exposé sur le thème: la tradition et la modernité dans la pièce théatrale » le gon a bégayé « du béninois Apollinaire AGBAZAHOU

REPUBLIQUE DU BENIN MINISTERE DE L’ ENSEIGENMENT SECONDAIRE ET DE LA FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE, DE LA RECONVERTION ET DE L’INSERTION DES JEUNES DEPARTEMENT DU ZOU COLLEGE D’ENSEIGNEMENT PRIVE SAINT PATERNE DE p g ZOGBODOMEY THEME : LA MODERN MATIERE : FRANÇAIS Les membres du gro DE 1 -TOIHIN 2-ADASSIN 3-MEHOU Elmignon Rogatien Chantal GAYE CLASSE : 2ndeA US LA SUPERVISION Mr GODJO 4-SAVASSI Djariathou 5-LOKODJO 6-HOUDO 7- ADJADJA Romain Audrey Brice ANNEE SCOLAIRE :2014-2015 PLAN INTRODUCTION I.

LE CONTRASTE ENTRE LA MODERNITE ET LA TRADITION tradition et ceux de la modernité dans cette société africaine ?voquée dans la pièce théâtrale. -le contraste entre la modernité et la tradition La modernité qui se définit comme l’ensemble de mode de vie de caractère moderne que mène un peuple ou une partie du peuple, est le principal thème abordé par l’auteur dans son ouvrage le gon a bégayé. A travers son développement, l’auteur a montré les insuffisances de la modernité, enfant de la colonisation.

En effet l’école coloniale a déraciné les enfants africains qui vont à son école ; c’est ce que l’auteur a montré dans son ouvrage en opposant la tradition à la modernité. Pour aire passer son message, l’auteur a utilisé des personnages comme VIDAHO ; il incarne les modernistes, c’est-à-dire ceux qui sont allés à l’école du blanc et qui sont suffisamment trempés dans la culture occidentale au détriment de leur culture ancestrale c’est dire, la culture africaine.

VIDAHO , ce nom , dans le dialecte fon signifie le fils ainé Dans l’ouvrage père de VIDAHO est le roi de DANHOME ,ancien nom du Benin d’alors mais dont le siège est Abomey . Selon la culture dahoméenne, quand un roi meurt, c’est son fils ainé qui va au trône, c’est pourquoi Hauteur simule à travers ses messages que VIDAHO st la personne qui succèdera au trône de DANHOME après la mort de son père, un roi du DANHOME.

Dans l’ouvrage, VIDAHO, fidèle élève de récole des colons, donc super moderniste n’acceptent pas les pratiques traditionnelles grandement aimées, respectées et défendu par son père et tout le peuple traditionaliste du DANH 2 traditionnelles grandement almées, respectées et défendu par son père et tout le peuple traditionaliste du DAN HOMEY. Alors, un jour, VIDAHO a provoqué la colère de son père, roi et gardien de la tradition. En effet, VIDAHO a interrompu

KPANLINGAN dans son rôle de chanteur des éloges des rois de DANHOMEY. au fait, kpanlingan, ce nom fon a pour signification, un géant gon sacré qui accompagne les éloges des rois dans le royaume de DANHOME. Avec l’évolution QUE CONNAIS LA LANGUE FON, de la langue, ce nom désigne désormais celui qui le tape et qui chante les hauts faits surtout des rois dans le royaume de DANHOMEY. Dans l’ouvrage, VIDAHO a violemment interrompu KPANLINGA N qui commença, comme d’habitude, ? chanter les éloges du roi à la devanture du palais royal.

VIDAHO le défend à plusieurs reprises puis, finit par lui arracher violemment e gon sacré au KPANLINGAN est écrit dans l’ouvrage cette parole de VIDAHO contre PKANLIGAN: « Aaaaaaaaaassez ! nfatigable casseur de tympan. Cache- moi ce casse -tympan et cesse de vociférer comme un écorché vif. Les Danhomenou ont plutôt besoin de pain pour mieux réfléchir au défit de leur temps. »p 66. A ces mots et même d’autres plus violents et offensifs de VIDAHO ; kpanligan, excédé moralisa en le ramenant à la raison en ces termes justificatifs du bien fondé des pratiques traditionnalistes: « VIDAHO!

Tu tiens des propos d’iconoclaste véhiculant des Implicites graves. On ne balaie pas d’un revers de main son passé… » il va plus loin en disant : « qui renie son passé devient un jouet des caprices du progr 3 en disant : « qui renie son passé devient un jouet des caprices du progrès. Le passé est le socle sans lequel l’existence devient une aventure. » Puis il conclu en ces terme : « … il faut l’aimer et apprendre à l’assumer, prince » p67.

Dans sa conclusion ; il invite enfin, VIDAHO à aimer la culture de DAHOMEY et à apprendre ? la pratiquer en tant qu’un digne fils ainé du roi (prince). Par ailleurs, il faut noter que le roi écoute bien kpanligan à cause e ses élogieuses et excitantes c’est dire qui réveille la bravoure et le jusqu’auboutisme qui sommeillent en toute personne qui les écoutent, les comprennent et les aiment. Donc cette interruption causée par VIDAHO énerva le roi qui s’attaqua premièrement ? pkanlingan avant de se rendre compte que c’était son fils ainé qui en est l’auteur.

Il voulu ramener ce dernier à la raison à la raison et une grandes discutions jalonnée d’arguments qui viennent dune part de VIDAHO pour montrer les barbaries de la culture dahoméenne et d’autres part du roi et des membres de la cours oyale pour montrer à VIDAHO LES BIEN FONDE de la culture DAHOMEENNE . En effet le roi conta L’histoire selon laquelle son ancêtre qui a tué « dan » pour justifier la colère et les tueries des rois de DANHOMEY . ainsi dit -il : « TON amoralité a dépassé le seuil du tolérable.

Notre royaume est fondé sur la punition de l’insolence de DAN… qui a osé dire à mon ancêtre qui réclamait un peu de terre pour l’extension de son domaine, de venir bâtir dans son ventre. »II va plus loin et ajouta « DAN apprit à ses dépens que notre race ne supporte pas 4 dépens que notre race ne supporte pas l’insolence…. ? suite à cette justification, VIDAHO vociféra : « pratique satanique ! Histoire barbare il y a la, matière à vous retourner l’estomac. Le gout de l’effusion gratuite du sang, le culte de la méchanceté aveugle. ? Ces reproches de VIDAHO à sa tradition fit déverser la colère de son père sur lui. il cria : « encore un seul mot déplacé et tu subiras les foudres de ma folie qui est à présent plus avancée que la tienne En effet cette chaude discute entre le roi et son fils présent ouvertement l’opposition entre la tradition et la modernité. ll- Les valeurs de la tradition DAHOMEENNE Du coté des traditionaliste, KINOI_JMI la future femme de VIDAHO expliqua à VIDAHO qui cotre les Vodouns. En effet, elle fit comprendre à vidaho : « ne blasphème pas VIDAHO .

Les VODOIJN font partie intégrante de notre univers religieux et spirituel. Nous devons assumer notre culture avec fierté, même si la rencontre avec le blanc a modifié les données » Et au roi d’appuyer cet argument de KINOUMI : « … tous les peuples dits policés de nos jours ont connu leur traversée du polythéisme » . En outre l’auteur a aussi abordé la question de l’esclavage qui est l’une des causes pour lesquelles les roi DAHOMENS SONT DITS BARBARS PARCE que l’histoire a simulé qu’ils ont vendu les leurs aux blancs contre des pacotilles ou objets d’aft sans valeur.

Mais le roi a justifié ce commerce comme suite : « la même histoire semble occulter l’existence d’acheteurs d’esclaves. Quand S commerce comme suite : « la même histoire semble occulter l’existence d’acheteurs d’esclaves. Quand il n’y a pas de demande, il ne peut pas avoir de l’offre. Pourquoi l’accusation est il toujours unilatérale. » sur ces arguments vidaho et Kinnoumi continuent d’accuser le Noirs dans cette affaire d’esclavage parce qu’ils roient plus à l’histoire que l’école du colon leur a enseigné.

M ais le roi ne s’est pas tu et continua son raisonnement. « qui peut mieux raconter notre histoire en dehors de nous même ? …. ils affirment bien plutôt ce qu’ils veulent bien affirmer et exagèrent bien des fois…. » il continua pour dévaluer l’histoire colonialistes des enseignants africains qui dénigre leur maman AFRIQUE: « c’est plutôt ces historiens déracinés qui ne sont pas bien indiqués pour dire notre histoire. »à ces mots le roi fit appel à pkanlinngan l’archiviste de l’histoire DAHOMEENNE ; Conclusion

Somme toute il faut noter que l’auteur a présenté dans son ouvrage plus précisément à pari de la p 85 ; les insuffisances tant bien du coté de la modernité que de celui de la tradition. il faut alors cesser d’aliéner une culture au dépend d’une autre. Toute les cultures sont à respectée et à être fièrement assumée par leurs descendants car elles toutes égales et joue le même rôle de racine pour ceux à qui elles appartiennent Sources de recherches . Le gon a bégayé de l’écrivain béninois APOLINAIRE AGBAZAHOLJ Centre de recherche : SANTA MARIA de M. HOUNSINOU ‘VON TONIGNON