L.A les liaisons dangereuses

LE ROMAN COMIQUE Paul Scarron p du manuel Question . La vie par le biais du personnage dans le roman ? Problématique: Quelle approche du personnage dans le Roman ? Introduction Époux d’une maîtresse de Louis XIV, Paul Scarron devient le précurseur de la littérature romanesque au XVII siècle. La Poésie et la comé (1650-1657) paul sca saltimbanques éclop ard p g une scène. Dans son roman comique d’une troupe de u Mans comme sur allons parler de la forme, des moyens utilisés et des nombreuses figures de styles qui rendent cette description pittoresque Dans un deuxième temps, nous allons voir en quoi les comédiens collent a la réalité, pourquoi l’extrait s’apparente-t- il a une entrée théâtrale ? -Dans un dernier temps, nous verrons ce que nous apporte ce texte, et si le lecteur est lui aussi intégré dans le spectacle. Incipit du Roman : Mouvements du texte : 1-8 : Repère temporel 9-30 : entrée et description de la caravane 9-12 : Charrette et attelage 12-13 : une demoiselle narrateur écrit à la troisième personne et se trouve être omniscient. 2-La tonalité lyrique et épique désigne l’état hétéroclite des ersonnages, avec les longues descriptions de ces dernier, leur arrivé très détaillé, et le fait qu’ils sont l’objet de la scène doté d’une part de merveilleux. – C’est un récit qui n’est pas hétéro diégétique car Scarron va jusqu’à intervenir ligne 1, 7, 30,33, pour éclaircir les métaphores ou autres oppositions et personnifications : Ligne 7 « Pour parler simplement…. Arriva dans les halles du Mans » « ligne 32 : Mais j’entends parler des grande tortues qui se trouve dans les ndes. 4-Les repères temporels viennent de la personnification du soleil t la métaphore filée du paysage pour introduire le roman. -L’ensemble ressemble à une hypotypose qui consiste à donner une description frappante et réaliste d’une scène dont on veut donner une représentation imagée, comme vécu à Pinstant de l’expression. 6-Registre de Langage : soutenu puis parodié, ils se moque du beau parlé « avec une allure de magistrat etc… « pour donner des images poétiques. Oppositions sont l’instrument idéal pour décrire l’accoutrement burlesque. « Chapeau-Bonnet de nuit et Jarretières » « mi-ville mi- campagne » Le mélange des mots corrects avec les objets vulgaires onne l’impression d’une atteinte aux convictions des gens conventionnels.

Leurs habits burlesques faits de pièces de tous les jours, sont inachevés, provisoires, cela annonce que tout n’est pas dit, tout n’est pas joué. 7-Champs lexicaux : de l’habillement et du manque, l’auteur emploie toujours des formes négatives pour parler des habits : n’avait qu’un bonnet, n’étai 2 n’avait qu’un bonnet, n’était pas, on n’avait pas encore etc…. » On voit que leurs habits sont basés sous le signe du manque et c’est cela qui les rend intéressants. Toutes ces prolongations de phrases apportent une description ivante, une image de la gestuelle.

Images loufoque et branlantes du fait des éléments sur la charrette et le bétail mal arrangé. Ces comédiens collent à la réalité dans la mesure où rien ne les rapporte à des héros épiques. Portrait de l’attelage : Les 4 bœufs et la jument font étalage d’une vraie misère, les paquets, l’accumulation d’objets sur la charrette constitue une scène en soi. Les animaux élargissent la scène que présentent les personnages. La misère est montrée par le fait « des boues » signe que ce n’est pas leur première marche sous la pluie. LES NOMS et description des personnages: L’officier est appelé La Rapinière, cela le ridiculise et l’intègre dans le jeu des acteurs, C’est une sorte de déguisement au niveau de la parole (l’agent est un voleur) Scarron fait intervenir ses comédiens dans la société, leur donnant une touche de réel. Le destin, pour le jeune homme :. L’emplâtre sur le visage montre le coté théâtral de ce jeune homme. C’est un personnage de mélodrame avec toutes ses exagérations : a « assassiné » des geals, ples. Ses chausses sont des brodequins comme les héros antiques, il st déjà dans le déguisement.

Aussi pauvre d’habits que riche de mine » montre la différence entre apparences et réalités. Ce coté loufoque ressort avec les éléments qui le ridiculisent « ligne 40 sans mettre la main…. de peur qu’elle ne lui bât 3 avec les éléments qui le ridiculisent « ligne 40 sans mettre la main…. de peur qu’elle ne lui bâtit les jambes plutôt que riche et pompeux, c’est un personnage pauvre La rancune : le vieillard est un mélange de pauvreté et l’image de l’artiste itinérant avec sa viole. La comparaison à une tortue est insolite. La rancune, signe d’animal lourd, peu mobile, longue vie.

La caverne : La jeune fille, mélange de deux genres inclassables très comiques. Nom mystérieux qui rappel les drames, récit à suspense, identité usurpée. On a donc deux registres : Romanesque (la caverne, le destin) et Burlesque (la Rancune) avec son air aigri. LE MONDE EST LIN THÉÂTRE : Spectacle du monde entre apparences et mensonges. Toute les classes sociales sont réunies pour ce spectacle (bourgeois, canaille, policier etc…. ) Le conteur joue sur les conditions intermédiaires, un monde de bourgeoisie entre peuple et ristocratie.

Tous sont intégrés dans le spectacle (le lecteur, les badauds) ce qui leur donne un rôle, ce sont des objets de spectacle, donc ridicules. Paul Scarron nous dépeint la société à travers ses personnage hétéroclites, nous met sous les yeux toute une variété de conditions sociales. Tous ces mélanges apportent un début de livre alléchant, artiste réaliste de la vie sous Louis XIV. Paul Scarron ne voudrait-il pas nous dire que la vie est un grand désordre, un spectacle qui secoue et provoque l’ensemble de cette époque Romanesque ? Omael André. 4