Histoire Des Arts – L’étoile d’Edgard Degas

Histoire des Arts – Tableau Impressionniste 1) Présentation de l’œuvre « L’étoile » (ou « La danseuse sur scène h) est une peinture réalisée en 1 876 par Edgar Degas, (peintre impressionniste et sculpteur) grâce à la technique de pastel sur monotype (cette technique, créée par Edgar Degas, consiste a exécuter le dessin à l’encre grasse sur un support épais, puis à presser ce support une feuille de papier, une seule fois et ensuite d’affiner l’œuvre au pastel). Ce tableau fait partie du mouvement impressionniste. Il mesure 58 cm par 42 2) L’analyse plastique rm l’œuvre.

Sur ce tableau, on voi Sée d’Orsay, à Paris. e technique de le être vu d’une loge située sur le côté droit de la scène. Le spectateur est à la fois éblouit par la danseuse-étoile et préoccupé par l’homme en arrière-plan ainsi que par les danseuses cachées qui se préparent au spectacle. Il navigue entre poésie et réalité. Placée au centre, seule, une danseuse est entourée par ses spectateurs. Elle se démarque de son groupe et semble admirés par les autres de par sa beauté, sa grâce et de sa prestation. Elle a les joues rouges de plaisir et semble épanouie, elle paraît véritablement dans son élément.

La ballerine est définitivement e centre de l’attention et en est heureuse, s’exhibant sans gêne. Sa jambe droite est à peine fléchie et porte le mouvement. La jambe gauche de la danseuse disparaît totalement sous son tutu rom romantique. Elle porte sur la tête et au niveau de son corsage des fleurs rouges-orangées. Les bras déployés assurent l’équilibre et expriment le mouvement. L’élan de la danseuse se perçoit également dans le flottement du ruban qu’elle porte autour du cou mais aussi par la forme du tutu qui semble se soulever et par la position jetée en arrière de sa tête.

Vêtue d’un tutu blanc parsemé de fleurs, elle se démarque des utres par sa couleur : en effet, le publique a été peint avec un rouge orangé où seul un homme en noir et quelques danseuses d’un blanc moins prononcé que la soliste sont plus visibles. Le reste demeure très abstrait. ‘homme en question est en costume de soirée sombre. Il surveille la danseuse. Sa présence dans un coin des coulisses et son visage caché par les rideaux inspirent la méfiance. La position de son bras indique qu’il est en attente, loin de l’admiration du spectacle offert par la danseuse-étoile.

En somme, sa présence est inquiétante et crée un contraste avec la danseuse. Les couleurs sont généralement chaudes, sombres, où les touches d’ocre sont très présentes. La partie supérieure de la toile restitue le décor du spectacle. Elle est organisée en trois plans colorés: un premier plan beige-orangé qui cache l’homme, un deuxième plan marron qui cache d’autres danseuses et un troisième et dernier plan aux touches vertes et bleues, presque céleste. Il est difficile de décrire ce que représente ce décor.

Le sol de la scène occupe une majeure partie de la toile. Les tons gris bleutés vaporeux de ce sol accueillent la féerie du sp 2 majeure partie de la toile. Les tons gris bleutés vaporeux de ce sol accueillent la féerie du spectacle, tels des nuages. Edgar Degas rehausse avec ces couleurs, l’impression d’un immense espace autour de la danseuse. Elle est gracieuse, scintillante, magique. Cest un moment de grâce éphémère qu’Edgar Degas a cherché ? représenter. 3) Contexte derrière la production de l’œuvre.

L’artiste était très intéressé par les danseuses. Pour Edgar Degas, l’Etoile est un ballet, un ballet qui se danse seule au milieu de la piste, avec pour seuls partenaires la grâce et la séduction du publique. Dans l’imposant corpus de tableaux que Degas consacre aux anseuses, le triomphe sur la scène n’est abordé que rarement : même si la célébration de la danseuse y est constante, le peintre préfère surtout les peindre au moment de leurs exercices, de leurs répétitions ou encore pendant qu’elles attendaient.

C’est pour cela que cette toile est différente des autres puisqu’elle illustre non pas une danseuse en répétition ou en attente, mais bien une danseuse en pleine représentation. 4) Rapprochement de l’œuvre avec une autre Ce tableau me rappelle le ballet « Le lac des Cygnes » de par la grâce, l’élégance mais aussi de par la beauté de la ballerine. Il e rappelle aussi « La reproduction interdite peinte par René Magritte, puisque le visage d’un homme, caché par un rideau des coulisses, refuse de se dévoilé à nous tout comme le miroir refusait de dévoiler le visage d’Edward James qui ne pouvait se voir que de dos.

De plus, Edward James est représenté en costard 3 d’Edward James qui ne pouvait se voir que de dos. De plus, Edward James est représenté en costard noir sur l’œuvre de Magritte, et l’homme peint sur celle de Degas est également représenté en costard noir. 5) Commentaire : Après avoir contemplé « Ballet », le critique Georges Rivière s’écria u’il n’était désormais plus utile d’aller à l’Opéra ! Un autre admirateur déclara : « La danseuse Etoile qui salue après un pas, et toute essoufflée se précipite avec une telle fougue vers la rampe, si j’étais au pupitre je songerais à la soutenir ».

Georges Rivière en disait « II est la grâce et la poésie faites oeuvre d’Art ». 6) L’impression et l’appréciation de l’élève On comprend aisément les jugements enthousiastes émit ? l’égard du tableau, car il dégage une véracité rare en peinture. L’instabilité de la ballerine associée au cadrage surprenant et la égèreté de la touche (tantôt d’une délicatesse inouïe, -tutu de la danseuse- tantôt d’une étonnante liberté – décor de scène), font de ce pastel l’un des meilleurs témoignages d’instant capturé, cher à l’Impressionnisme.

De plus, la façon dont le peintre laisse entrevoir dans les coulisses les formes confuses d’autres ballerines et celle d’un homme en costume noir (dont on ne peut voir le visage), attendant le retour de la ballerine, accentue cet effet de temps suspendu. Cependant, l’homme au visage caché dégage un sentiment d’insécurité mais il inspire aussi le mystère. C’est pour cela que ce tableau me plait. 4