Ces quatre extraits de textes de Jean de la Bruyère, Montesquieu, Voltaire et Diderot ont été écrits dans la période du XVII et XVIIIème siècle. Chacun de ces textes nous présente un groupe social qui est celui de la noblesse de cour. En effet dans Les Caractères Jean de la Bruyère nous présente à travers un portrait, « un Pamphile b, personnage qui ne s’entoure que de nobles, de grands, « il vous quitte brusquement pour joindre un seigneur ou un premier commis. ? (l. 15, 16) Dans les Lettres persanes, Montesquieu nous raconte que so rencontre d’un franç ommes qui présent philosophiques s’inté référence à « un pair Swipe v L gol emmené à la eur, qui est un des e dans les Lettres de cour en faisant prince » (1. 8) ou encore aux « altesses » (1. 8). Enfin dans CEncyclopédie de Diderot, c’est la cour qui est évoquée, avec « des princes, des princesses, des ministres, des grands et des principaux offices » (1. , 3). Cette noblesse de cour est représentée selon les quatre auteurs par des personnages orgueilleux et hautains. Dans Les Caractères, le portrait de Pamphile nous montre une personne ui « ne se perd pas de vue » (l. 1), « qui veut être grand » (l ; 5) et qui ne considère pas les gens plus pauvre que lui « il est sévère et inexorable inexorable à qui n’a point encore fait fortune » (1. 11).
Montesquieu lui, dans les Lettres persanes présente un seigneur comme quelqu’un qui « fait sentir à tous les instants la supériorité qu’il a sur tous ceux qui l’approchent » (1. 6, 7). Voltaire qui nous fait l’éloge de la société anglaise ne manque pas de critiquer les Allemands qui « ne saurait concevoir que le fils d’un pair ‘Angleterre ne soit qu’un riche et puissant bourgeois » (1. 8, 9) alors qu’en Allemagne « tout est prince » (1. 8, 9).
Enfin dans CEncyclopédie Diderot souligne que la cour est « le centre de la politesse » (1,4) qui est donc un aspect positif de la cour mais qui se donne un air et qui est donc en réalité malhonnête comme le montre cette phrase « cet air est le vernis sous laquelle se dérobent l’ambition dans la oisiveté, la bassesse dans l’orgueil, le désir de s’enrichir sans travail » (l. 10, 11). Ici Diderot les présente vec une gradation de termes péjoratifs.
Par ailleurs, ces critiquent également le manque de naturels de ces classes qu’ils jugent trop artificielles. Jean de la Bruyère le montre bien dans sa formulation « et qui ne haiSsent rien tant que d’être naturels. » (1. 20, 21). Diderot l’exprime aussi en se reportant à des paroles prononcées par Montesquieu. En effet il définit l’air de la cour comme « l’échange de sa grandeur naturelle contre une grandeur empruntée » (l. 7, 8). Ce sont donc d’après eux des personnes superficielles qui 2