bovary

Commentaire sur Madame Bovary Introduction : Madame Bovary est un roman du XIXe siècle, c’est un roman réaliste. II a été paru en 1857, écrit par Gustave Flaubert. Cet extrait nous parle de ce que rêve Madame Bovary pour son mariage, puis la désillusion, elle voit le vrai visage de Charles, qu’il est complètement ennuyeux. On se demandera quelle image d’Emma Bovary nous montre cet extrait.

Nous allons tout d’abord évoquer les pensées d’une femme exaltée et finir avec la platitude du réel. Développement es pensées d’une p g A. Accès aux pensées victimes d’Emma. Dans cet extrait, on pénètre dans les pensées intimes d’Emma, en se focalisant sur ce qu’elle ressent, la focalisation interne. On sait dans les détails ce qu’elle souhaiterait pour son mariage et ensuite tout ce qu’elle ressent envers Charles, l’ennuie et sa platitude.

On peut donc relever des verbes de perception « Elle songeait » 1. 1 « Il lui semblait » 1. 9 « Les mots lui manquaient » 1. 17. Cutilisation du discours indirecte libre permet à nous, les lecteurs d’avoir un accès direct aux pensées intimes d’Emma et de plonger ans l’intériorité de Phéroine, en supprimant les marques qui annoncent un propos rapporté, la voix du narrateur et celle d’Emma se fondent. Ce qui accentue l’idée de focalisation interne.

B. Une femme sensuelle trentaine de lignes seulement : L’ouïe « noms sonores « les clochettes « le bruit sourd de la cascade » « on regardait les étoiles « le soleil se couchait « les La vue stores de soie bleu » L’odorat « on respire le parfum » Le goût « pour en goûter la douceur » Le toucher « s’accorder sur le balcon « douceur », « doigts onfondus » Tous les sens montrent qu’Emma plonge entièrement dans ses rêveries.

Les 4 éléments sont aussi présents : Eau Terre Feu « cascades » « montagne « sol « routes escarpées » « soleil » « on respire « vent » Tout ce qui l’entoure est plongé dans ses rêveries. C. Une femme bercée d’illusions romanesques Il y a un glissement des pronoms personnels, on passe de « on » ? « elle » Au début, elle intègre son mari et les lecteurs à sa rêverie pour s’en détacher totalement voyant la réalité s’abattre sur elle.

Flaubert critique les romans sentimentaux et historiques en montrant que ça pourrait être dan ereux de trop s’imprégner d’eux. Emma rêve sa vie a re et se heurte 2 « Peut-être aurait-elle souhaité « se serait détaché de son cœur Ily a des remords et plus de retour en arrière possible. Le parallélisme ne fait qu’accentuer la séparation de ce couple : « Il la croyait heureuse ; et elle lui en voulait de ce calme si bien assis » Le croisement des pronoms, insistent sur la séparation des chemins des 2 êtres qui se croisent mais ne se retrouvent jamais. Un homme décevant Du point de vue d’Emma, Charles est un homme décevant, ennuyeux, ordinaire et plat. Tout le contraire d’un homme « parfait ». Ily a plusieurs négations : « sans exciter d’émotion » l. 25, « Il n’avait jamais été curieux » 1. 26, « II ne savait ni nager, ni faire des armes, ni tirer le pistolet, il ne put » 1*27-28 Elle le désigne par « celui-là on a l’impression qu’elle éprouve du mépris envers lui. Une épiphore ligne 32 : « Mais il n’enseignait rien, celui-là, ne savait rien, ne souhaitait rien. »

Charles semble manquer de charisme, il a « les idées du monde il est « ordinaire ». Charles est donc un homme naif, inconscient, il l’a croyait heureuse, il vit dans un bonheur quasi béat. Conclusion . Emma Bovary nous montre dans cet extrait, qu’elle est une femme naiVe, un peu trop rêveuse, car elle est déçue à la fin. Elle pensait au mariage parfait, la vie toute en rose alors que rien de tout ça ne s’est passé. Flaubert voulait faire un roman qui est contre ridée du romantisme, qui est, au XIXe siècle, le mouvement littéraire en vogue. 3