Int Gration Sociale Cours Complet

INTÉGRATION SOCIALE A) Définitions Intégration Concept courant, fondateur de la sociologie. Thématique de l’intégration apparaît avec deux grands auteurs Emile DURKHEIM et Max WEBER. Le débat de l’intégration fut déjà amorcé dès le XIXe. À cette époque il était la conséquence à la fois de la révolution industrielle et de la révolution démocratique/politique. Dans cette logique, le l’ordre traditionnel. OF D’après NISBET, les V „ p g à cette époque : l’att monarchie, à la mora ise en cause de nt les suivantes chement à la ité géographique et sociale.

Désormais on assiste à une remise au cause de toutes es valeurs, à l’apparition de nouvelles classes sociales, avec l’émergence de nouveaux phénomènes tels que la délinquance, la prostitution, l’alcoolisme. Dès lors une grande question sociale se pose. Les historiens à l’époque parlaient déjà de barbares lorsqu’ils voyaient les protagonistes de ces phénomènes. L’ordre traditionnel est déstabilisé sans qu’il y ait apparition d’un modèle affirmatif.

On peut parler pour ce moment là d’anomie (=absence de règle, défaut d’intégration) dans la mesure où il y a une remise en cause de tout ce qui fondait la morale antérieure. Ces transformations qui arrivent, sont-elles prometteuses d’une véritable justice sociale? D’un bonheur? Ce sont les thèses des socialistes de l’époque. Où bien n’allait-on pas vers la déchéance humaine? Thèse des conservateurs. travers RNISBET qui en fait l’écho dans son ouvrage L’apparition sociologique. Il cherche à savoir et comprendre les problèmes engendrés par la révolution industrielle d’un point de vue sociologique.

Il voit dans ce bouleversement une réponse ? donner : il va falloir essayer de faire de nouvelles investigations dans la population pour savoir où se trouve le mal qui désintègre a société, trouver une solution. Définition de DURKHEIM sur l’intégration Il voit dans l’intégration un processus par lequel l’individu participe à la vie sociale. Cette participation à la vie sociale se fait à travers l’intégration des individu dans plusieurs instances. Quelles sont-elles? La famille, l’EgIise, les groupes professionnels.

Toutes ces instances prédisposent l’individu à la vie en société. En peut résumer cette définition : l’intégration est donc le résultat de la socialisation. Socialisation Selon Guy ROCHER dans le premier tome ses ouvrages ntroduction à la sociologie. La socialisation est un processus par lequel la personne humaine apprend et intériorise les éléments socio-culturels de son milieu et les intègre à sa personnalité sous l’influence d’agents sociaux significatifs et par ce même biais s’adapte à l’environnement où cette personne humaine pourra vivre. La socialisation dure toute la vie; il s’agit de faire siennes les normes et valeurs dominantes de la société sous l’égide des instances de socialisation. Famille+paires prennent beaucoup d’importance. II y a également l’Ecole. Voilà l’un des premier lieu où l’enfant est confronté de anière normative aux attentes de la société. Le marché du travail et les médias constituent aussi des inst 2 OF sa attentes de la société. Le marché du travail et les médias constituent aussi des instances. L’intégration définit donc la participation sociale qui s’opère avec l’acquisition progressive des normes et des valeurs dominantes.

Elle n’est donc possible que si il y a acquisition de la culture du groupe dans lequel on s’insère par imprégnation et instruction. Cette culture qui constitue un ensemble d’acquis, d’actes et de croyances, de sentiments partagés par une communauté. Ce sont es acquis qui déterminent nos comportements. L’intégration sociale présente un contenu concret. Si on fait référence à l’immigration, elle est un analyseur, un moyen de révéler ce qu’est l’intégration. Définition donné par le Haut Conseil de l’Intégration: L’intégration est un processus par lequel un personne étrangère participe à la vie de la société.

Cette participation n’interdit pas la présence de spécificités culturelles : garder sa culture d’origine. Car on peut s’intégrer par ses différences à condition que ces différences enrichissent la collectivité. C’est ce qui permet de istinguer intégration et assimilation (=rendre l’autre semblable). Ces différences ne s’opposent pas aux concepts fondamentaux de la société d’accueil. La matrice fédératrice des valeurs étant les droits de l’Homme. II faut aussi savoir que l’intégration est une affaire individuelle puisqu’on Intègre pas un groupe mais on intègre un individu.

B)Cintégration des Maghrebins La question qui se pose : sont-ils en voie d’intégration? Le sens commun voudrait qu’un Maghrebin soit porteur d’une culture antinomique avec la vie sociale française. Il ne faut pas oublier qu’il a existé une rivalité entr 3 OF sa ntinomique avec la vie sociale française. Il ne faut pas oublier qu’il a existé une rivalité entre chrétiens et musulmans (temps de croisade), se rappeler également des problèmes liés à la guerre dAlgérie et l’image négative de l’Islam. Que nous apprennent les études de terrain?

Il existe une différence entre les personnes ayant été socialisées au préalable dans leur pays d’origine et leurs enfants. Premièrement les parents ont un mode de vie qui reste marqué par le pays d’origine et la culture s’exprime au sein du domicile. Il y a aussi l’alimentation, le projet de retour. Pour les enfants les choses sont bien différents. La maison ne fait que remplir un rôle symbolique : il s’agit de montrer la réussite sur place. On peut donc émettre l’hypothèse suivante : les dépenses s’opèrent sur place, dans le pays d’accueil. De surcroît, dans le domaine religieux, l’intégration est en œuvre.

Ily a une demande de construction de lieux de culte en France ce qui a tendance ? montrer que les enfants projettent de vivre leur vie en France. Aussi en ce qui concerne le rapport à la mort : on demande de plus en plus à ce qu’il y ait dans les cimetières un carré musulman. Dans le domaine à l’accès à la propriété, ils cherchent à y investir. Deuxièmement : les enfants d’immigrés sont-ils intéressés par un repli identitaire? Constat à ce sujet : selon les travailleurs sociaux et enseignants, les jeunes maghrébins essayent de constituer un groupe à part (D. LE POUTRE Au coeur des banlieues).

Dans la ville de Nantes, se phénomène de repli existe-t-il? D’abord que constate-t-on au sujet du référent ethnique? Dans certaines banlieues de Nantes, on observe la constitut 4 OF sa constate-t-on au sujet du référent ethnique? Dans certaines banlieues de Nantes, on observe la constitution d’un groupe Maghrébins à partir de deux référents dans les iscours : un référent Maghrébin et un référent religieux. Les jeunes se définissent en tant que groupe (il y a nous contre eux; eux=non arabes). On constate une fréquentation des associations en fonction du pays d’origine (club de foot, activités des maison de quartier).

On constate également que les jeunes se désignent par rapport au groupe de leur parents (« je suis marocain ») et cherchent à avoir l’accent arabe (insultes, expressions). On remarque aussi la défense des causes arabes telle que la question Palestinienne; la reprise des stéréotypes (code d’honneur, le port de certains objets comme la main de Fatima, le éfier ou le henné); Cependant les jeunes ne mettent pas en avant la référence à une communauté mais font référence à la nationalité des parents et aux conflits territoriaux (problème du Sahara).

Le référent religieux joue-t-il un rôle important? ly a une minorité de jeune qui est mobilisé autour de la religion car les parents leur on transmis les valeurs religieuses. Les parents sont issus du monde rural et on été peu scolarisés. Les parents sont aussi les seules sources d’informations. Le véritable problème est la récupération par les pseudos religieux. Pourquoi cette référence à la religion ? Cest du à plusieurs facteurs comme l’essoufflement de la politique de la ville mise en place dans les années 80.

On a vu apparaître les problèmes spécifiques des enfants d’immigrés qui ont occasionné des émeutes dans les banlieues de Lyon. Ily a aussi la difficulté de s OF sa occasionné des émeutes dans les banlieues de Lyon. Ily a aussi la difficulté de l’accès à l’emploi. Ils disent qu’ils n’ont pas d’emploi parce qu’ils sont Maghrébins. Il y a aussi une déconsidération des français par rapport à l’islam. Tous ceux qui partagent les valeurs de l’Islam finissent par se positionner en tant que contestataires.

En même temps les enfants déconsidèrent l’autorité parentale puisque les parents ont accepté des conditions inacceptables. Les enfants se disent qu’ils ne vont pas rentrer dans le même jeu qu’a été celui de leurs parents (refus des métiers manuels). -QU’EST-CE QU’UNE NATION? Selon l’auteur Ernest RENAN : « Une nation est une grande solidarité, constituée par le simple sentiment des sacrifices qu’on a fait et de ceux qu’on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé, elle se résume pourtant dans le présent par un fait intangible, en l’occurrence le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune.

RENAN ici souligne le caractère électif de la nation et déclare que celle-ci n’existe que par le consentement des événements humains qui la composent. Il y a là l’idée d’adhésion libre (il n’y a pas de contrainte, on souhaite vivre dans cette nation, pays). Ce qui justifie que les étrangers puissent se prévaloir de cette nationalité pour peu qu’ils expriment leur consentement, le désir de continuer à vivre avec d’autres, ceux qui sont déjà dans le pays.

D’autres s’abritent derrière l’expression, pour faire partie d’une nation, qu’il est nécessaire d’être issu d’une civilisation commune t d’avoir d 6 OF sa partie d’une nation, qu’il est nécessaire dêtre issu d’une civilisation commune et d’avoir des ancêtres communs. Quand on soutien cette thèse cela veut dire qu’on oublie le caractère universel de la conception française de la nation, développé durant la période coloniale où les « petits noirs » apprenaient l’histoire de nos ancêtres les gaulois.

Si il faut se référer à ce passé, il ne faut pas négliger cet aspect, d’autant moins que la nouvelle réglementation d’accès à la nationalité française ne prend pas ses sources dans l’Histoire. Prenons comme témoin ici, a règle du double droit du sol qui confère automatiquement la nationalité française à un individu né sur le sol français ou sur un territoire qui appartenait à la France. Traditionnellement on oppose la conception française de la nation jugée libérale à la conception allemande beaucoup plus restrictive, rigoureuse et considérée comme « organisiste » et faisait référence à l’ethnie.

Ici en France, la nation est avant tout un concept politique et donne nécessairement lieu à un métissage de langues, de « races’ . A) Comprendre la nation aujourd’hui en France Aujourd’hui le concept de nation est compris dans son acception ibérale, qui voudrait que l’édification de la nation a pour objet d’instaurer des libertés et un gouvernement au service de tous, ce qui renvoie à l’évocation de l’idée de Démocratie qui implique un régime politique de type parlementaire et une nécessaire laitité.

En France on reste attaché à l’idée élective de la nation, c-a-à une nation qui n’existe que par une acceptation des êtres qui veut la composer. D’où l’idée sous-jacente d’adhésion à la nationalisation française. L’acce OF sa veut la composer. Doù l’idée sous-jacente d’adhésion à la nationalisation française. Caccession à la nationalité française st considérée comme la plus souple du monde occidental. La conception française de la nation, n’a pas non plus perdue sont caractère essentiellement politique mais est parfois liée à un territoire, à un réceptacle physique.

S’agissant spécialement des travailleurs émigrés en France, il paraît naturel qu’ils aient gardé de relations avec leur pays d’origine, non seulement parce que leur projet s’accompagnait nécessairement dun retour mais surtout parce que faisant partie de la grande fratrie (des individus ont laissé des parents qui ne cessent de leur rappeler leur devoir de retour). D’autre part, les émigrés les plus nombreux en France sont les Maghrébins, musulmans pour la plus part et par conséquent restent attachés à leur culture d’origine.

Ils ont alors développe un certain nationalisme, un grand attachement à leur nation. Nous prenons ici conscience du fait que la définition traditionnelle de la nation considère comme acquis la communauté de culture et donc une certaine homogénéité du corps social qui doivent être nuancés. Pour toutes ces raisons aux quelles ont peu ajouter des causes économiques, les Etats encouragent aujourd’hui le retour des émigrés dans leur pays d’origine. Bibliographie: Khellilv Molamd, Sociologie de l’intégration, PUE Que sais-je? 1997 CASTEL Robert, Les métamorphoses de la question sociales, Fayard, 1995 DEWITTE Philippe (directeur), Immigration et intégration,L’état des savoirs, paris, La découverte, 1 999 PAUGAM Serge, La disqualification sociale, Paris, PUF, 1 991 PACIGAM serge (directeur), L’ 8 OF sa 1999 PAIJGAM Serge, La disqualification sociale, paris, PLJE 1 991 PAUGAM Serge (directeur), L’exclusion, l’état des savoirs, Gallimard, 1991 SCHNAPPER Dominique, La France de l’intégration, Gallimard, 1991 THOMAS William, ZNANIECKI Florian, Le paysan polonais eu

Europe et en Amérique, récit de vie (Chicago, 1919) CM2-Jeudi 9 Octobre B) Différents modèles d’intégration nationale Souvent quand on parle d’intégration pour beaucoup de personnes, cela renvoie à l’immigration alors que la notion d’intégration n’est pas exclusive. L’immigré reste toujours attaché à sa communauté d’origine et il vient toujours d’un endroit déterminé mais les structures de la société d’accueil exercent sur lui aussi une influence et ces mêmes structures conditionnent son intégration.

II existe différents modèles d’intégration mais ces modèles trouvent leur origine dans l’histoire nationale du pays ‘accueil. Alors deux cas de figure se présentent : -Le premier cas est que le pays ou les pays qui se sont construits par l’apport des immigrants (cas du Canada, États-Unis, Australie, Argentine, Nouvelle Zélande). pays qui se reconnaissent comme pays d’immigration, ils ont accueillis et ne cessent de demander des droits. -Le deuxième cas sont les pays qui considèrent que l’immigration est un phénomène marginal dans leurs constructions (la plupart des pays européens).

Cette question de la construction nationale au regard de l’arrivée des immigrants a beaucoup préoccupé Alexis DE TOCQUEVILLE. Cet auteur avait étudier au XIX e une étude sur l’ancien régime et la révolution américaine. Dans cette étude il essayait de montrer elui des États-Unis qu’il existait deux modèle sa cette étude il essayait de montrer qu’il existait deux modèles nationaux : celui des États-Unis et celui de la France mais que ces modèles nationaux trouvaient leur fondement dans l’histoire même de ces pays.

Cela voudrait dire que ces modèles sont in transposables à dautres pays puisqu’il s’agit de l’histoire du pays même. Chaque nation a un modèle différent du fait des éléments historiques qui ont aidé à donner le jour. Cest le sens qui est donné aux faits migratoires qui donne tout le sens au phénomène migratoire. Celui se traduit dans la réalité au fait que l’on ne pas prendre les modèles étrangers comme exemples.

Le modèle États-unien est unique tout comme le modèle Français est unique, chaque pays se crée son modèle. Ceci amène au concept de communauté : le concept de communauté est spécifique à la sociologie de l’immigration américaine, ce qui veut dire qu’il ne peut pas être transposé dans la réalité jacobine française. Jacobinisme = consistait à construire un état centralisé qui administrait depuis un point spécifique Paris).

D’autre part, lorsque l’on réfléchie sur le mythe de la nation on constate une opposition entre un concept contractuel de la nation (z idée qu’il s’agit d’un ensemble d’individus qui prennent une libre décision de vivre ensemble) et un lien national tel qu’il existe en France et aux États-Unis et de l’Allemagne. En France et aux États-Unis il y a un choix volontaire d’appartenir à la nation par contre pour les Allemands le choix ne se pose qu’? partir du moment où certains critères ethniques sont remplis. Pour la F et les E-U la nation est une construction fondée sur le libre choix des participants, cette théorie tr 0 3