« Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles ».

Sujet : « Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles b. Introduction : « Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Cette phrase célèbre, rédigée par Paul Valéry en 1919 figure dans un essai, publié à la NFR, étant intitulé La crise de L’Esprit, qui par ailleurs sert de début de phrase à son texte philosophique Variété l.

La date indiquée nous indique déj? le contexte histoire, traditionnellement a durera 4 ans (1 914_1 rapport avec cette co nous pouvons ajoute OF Swap next page la Grande Guerre, Mondiale et qui rase est en naturellement, et e serviront de ce bouleversement historique, des autres connus tels que Maurice Genevois, ou encore Guillaume Apollinaire. our en revenir ? notre sujet principal qui n’est autre que la phrase de Valéry, nous remarquerons que ce dernier utilise le terme de civilisations, terme que nous allons définir comme étant « un ensemble de phénomènes sociaux, religieux, intellectuels, artistiques, scientifiques et techniques propre à un peuple et transmis par l’éducation » (Dictionnaire de la langue Française). De cette phrase qui fait allusion à la Grande Guerre, nous nous emanderons si ce conflit ne serait pas plus une Guerre Totale qu’une Première Guerre Mondiale.

Nous pouvons aussi nous demander en quoi et pourquoi sont-elles mortelles et nous n nous demanderons surtout si cette phrase s’applique à PEurope d’aujourd’hui. Pour répondre à ses questions nous verrons dans un premier temps que l’Europe est bel et bien en pleine crise mais non pas en train de décliner, puis nous observerons que Grande Guerre a été un conflit d’une violence encore inédite en Europe, et nous finirons par découvrir comment l’Europe a évolué de 1919, fin de a première guerre mondiale à de nos jours, le XXIème Siècle tout en passant par la Seconde Guerre Mondiale.

I/ La Grande Guerre : Une Guerre Totale A) Une mobilisation militaire inédite. La guerre, bien que se déroulant en Europe ne possède pas vraiment une dimension mondiale, elle engage tout de même les empires coloniaux et des zones contrôlés par les Européens, comme la Chine par exemple, la rendant à partir de ce moment, planétaire.

Dès 1914, 59,25 millions de soldats seront mobilisés et en 1917, 3,8 millions dhommes américains viendront soutenir les Triple-Entente composés de la France, de l’Empire russe qui e battra pour la France jusqu’en 1917 et du Royaume-Uni et ses dominions : le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud sans oublier le Royaume d’Italie qui les rejoindra le 23 mai 1915. Suite à une perte importante de soldats, un appel aux populations est lancé, les Britanniques font donc appel à leurs dominions et parviennent à mobiliser plus 1 million de volontaires.

Les 600 000 indigènes levés par la France seront envoyés aux trois-quarts des métropoles. Nous avons donc au totale, plus de 73 650 000 soldats mobilisés 0 envoyés aux trois-quarts des métropoles. Nous avons donc au totale, plus de 73 650 000 soldats mobilisés lors de la Grande Guerre dont 8 294 000 mourront. B) Les économies de la guerre. La logique que la puissance économique détermine la puissance militaire est bel et bien réelle et est prouvé par la Grande Guerre en raison sa durée et de son intensité.

Lors d’une guerre mondiale, il faut pouvoir convertir l’argent, et ainsi pouvoir se ravitailler en armes et en matériels, comme les obus, de nouvelles usines d’armement, des chars, des avions, des canons. Débuté en Automne 1914, un blocus maritime affaiblira l’Allemagne ussi bien économiquement qu’en hommes. Tout ce qui est fabrications et/ou échanges se verra réalisée à stricte condition que le but soit d’augmenter l’efficacité et/ou la coordination entre les puissances alliée à cette époque.

L’économie devra être organisée par les Etats si ceux-ci souhaitent disperser les matières premières, fixer les prix, orienter les productions et surtout, mobiliser la main-d’œuvre. Les industriels tels que Citroën, Renault et Schneider (en France), deviendront des alliés, des ressources pour les Etats. Ainsi, des hommes comme A. Thomas et W. Rathenau se verront être en tête d’administration pour cet effort. Concernant la main-d’œuvre, la trouver ne sera pas chose facile alors que malheureusement, l’armée réclamera toujours plus de soldats. On fait donc appel aux étrangers, aux femmes.

Les femmes qui serviront de main-d’œuvre et produiront des munitions dans les usines seront appelées « Munition de main-d’œuvre et produiront des munitions dans les usines seront appelées « Munitionnettes C) Une mobilisation psychologique comme idéologique. Durant la Grande Guerre, il faudra entretenir le moral des civils, des populations. Pour se réaliser, les informations et lettres des soldats seront soigneusement lues et censurés ou détruites si les nouvelles sont mauvaises. Ainsi, aucune nouvelle négative ne peut affoler la population. La propagande deviendra une activité première, centrale de la guerre.

La propagande essaie de bâtir et fortifier la permission nationale. Les causes du combat seront sans cesse rappelées aux citoyens. L’ennemi est décrit diaboliquement, péjorativement, diabolisé, extrapolé. Le bourrage de crâne naitra aussi chez les enfants participants à la mobilisation, et ceux par le lien qu’est l’école. Ce sont donc toutes les populations qui sont concernées, populations qui seront de ce fait, installées dans ce que ron appelle un « Culture de Guerre », ce qui permet tout de même au soldat de tenir bon. Il/ La Grande Guerre, un conflit d’une violence inédite.

A) La violence de la Grande Guerre. Le nombre de lambeaux de corps abandonnés sur le champ de bataille s’enchaîne et identifier les corps s’avère très souvent problématique. Les cimetières militaires se multiplient dans l’Arrière, populations ne prenant point pas part aux populations militaires mais qui peuvent participer à l’effort de guerre, et ossèdent des cadavres encore non-identifiés à cause des défigurations, ce qui témoigne de la violence de la guerre subi 4 0 cadavres encore non-identifiés à cause des défigurations, ce qui témoigne de la violence de la guerre subie par les soldats.

Les blessés qui survivent le resteront évidemment à vie et seront nommés « Les Gueules Cassées » sans oublier les poumons gravement endommagés par fypérite, « gaz moutarde La violence de la guerre ira même jusqu’à faire e mutiler les soldats eux-mêmes, soldats qui seront sanctionnés. Les utineries de 1917, qui se dérouleront entre mai et juin, suivent en fait l’échec de l’offensive française du chemin des Dames. Nous compterons alors plus de 40 000 mutins.

Une répression, qui sera modérée, et une amélioration des conditions de vie des soldats permettront de remédier aux mutineries. B) Le génocide Arménien. e génocide arménien aura lieu en 1915, en Turquie, pays alliés aux Empires centraux (Allemagne, Autriche-Hongrie) et sera commandé par le gouvernement turc qui veut éliminer la minorité arménienne (2 millions d’individus) de son territoire. Il soupçonne cette minorité, située au nord-est du pays, de vouloir se rallier au Russes.

Pour se faire, le gouvernement turc utilisera diverses méthodes inhumaines : les massacres des hommes et viols des femmes dans des villages orientaux occupés par une majorité d’Arméniens, les privés de nourritures et d’eau sur des centaines de kilomètres, déporter de la population vers des camps de concentration vides de réserves alimentaires. Plus d’un million d’Arméniens ont péri durant cette période. Beaucoup ont fui les massacres vers l’Europe, notamment la France. Cétat