Sujet : L’épargne est-elle un frein à la croissance ? La croissance économique est, pour un pays, un enjeu de première importance parce qu’elle conditionne Pélévation du niveau de vie de ses habitants. Elle représente, pour les pouvoirs publics, l’objectif principal de la politique économique. La croissance ne suit pas, sur le long terme, un rythme régulier et connaît des périodes d’accélération et de ralentissement, voire de recul. Les économistes divergent sur les explications de ces fluctuations économiques. Un des facteurs de ces fluctuations économiques peut être l’épargne.
Cépargne des ménages ou des particuliers est la part du revenu qui n’est pas utilisée pour la consommation immé dune dépense futur débat entre les écon avons d’un côté, on t financer des moyens p g réserve en vue ment. Elle suscite le s la croissance, nous argne permet de entaires, eux-mêmes créateurs de revenus supplémentaires: l’épargne est donc le moteur de la croissance économique. De l’autre, on trouve ceux pour qui l’épargne engendre une réduction des dépenses des épargnants, ce qui provoque un amoindrissement des débouchés: l’épargne est donc un frein, non un moteur.
Nous venons alors à nous demander si l’épargne est un frein à la croissance ? nous verrons d’une part, l’épargne comme moteur de la croissance, et d’autre part, l’épargne comme frein à la croissance. ‘épargne : moteur de la croissance A. Favorise l’investissement La La croissance économique dépend en grande partie de l’investissement, que ce soit des investissements immatériels (achats de logiciels), des investissements de productivité (achats de machine, embauche de salariés), les progrès technique sont financés par l’investissement. our John Maynard Keynes économiste ayant marqué les éflexions du XXème siècle, développe une théorie selon laquelle l’épargne est égale à l’investissement. Cette dernière représente une consommation différée. Les ménages désireux de s’offrir des biens ou services qu’ils ne sont pas en mesure de financer, sont tenus d’épargner pour ensuite investir dans le produit convoité Exemple : voyages, moyen de transport, logement.
Si l’épargne des ménages peut favoriser l’investissement des entreprises, selon les libéraux, l’épargne préalable est une condition de l’investissement. Pour les libéraux (anciens) ‘épargne des ménages et des entreprises doit précéder l’investissement. Les dépôts font les crédits par l’intermédiaire du système bancaire. Ce qui ne correspond pas à la réalité des économies contemporaines : Les crédits font les dépôts possibilité d’un financement illimité des investissements par les banques en théorie. (Pouvoir de création monétaire) A. ui engendre la croissance En épargnant le consommateur va accumuler du capital qu’il va ensuite utiliser pour consommer, ce qui, d’une part réinjectera de la liquidité sur le marché, mais favorisera la croissance, ar en achetant des biens, les entreprises vont alors produire d’avantage, alors tour investir dans de nouvelle machine pour produire, embaucher de nouveaux salariés, qui les sa 2 OF s investir dans de nouvelle machine pour produire, embaucher de nouveaux salariés, qui les salariés à leur tour, auront un revenu leur permettant de consommer et d’épargner.
Et ainsi de suite… I faudra faire preuve de vigilance, pour ne pas que la croissance effective deviennent supérieur à la croissance potentiel, et donc créer de l’inflation. Effet multiplicateur Keynésien. I. L’épargne : frein de la croissance A. L’épargne n’est pas toujours investissement Cépargne crée de l’investissement et de la croissance mais ce n’est pas toujours le cas dans la réalité.
Elle ne se transforme pas automatiquement en investissement. La volonté d’investir est plus déterminante que la capacité de le faire : « Pour un bon investissement il n’y a Jamais de problème de financement ‘ Nous avons vu que l’épargne peut susciter l’investissement mais, l’épargne peut également, résulter de l’investissement L’investissement crée de l’épargne : multiplicateur keynésien.
Trop d’épargne limite la portée du multiplicateur : un accroissement limité de la demande effective conduit à limiter Par le mécanisme du multiplicateur, les ménages accroissent leur épargne au fur et à mesure de l’élévation de leur revenu, dans la mesure où la fonction d’épargne est croissante du revenu disponible, d’où il découle que bien que l’épargne ne soit pas la condition préalable de l’investissement, son rôle n’en est pas pour autant détruit.
Les économistes néoclassiques considèrent que le niveau d’épargne est déterminé par le taux d’intérêt. Si celui-ci est ?levé, l’agent économique sera incité à épargner car l’épargne lui permettra dassurer 3 OF s celui-ci est élevé, l’agent économique sera incité à épargner car l’épargne lui permettra d’assurer des revenus plus importants dans le futur. A l’inverse, si le taux d’intérêt est faible, l’agent aura tendance à davantage consommer, car l’épargne ne lui rapportera que peu de revenus futurs.
Si les taux d’intérêt sont élevés : découragent rinvestissement. Pour les économistes keynésiens, c’est le niveau de revenu qui détermine, après la consommation, la part consacrée à l’épargne. Si le taux dintérêt est élevé, alors l’agent économique aura une préférence pour l’épargne investie, sinon, il optera en faveur de la thésaurisation. l’épargne ne sert plus alors la réalisation d’investissements productifs et constitue donc une fuite dans l’économe. La thésaurisation est dès lors un frein à l’activité économique. A.
Et ne suscite pas forcement la croissance une forte épargne n’est pas toujours synonyme de croissance L’épargne forcée n’est pas source de croissance : cas de l’ex URSS ‘épargne doit être dirigée vers les emprunteurs : importance des nstitutions financières Les entrepreneurs doivent faire fructifier cette épargne importance du cadre institutionnel général La production nouvelle des entreprises après l’investissement, risque d’engendrer des profits décroissants, car il y aura une accumulation des stocks et pour écouler ce dernier il faudra baisser les prix, donc les profits loi des débouchés de Say « chaque offre à sa demande ». Argument pré-Keynésien : « aucune nation ne peut jamais devenir riche par l’accumulation d’un capital provenant d’une diminution permanente de consommation, parce qu’une telle accumula 4 OF S