Commentaire texte : »Le désir est souffrance », Arthur Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation(1818)

« Le désir est souffrance, Arthur Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation(181 8) Le désir est souffrance est un extrait d’Arthur Schopenhauer tiré de Le Monde comme volonté et comme représentation (1818). Dans cet extrait, Schopenhauer cherche a montrer que si le désir est pensé parra ort à un sentiment de manque alors Swipe View next page ce désir conduit à la satisfaire ses désirs e ar e désir semble donr_ ire oa négative. Le désir es il toujours partie de c solutions ? di c impossible de der au bonheur. sion péjorative/ anque ?

Le désir fait- ? Nly a t-il point de On en vient donc a ce demander : Devons nous satisfaire nos désirs et peut-on réellement le faire ? Dans un premier temps nous allons faire l’explication du texte, soit montrer comment l’auteur met le désir comme l’origine de notre malheurs puis nous réaliserons l’analyse critique de la thèse défendu par Schopenhauer. Le désir est un effort de réduction d’une tension issue d’un sentiment de manque • « Tout vouloir procède d’un besoin, c’est- à-dire d’une privation, c’est-à-dire d’une souffrance »(1. -2) Cette expression montre que pour Schopenhauer, la réalisation d’un expérience néfaste pour l’individu. Cependant il faut relever qu’ici Schopenhauer ne fait aucune distinction entre le manque issus du besoin et celui issus du désir. Par conséquent on en déduit que tout manque, peu importe sa nature, est une souffrance. Puis Schopenhauer développe que « pour un désir satisfait, dix au moins sont contrariés » . Selon le philosophe, la satisfaction obtenu par le désir accroît considérablement notre manque puisque dix désirs sont « contrariés » : La réalisation d’un désir apporte plus de souffrance que de satisfaction.

SI l’on suit la thèse de l’auteur, la réalisation d’un désir va passer par la concession de eaucoup d’autres désirs qui deviendront incompatibles et donc irréalisable . Imageons notre propos, c’est comme si vous étiez un grand séducteur, un véritable Don Juan, un nombre incalculable de jolies femmes vous tournes autour et leurs charmes ne vous laissent pas indifférent. Vous les trouvez toutes aussi belles les unes que les autres et vous vous feriez un malin plaisir à aller au cinéma accompagner d’une d’elle (ou diner, etc) puis de la séduire.

Sauf que vous venez de réaliser l’un de vos rêves :vous venez de vous marier avec une autres femmes . Vous devez donc faire une concession et de faire une croix sur vos anciennes nvies tel que séduire la jolie blonde du café ou bien arrêter de mener votre petite vie de célibataire sans attaches. Quel tristesse pour notre pseudo Don Juan ! Toutes ces possibles petites aventures seront pour quelqu’un d’autre 2 Don Juan ! Toutes ces possibles petites aventures seront pour quelqu’un d’autres.

Toutes satisfactions semblent alors être accompagné par de la frustration/consternation. De plus l’auteur expose l’idée que la durée du désir est long alors que la satisfaction est courte : « le désir est long, et ses exigences tendent à l’infini ; la satisfaction est courte, et elle est arcimonieusement mesurée » (13-4). La satisfaction, résultat de la réalisation d’un effort pour assouvir un désir, paraît alors dérisoire comparé a la souffrance occasionné par l’effort fait pour réaliser ce désir.

D’après Schopenhauer, a peine avons nous réalisé notre désir que la satisfaction s’estompe (laissant place a un autre manque). Cette citation montre la thèse du philosophe : « La satisfaction d’aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et inaltérable Schopenhauer va appuyer sa thèse à l’aide d’un exemple parlant, celle du mendiant qui a être sauver aujourdhui pour poursuivre sa misère jusqu’au lendemain au moins. Or la charité faite au mendiant lui fait mieux sentir le poids de sa misère.

Donc la satisfaction ne fera qu’accroître le sentiment de souffrance des désirs à venir. Nous sommes donc face a un déséquilibre entre l’effort fais pour réaliser ce désir ainsi que l’espoir qu’il suscitait et entre la satisfaction qu’il nous procure. Le bonheur ne semble pas pouvoir être rejoins grâce au désir , bien au contraire : le bonheur semble complètement opposer au désir. Tant que nous sommes asservis par le désir 3