoin qui disait avoir supervisé ‘importation de camions destinés à l’installation mobile de production d’agents biologiques14. De plus, un rapport de la CIA indiquait que l’Irak poursuivait ses projets d’armes chimiques ainsi que le développement et la production de missiles. Ce même rapport de la CIA indique que l’Irak aurait essayé d’obtenir de l’uranium du Niger dans le but de poursuivre la production de missilesl 5. ar contre, après plusieurs recherches des membres de l’UNMOVlC et d’autres membres de la CIA, aucune arme de destruction massive telle que des agents biologiques ou chimiques n’a été retrouvée en Irak. Le 6 octobre 2004, l’Irak Survey Group, qui devait enquêter sur la détention d’armes de destruction massive en Irak, rédige un rapport négatif quant à cette accusation faite par les États-Unis16. De plus, pour la question de l’uranium acheté au Niger, Joseph C. Wilson, un membre de la CIA n’a découvert aucun lien entre l’uranium du Niger et Saddam Hussein17.
D’un autre côté, il est très difficile, même en temps qu’agent infiltré, de découvrir qu’il y a réelleme 4 20 côté, il est très difficile, même en temps qu’agent infiltré, de découvrir qu’il y a réellement une production d’armes de destruction massive en Irak puisque, s’ils en possédaient éellement, l’Irak devait avoir un réseau très organisé afin de cacher la production de ces armes. Ensuite, l’une des raisons qui ont poussé les États-Unis à entrer en guerre contre l’Irak est sans aucun doute la croyance d’un lien entre Al-Qaïda et Saddam Hussein. ? la suite des événements du 11 septembre 2001, les États-Unis ont fait approuver au Conseil de sécurité de l’ONU le droit de répliquer contre les attentats terroristes qui ont détruit le cœur financier des États-Unis. De ce fait, les États-Unis ont déclaré la guerre en Afghanistan afin de se venger du cerveau du groupe d’Al-Qaida qui était tenu esponsable de ces attentats, Ben Laden. Dans cette guerre américaine contre le terrorisme, Paul Wolfowitz, adjoint au secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, est persuadé qu’il existe un lien entre Saddam Hussein et Al-Qaïdal 8.
En fait, lui et George W. Bush affirment que la sécurité de la démocratie aux États-Unis est mise en danger par l’hostilité des « États Voyous » et des organisations terroristes19. Cest pourquoi ils croient qu’ils doivent agir en Irak afin de prévenir les hostilités de ce pays qu’ils croient dangereux dû au gouvernement de Saddam Hussein. D’après George W. Bush, l’Irak entraînerait des membres ‘Al-Qaida à la création de bombes, de poisons ainsi que de gaz mortels20.
Bref, les États-Unis sont apeurés depuis l’attentat terrorisme contre les deux tours du World Trade Center en 2001 C’est pourquoi le président Bush affirme qu’il se lance s 0 deux tours du World Trade Center en 2001. Cest pourquoi le président Bush affirme qu’il se lance dans une « Global war of terror » afin de contrer ce problème mondia121. Dans un même sens, une autre raison qui a suscité les États- Unis d’entrer en guerre avec l’Irak est Pinstauration d’un système démocratique en Irak.
En fait, la démocratie semble favorable ux États-Unis puisqu’ils croient qu’un régime démocratique apporte moins de violence qu’un régime autoritaire. En fait, les néoconservateurs des États-Unis croient que d’instaurer un régime démocratique en Irak limiterait les risques de développement du terrorisme au Moyen-Orient22. Selon un conseiller des États-Unis, le Moyen-Orient est une région dysfonctionnelle qui a besoin d’un changement impératif23. Comme Saddam Hussein exerce un régime autoritaire au sein de l’État, les États-Unis veulent s’en débarrasser afin d’instaurer une démocratie en Irak.
Opinion publique sur l’invasion américaine our l’invasion américaine D’abord, un argument géostratégique de la guerre en Irak prouve que quelques personnes sont en faveur de l’invasion américaine en Irak. En fait, si les États-Unis s’allient avec l’Irak. qui possède une grande réserve de pétrole, ils auront une meilleure position stratégique au Moyen-Orient et pourront bénéficier de l’avantage économique de cette grande ressource naturelle tel que le pétrole. Sur ce point, le président George W.
Bush explique que les États-Unis doivent avoir la mainmise sur le pétrole au Moyen- Orient afin d’empêcher que le pétrole tombe dans les mains des roupes terroristes24. Dans ce même article, il explique que les États-lJnis se doivent d’inst 6 0 États-Unis se doivent d’instaurer un gouvernement qui, au lieu de donner de l’aide aux groupes terroristes, va combattre contre ces groupes. De cette façon, s’ils enlèvent Saddam Hussein du pouvoir ils pourront mettre en place un gouvernement proaméricain afin que celui-ci les aide à combattre les groupes terroristes au lieu de les cacher.
D’un autre côté géostratégique, certains fervents de l’invasion américaine en Irak sont persuadés que les États-Unis ont bien agi en déclarant la guerre à l’Irak puisqu’ils croient en une enace au Moyen-Orient. D’abord, ils estiment que si les États- Unis s’allient avec ce pays, ils pourront avoir un œil sur d’autres pays faisant partie de « l’Axe du mal » évoqué par George W. Bush25. Comme les États-Unis et l’Irak n’ont jamais eu de bonnes relations diplomatiques avec l’Iran, cette alliance permettrait de surveiller l’Iran qui est depuis plusieurs années en quête de la bombe atomique.
Aussi, les États-Unis pourraient surveiller le Pakistan qui est d’une très grande instabilité politique depuis plusieurs années. En fait, cette présence américaine en Irak serait ne politique d’assurance contre toute menace provenant des extrémistes iraniens, pakistanais et ceux provenant de l’Arabie Saoudite26. Aussi, plusieurs partisans de cette guerre croient que l’invasion américaine en Irak a permis aux États-Unis de se faire une certaine place sur la scène publique.
Cette opinion vient particulièrement des partisans américains de la guerre en Irak. En fait, certains expliquent que les ennemis des États-Unis les connaissent mieux et les respectent dava fait, certains expliquent que les ennemis des États-Unis les connaissent mieux et les respectent davantage suite à la éclaration de l’invasion américaine en Irak27. Selon cette idée, les gens pourraient craindre davantage que les États-Unis décident de se mêler d’un autre conflit pour y changer la politique intérieure de celui-ci.
De plus, certains nationalistes, tels que Dick Cheney et Donald Rumsfeld, soutiennent que cette invasion permet de : « prévenir la résurgence d’une puissance de taille à se mesurer aux Etats-Unis28 Dans un même sens, un pays aurait peur de confronter les États-Unis sur une décision dont ils soutiennent fortement, donc ne se mesurerait pas à la puissance mondiale que sont les États-Unis. Contre l’invasion américaine D’abord, plusieurs personnes sont contre l’invasion américaine en Irak puisque les raisons de cette invasion vont à l’encontre des principes de la Charte de l’ONU.
En premier lieu, avant la déclaration de cette guerre, un conflit persistait au sein de Conseil de sécurité de l’ONU. En fait, les États-Unis soupçonnaient l’Irak d’avoir en sa possession des armes de destruction massive et voulaient que l’ONU intervienne par la force au sein de cette État puisqu’ils croyaient que les 12 ans de l’inspection et de résolutions onusiennes dans ce pays n’avaient pas eu de résultat oncret29. Par contre, l’ONU a décidé de donner une dernière chance à Flrak de mettre en place cette résolution.
Par la suite, les Américains, choqués de voir que PONIJ, principalement la France, la Russie et la Chine, n’arrivaient pas à un consensus de lutte par la force en Irak, ils décidèrent avec la Coalition of the Wilin un consensus de lutte par la force en Irak, ils décidèrent avec la Coalition of the Wiling et les Britanniques d’intervenir en Irak. Cette décision rejette la résolution de l’ONU puisque tout État doit avoir raccord de l’ONU avant d’intervenir militairement dans un autre État30.
Aussi, les États-Unis ont envahi l’Irak sous prétexte de se sentir menacés par l’Irak, mais aucune agression n’a été approuvée par le Conseil de sécurité. En fait, aucune preuve ne pouvait être émise puisque les États-Unis sont intervenus en Irak parce qu’ils voulaient prévenir la menace qui, pour eux, leur semblait imminente. Plusieurs détracteurs croient donc que les États-Unis auraient dû attendre le feu vert des Nations- Unies avant d’intervenir puisque l’ONU a été mise en place afin dassurer la paix et la sécurité de la communauté internationale.
Aussi, plusieurs détracteurs de l’invasion américaine en Irak énoncent que les États-Unis ont envahi l’Irak dans le but de s’emparer des ressources de pétrole dans ce pays En fait, l’or noir s’avère être une bonne ressource économique qui pourrait intéresser grandement les Américains puisque ce pays possède 112. 5 milliards de barils de pétrole, soit 11 % de la réserve mondiale31. Selon certains auteurs, les États-Unis chercheraient à être les premiers à bénéficier de ce riche gisement de pétrole, inexploré en Irak, à un faible prix. En fait, M.
Telling, un spécialiste du pétrole, affirme de ce riche gisement naturel : « À terme, cela ‘a aucun sens pour les compagnies occidentales de dépenser d’immenses sommes à l’exploration du pétrole devant les côtes de l’Angola et d’y travailler à des centaines de mètres de prof l’exploration du pétrole devant les côtes de l’Angola et dy travailler à des centaines de mètres de profondeur sous la mer, alors qu’il y a un gigantesque champ pétrolifère de 40 milliards de barils à la surface en Irak32 De cette affirmation, on peut comprendre que l’exploitation des réserves en Irak coûterait bien moins cher que toutes autres explorations de pétrole, donc l’enjeu économique du pétrole irakien serait très important dans ette guerre. C’est pourquoi les États-Unis nous auraient caché leur principal intérêt dans cette guerre contre l’Irak afin d’être les premiers à pouvoir en bénéficier. De plus, quelques auteurs croient que l’acquisition du pétrole est le but réel de cette guerre en Irak puisque Bush est arrivé au pouvoir grâce à de grandes ressources financières des multinationales33 ou celles-ci tirent des profits exorbitants du pétrole dans plusieurs secteurs tels que le transport, l’extraction et la commercialisation.
Comme les réserves de pétroles commencent à devenir de plus en plus rares, et qu’elles sont inancées par ces multinationales en soif de cette précieuse ressource, Bush voulait avoir la mainmise sur ces sources bénéfiques de pétrole au Moyen-Orient34. Aussi, comme tous les pays industrialisés sont tournés vers le pétrole, et que l’économie des États-Unis s’affaiblit de jour en jour, ils doivent s’approvisionner de cette ressource populaire et ainsi s’assurer d’avoir les plus bas prix en ce qui concerne le pétrole. D’un autre côté, certains croient qu’on peut considérer que les Américains veulent avoir un contrôle sur le pétrole de l’Irak afin d’avoir des avantages sur le plan géopolitique. En 0 0