Contrôle de recherches : Le livre, des débuts au XVIe siècle. Répondez aux questions suivantes : 1 – Quels sont les matériaux utilisés pour des écrits utilitaires ou d’apprentissage dans rAntiquité ? 2 – Définissez : cunéiforme – volumen – codex – parchemin – incunables – scriptorium 3 – Comment la forme du livre évolue-t-elle des débuts à nos jours ? 4- D’où vient le papier ? A base de quoi est-il fabriqué ? – Quand l’écriture trois textes « littérai 1 6 — A partir du XIIe m èd , Svipe next page recevoir une instructi 7 Quels sont les 4 él -elle d’abord ? Citez z-les. er des livres et ? l’imprimerie ? 8- Dans quelles villes l’imprimerie se développe-t-elle dans la deuxième moitié du XVe siècle ? (3 noms) 9- Quels sujets les livres du XV et XVIe siècles abordent-ils ? 10- Quand la censure nait-elle ? Pourquoi ? comment s’exerce-t- elle ? Contrôle de recherches e livre, des débuts au XVIe siècle.
Répondez aux questions suivantes d’apprentissage dans l’Antiquité ? l’Antiquité et datez-les. 6 — A partir du XIIeme siècle, où peut-on trouver des livres et recevoir une instruction ? 7 Quels sont les 4 éléments indispensables à l’imprimerie ? Bois, tablettes enduites de stuc ou de cire Comment les supports s’adaptent-ils au texte ? – par compactage du texte : du volumen (rouleau écrit sur une face) au codex (livre écrit rect-verso) puis au numérique. – émancipation du texte par rapport au support .
A Porigine, le support donne la forme au texte : le bambou aurait amené l’écriture chinoise en colonne. Le cunéiforme • 1ère forme d’écriture apparue en Mésopotamie au début du Illeme millénaire, évolue, sur tablette d’argiles. Le papyrus : plante de la vallée du Nil, Ille millénaire au XIeme siècle ap JC. Friable, peu résistant, vite remplacé par le parchemin. Le parchemin : peau de mouton, chèvre ou veau. Moyen Age occidental. Mis au point à Pergame. Permet passage au codex, sur modèle des codex de bois privés. Le codex s’impose au Ive siècle.
Le rouleau persiste au MA sous forme de volumen (? déroulement horizontal) ou rotulus (déroulement vertical) L’écorce des arrbres (bouleaux en Russie, de ficus au Mexique) fibres de coton, feuilles de palmiers ou ôles reliées par des ficelles Il par des ficelles Le papier : inventé en Chine, se répan d en Europe à partir du XIIe, 1ère fabrique ne France début début XIVe. Moins couteux fabriqué avec des chiffons de lin et de chanvre jusqu’au XIXe, puis à partir de pâte de bois) et plus commode que la parchemin, permet la diffusion de l’imprimerie.
La technique aurait été inventée au Ille siècle av. J. -C. par l’observation des nids de guêpes qui fabriquent de la cellulose. Cai Lun en aurait amélioré la fabrication et développé la production. Au cours du IIIe siècle, l’usage s’en généralise dans toutes les provinces sous domination chinoise, où il remplace la soie, le bambou et les lattes de bois, utilisés depuis la haute Antiquité. Entre le XIVe et le XIXe siècle, la ultiplication des moulins à papier auprès des cours d’eau allait devenir un véritable phénomène économique.
Supports numériques : microfilms, CD-roms, disquettes, e-book, tablettes de lectures…. En Mésopotamie et en Égypte, l’écriture naît presque simultanément vers 3300/3200 avantJ. -C. fondant la civilisation historique. « La première écriture sert à noter la comptabilité, les noms propres, à cataloguer le monde et les phénomènes naturels, la hiérarchie des titres et des professions du roi à l’artisan ; il faut attendre plusieurs siècles pour qu’apparaissent les textes éritablement littéraires, la transmission orale étant alors considérée comme la vraie tradition » (Béatrice André-Salvini).
Les premiers supports de l’écrit sont l’argile, la pierre, l’os, le papyrus, le bois, le cuir, le métal, le tissu. Au Ile millénaire, on emp la pierre, l’os, le papyrus, le bois, le cuir, le métal, le tissu. Au Ile millénaire, on emploie couramment des cailloux trouvés sur place pour noter quelque fait qui vient de se produire, ou bien une liste d’objets à commander, un reçu, une lettre… Textes : Ainsi l’un des plus anciens manuscrits de l’Odyssée, est daté du
Ille siècle avant notre ère, alors que l’époque de la rédaction du texte, une tradition orale très ancienne, se perd dans la nuit des temps. Les plus anciens manuscrits qui permettent de lire aujourd’hui les œuvres d’Homère datent du IXe siècle. Le livre dont provient ce fragment de papyrus avait la forme d’un rouleau ; le texte est disposé en colonnes, séparées par des espaces qui préfigurent la page. De la même façon, les plus anciens fragments conseNés des œuvres de Platon (428-348 av. J. -C. , retrouvés dans des cartonnages de momies, datent d’une centaine d’années après a mort de leur auteur, mais ils sont très petits ; le plus ancien manuscrit vraiment utilisable, conseNé la BnF, est aussi une copie du IXe siècle. De même encore, on situe la rédaction des différents livres de la Bible entre le VIIe et le Ile siècle avant notre ère ; si les premiers vestiges de ce texte sacré, les manuscrits de la Mer Morte, sont datés du Ile siècle avant notre ère au Ier siècle après, ce ne sont que des fragments ; le plus ancien exemplaire complet, le codex Firkovitch, conservé à Saint-Pétersbourg, date de 1009.
Le livre médiéval et les ateliers de production : Pendant le Haut Moyen-Âge et la Période Romane, c’est-à-dire du VIIIe au XIIe 4 OF Il production : VIIIe au XIIe siècle, les ateliers sont essentiellement monastiques ou ecclésiastiques, on les trouve dans les abbayes et les églises cathédrales : l’atelier de copie s’appelle scriptorium, dérivé du latin « scribere écrire. Durant la période gothique, c’est-à-dire aux XIIIe, XIVe et XVe siècles, se développent les ateliers laïques.
Ils sont établis à Paris, dès le début du XIIIe siècle et peut-être même avant, rue Neuve- Notre-Dame, en face de la Cathédrale, et dans le quartier Saint- Séverin. Jusqu’au XIIe siècle, les monastères et les écoles cathédrales sont au centre de l’histoire du livre. Ce ne sont pas seulement des centres de réflexion spirituelle et de production intellectuelle, ce sont aussi des lieux de production et de conservation des livres et des lieux d’enseignement avec les livres. Ces trois fonctions sont représentées par trois lieux : . n scriptorium, la pièce où on écrit les livres ; . une bibliothèque ou plutôt un coffre à livres appelé armarium, ou une pièce qui s’appelle librairie (le mot « bibliothèque » apparait dans le sens que nous lui donnons aujourd’hui au début u XVIIe s. ) ; . une école. L’organisation des connaissances par Hugues de Saint-Victor Le XIIe siècle marque un tournant dans raccès au savoir : tandis que les écoles monastiques déclinent, le réseau des écoles cathédrales et canoniales s’étoffe.
A côté de Laon, Reims et Chartres, le développement des écoles parisiennes est spectaculaire. A Paris, on enseigne vers 1100 les arts li développement des écoles parisiennes est spectaculaire. A Paris, on enseigne vers 1 1 00 les arts libéraux et l’Ecriture à l’Ecole Cathédrale, installée dans le cloître Notre-Dame. Vers le milieu du XIIe siècle, cette école a pour rivale l’école de l’abbaye Saint-Victor, rendue célèbre par l’éminente personnalité d’Hugues de Saint-Victor (1096-1141). Celui-ci met en particulier en œuvre une réflexion nouvelle sur l’ordonnancement du savoir.
Il est l’auteur d’un Didascalicon (vers 1130) ou art de lire, qui propose une initiation aux arts libéraux (Trivium : grammaire, dialectique, rhétorique ; Quadrivium : arithmétique, musique, géométrie, astronomie) permettant à l’élève d’entreprendre ensuite dans de meilleurs conditions intellectuelles l’étude de l’Ecriture sainte. L’enseignement débute par la Logique, pour apprendre à parler, puis vient l’Ethique, ou étude de la vertu qui purifie le cœur et ensuite la Philosophie théorique, qui est recherche de la Vérité.
La pratique des arts et des métiers (ou Arts mécaniques) n’est pas négligée, mais elle ne sert à rien si elle ne s’appuie pas sur la prière Dans la seconde moitié du XIIe siècle, les écoles s’émancipent de la tutelle des abbayes et des cathédrales et les enseignants s’associent au sein d’universités dont les statuts sont définis en 1215. Dans le même temps, l’administration royale s’installe éfinitivement à Paris, devenue la capitale politique.
Des ateliers laïques de production de livres se développent dans le quartier Saint-Séverin, la rue Saint-Jacques et devant le parvis Notre- Dame. Tenus par d le quartier Saint-Séverin, la rue Saint-Jacques et devant le parvis Notre-Dame. Tenus par des libraires, ces ateliers sont placés sous le contrôle de l’Université qui valide les textes à copier. Les manuscrits carolingiens sont de véritables œuvres d’art ; le soin apporté à leur réalisation, à laquelle les meilleurs artisans et artistes participent, se double de l’usage de matières précieuses ui interviennent dans leur fabrication.
C’est que le livre sacré est un hommage rendu à Dieu ; il n’est pas seulement un objet d’étude et de réflexion, il est aussi une œuvre qui doit, par sa splendeur, faire honneur à la grandeur divine. Le luxe des manuscrits liturgiques Au milieu du IXe siècle, le pape Léon IV interdit que des matières non nobles entrent dans la fabrication des calices, dont l’intérieur doit être couvert d’or. Le même hommage est rendu aux textes sacrés : le créateur de l’évangéliaire de Charlemagne, Godescalc, l’exprime dans le premier vers du poème de dédicace (Aurea urpureis pinguntur grammata scedis… Les lettres d’or sont peintes sur des pages pourpres »). De même, dans les manuscrits contenant les lectures de la messe (Évangiles et évangéliaires, lectionnaires et sacramentaires), la qualité parfaite des feuillets entièrement ou en partie pourprés, la savante hiérarchie des différentes écritures d’or et d’argent, la décoration somptueuse, viennent soutenir et amplifier le sens des textes. La messe publique est toujours solennelle au début du Moyen Âge, et l’aspect extérieur des volumes confirme aux fidèles la nature et l’importance du cont
Moyen Âge, et l’aspect extérieur des volumes confirme aux fidèles la nature et l’importance du contenu. Les riches sanctuaires possèdent donc des reliures exceptionnelles, qui sont exposées dans les églises sur des pupitres ou des coussins, et promenées dans les processions. Les reliures des livres liturgiques sont ornées d’éléments d’orfèvrerie, de pierres précieuses et de perles, d’ivoires et de cristaux, et rangées parmi les objets précieux.
Un petit nombre seulement a subsisté. Les Évangiles copiés pour Charlemagne puis donnés par Louis le Pieux à l’abbaye Saint- Médard de Soissons en 827, ont perdu leur reliure originale. À Saint-Gall, l’évangéliaire de l’abbé Hartmut (841-872), relié en or, argent et pierres précieuses, a disparu. Quelques-uns, cependant, ont gardé leur éclat ancien. Qu’est-ce qu’un incunable ? Petit livre imprimé au XVe Un incunable ressemble au livre médiéval manuscrit.
D’où son aspect compact : il a fallu un certain temps aux imprimeurs pour inventer la page de titre mettant en avant le nom de l’auteur et le titre de l’œuvre, pour hiérarchiser l’information contenant le lieu d’impression, le nom et l’adresse e l’atelier ou la marque typographique de l’imprimeur-libraire L’invention de l’imprimerie La mise au point de l’imprimerie demandait la réunion de plusieurs facteurs : une matière première bien plane, pas trop coûteuse, propre à recevoir l’impression : le papier. uis une machine qui la presse assez fort : c’est la presse, sans doute issue de celle qu’utilisaient les vignerons en Rhénanie et dont l’origine remonte à l’époqu doute issue de celle qu’utilisaient les vignerons en Rhénanie et dont l’origine remonte à l’époque romaine. La mise au point d’une encre grasse capable d’enduire les caractères – et qui laisse ne empreinte convenable sur le support – dut demander bien des efforts.
Mais ce qui réunit tous ces éléments est l’invention des caractères mobiles métalliques permettant l’impression typographique L’expansion de l’imprimerie en Europe Cimprimerie prend son essor réellement autour de 1470 et se répand alors rapidement. Après les terres du Saint-Empire romain germanique (Mayence bien sûr vers 1453, Bamberg vers 1458, Strasbourg vers 1460, Cologne en 1466, Augsbourg en 1468, Nuremberg en 1470… ) vient Pltalie.
La France vient ensuite, voyant apparaître l’imprimerie directement dans la capitale t dans un lieu symbolique : le collège de Sorbonne et plus particulièrement la puissante faculté de théologie. Le Savoyard Guillaume Fichet (1433-1480), socius de la Sorbonne, docteur en théologie en 1469, et le Rhénan Jean Heynlin, également docteur en théologie et alors prieur de Sorbonne, obtiennent l’autorisation du roi Louis XI d’y établir un atelier d’imprimerie.
Ayant fait venir en 1469 un trio de typographes allemands, Michael Friburger, Ulrich Gering et Martin Crantz, ils établissent un programme d’éditions destinées à fournir des textes corrects aux étudiants. C’est à l’été ou à l’automne 1470 que l’atelier de la Sorbonne (Ulrich Gering, Martin Crantz et Michael Friburger) imprime son premier livre. Suivent Lyon en 1473, Albi en 1475, Toulouse et Angers en 1476, Genève imprime son premier livre. Suivent Lyon en 1473, Albi en 1475, Toulouse et Angers en 1476, Genève (pour la Suisse francophone) en 1478, Vienne en Dauphiné vers 1478.
En tout, une trentaine de villes avant la fin du siècle, parfois de simples villages (Bréhan- Loudéac en Bretagne en 1484, Goupillères en Normandie en 1491 En France, l’illustration nait aux frontières du royaume : à Genève omme à Lyon, les Imprimeurs, moins tournés vers la culture savante que ceux de paris, n’hésitent pas à produire très tôt des livres de littérature « populaire » en français, imprimés en caractères « bâtards », et à les illustrer.
Ainsi, l’édition du Livre de Mélusine de Jean d’Arras (fin du XIVeslècIe) publiée à Genève par Adam Steinschaber en août 1478 est à la fois la première édition imprimée de ce texte, la première édition illustrée genevoise – et la deuxième impression dans cette ville – et l’un des deux premiers textes en français à comporter des illustrations, avec un Mirouer de la redempcion de lumain lygnage, achevé d’imprimer à Lyon par Martin Huss le 26 août 1478.
Occasionnels et propagande • les débuts de l’information En France, ce sont les guerres d’Italie (1494-1559) qui ont suscité la première floraison de pièces d’actualité que l’on nomme « occasionnels », apportant à un vaste public les dernières nouvelles – à une époque où ni la presse périodique ni le journalisme n’existaient. Ces petites publications où se mêlent information, récit aventureux et propagande royale sont largement diffusées à partir de Lyon, la première ville sur le chemin de l’Italie, de 0 1