Etre conservateur en Europe de 1789 à 1914 « Conservateur. Politicien qui affectionne les maux existants, qu’il ne faut pas confondre avec le Libéral qui souhaite les remplacer par d’autres. de Ambrose Bierce Chateaubriand écrit : » Les institutions passent par trois périodes : celle des services, celle des privilèges, celle des abus. » ( Dans son Analyse raisonnée de l’histoire de France, de 1831 ) .
Cette citation illustre les cycles et l’aspect evolutif du conservatisme être conservateur peut nous sembler aujourdhui être une position imuable et p un programmes et d al g siecle » en Europe es Xpre et de pouvoirs cherc ainsi à proteger des t qu’institutionelles . histoire , définie par pendant le „long 19 alques de régimes leurs acquis et es, economques Le fait d’etre conservateur au 19e siecle est un etat en mutation. nebuleuse soit elle se voit alors éclairée : être conservateur, c’est chercher à conserver l’ordre établi et ceux sous de multiples aspects : social, économique et politique.
Il s’instrit dans un système de tradition et s’oppose d’une part aux réactionnaires cherchant à revenir à un ordre antérieure, mais aussi aux rogressistes, qui recherchent la transformation transformer l’ordre en place. Cette citation montre les cycles evolutifs du conservatisme • l’acquisition de buts politiques, économiques et/ou sociaux (services), la mise en place de bénéficiaires (les privilèges), et la lutte de ses bénéficaires, devenus conservateurs, pour la (qui mènent souvent à des abus). > Si être conservateur c’est vouloir conserver les acquis présents, l’ordre établi présent, contre le progressisme, être conservateur dans un contexte d’évolution politique, avec la estauration de 1815 et les révolutions de 1830, cela signifierait qu’être conservateur dépendrait entièrement de la conjoncture, du contexte géopolitique dans lequel on se trouve, et donc évoluerait? Cette évolution pourrait paraitre paradoxale, alors même que la notion de conservatisme semble au premier abord constante.
Le 19e siecle illustre bien cette notion contextuelle du conservatisme en tant que position, et non en tant qu’idéologie, puisque l’on passe, c’est ce que l’on verra en première partie, d’un conservatisme réactionnaire, c’est à dire contre-révolutionnaire, n réaction à la Révolution et à l’empire, de 1815 à 1830, à un conservatisme libéral, particulièrement en Europe occidentale, en seconde partie, après la révolution libérale de 1830. 1789-1830 1/1789-1815 : etre contre les révolutions libérales a) 1789-1792 : défendre le pouvoir royal b) être conservateur : être opposé à la Révolution c) avec l’Empire forme de conservatisme. 2/ 1815-1830 : être conservateur c’est préserver Hordre de Vienne. 2 1848-1870 : les conservateur faces aux résurgences des nationalismes a) etre conservateur c’est faire face aux aspirations nationales. Italie, -Allemagne b) le conservatisme alors une forme d’autoritarisme Bonapartisme jusqu’en 70 (au sein des empires multinationaux). ) 1870-1871 un tournant pour les conservateurs, la fortification de leur pouvoir. Communards un élan réformateur. L’humiliation de la défaite de la commune. Adolphe Tiers : un nouveau moteur du conservatisme, un conservatisme belliciste et Ill) 1870-1914 1/70-90 ) a) vers une apogée du conservatisme en Europe et en France. Vers la restauration en France avec Mc Mahon Crise de 1 877 b) c’est developper le nationalisme et l’impérialisme.
Pangermanisme au sein des nations par un programme et une doctrine culturelle, Impérialisme européens dans les colonies. c) faire un compromis entre les reformes libérales et la consolidation du pouvoir traditionnel. Bismark France 2/ 90-1914 a) lutter face aux mouvements émancipateurs en Europe. Une perte de vitesse des conservateurs en France face a la victoire des républicains, aux avancées libérales, et à l’essor du socialisme b) eest plus redouter l’ess démocratie que 3 b) eest plus redouter l’essor de la social démocratie que