Composition de Géographie Sujet : la ville durable : rêve ou réalité Depuis le XXème siècle et la propagation du mode de vie urbain, les Hommes sont confrontés à un défi de taille : aménager les villes. Les Hommes doivent donc permettre la mise en place de mesures concrètes afin de résoudre les différents enjeux tant écologique, sociaux, s’opère vers la fin du conférence d’Alborg important de villes d lorsque son dévelop OF Swipe View next page prise de conscience nt lors de la raître un réseau Ile est durable x dépends d’autres régions ou d’autres populations.
II faut donc prendre en compte es impacts environnementaux et socio-négatifs développement durable ce qui conduit à rechercher un développement plus économe, plus autonome en espaces et en ressources et moins dépendant des énergies fossiles. Toutefois, depu•s la mise en valeur du concept de développement durable, seules quelques rares villes durables ont vu le jour.
De nombreuses difficultés, différentes au Nord et au Sud, se posent, entravant la réalisation de villes dont les conditions de croissance sont contrôlées et maîtrisées. Une question se pose donc : La notion de villes durable est-elle réalisable à l’échelle lanétaire ou n’est-ce qu’une utopie ? Dans un premier temps, nous analyserons le concept de VIIIe durable et les différentes solutions choisies choisies au Nord et au Sud.
Dans une seconde partie, étudierons le fait que la mise d’agglomérations durables est une utopie difficilement réalisable. Il La ville durable, espoir d’un aménagement respectueux du développement durable A. La prise en compte du développement durable dans l’aménagement urbain • après le sommet de la Terre de Rio en 1992, l’Europe met en place une politique de développement durable en appliquant les gendas 21 à l’échelle locale. • mise en place d’un réseau de villes durables.
Aujourd’hui, plus de 2500 collectivités se sont engagées à respecter la charte d’Alborg dont beaucoup de villes scandinaves comme Vàxjb en Suède et Stockholm • dans les pays développés, la production de déchets et très importante et devient un enjeu majeur (exemple : les Etats-Unis où la production est dix fois plus importante que dans certains pays du Sud) : les villes durables sensibilisent donc les citoyens avec l’appui des institutions publiques afin de valoriser le tri es déchets, leur collecte et leur recyclage ou leur incinération permettant également une production d’énergie comme c’est le cas au Japon ou à TaiWan. ?? Dans les pays émergents, de nombreux efforts sont réalisés en particulier en Chine qui parvient à valoriser 20% de ses déchets par le recyclage et la production d’énergie • exemple : Lyon confluence visant à réaménager le sud de la presquîle lyonnaise par la création d’un quartier mettant en valeur le paysage et permettant l’agrandissement de l’hyper- centre de la ville. • La prise en compte du développement durable dans ‘aménagement urbain est donc un en•eu majeur. 0 du développement durable dans l’aménagement urbain est donc un enjeu maJeur. 3.
Les écoquartiers, reflets d’une ville durable • dans les pays du Nord, les écoquartiers se multiplient et deviennent des « laboratoires » du développement durable. Ils se concentrent sur cinq piliers majeurs reflétant les enjeux majeurs d’une ville durable, voici l’exemple de la VIIIe de Fribourg en Allemagne, considérée comme la capitale allemande de l’énergie solaire et de l’environnement et son éco-quartier, le quartier Vauban accueillant environ 5000 habitants : construire des logements économes en énergies, utilisant des énergies renouvelables (solaire, éolien, etc. (exemple : logements HQE c’est-à-dire à Haute Qualité Environnementale avec de grandes baies vitrées triple vitrage pour laisser passer la lumière et permettre une forte isolation phonique et thermique) – améliorer les espaces naturels et le patrimoine végétal qui consomme du C02 par l’installation de toitures végétales favorisant également une meilleure isolation et permettent de réaliser des économies de chauffage -améliorer la propreté des lieux de façon permanente et écupérer les eaux de pluie (exemple : récupération des eaux de pluie qui sont filtrées dans le sable et réutilisées pour les jardins, les toilettes et les appareils électroménagers) – marche à pied, vélo, transports en commun doivent être privilégiés et les voitures doivent être garées à l’extérieur du quartier (exemple : le vélo, le tramway, la marche et le roller sont privilégiés ; un important réseau de pistes cyclables a été réalisé, le covoiturage est encouragé : réduction de la pollutio réseau de pistes cyclables a été réalisé, le covoiturage est ncouragé : réduction de la pollution les espaces libérés par les routes deviennent des espaces verts) – réduction de la quantité de déchets par le réemploi, le recyclage et la valorisation, apprentissage des nouvelles techniques de compostage • exemple de l’éco-quartier Bed Zed et du Greenwich Millenium Village à Londres : mise en valeur de la nature par la création de logements HQE et d’un parc écologique • exemple de Copenhague : Copenhague, la capitale du Danemark ambitionne d’ici 2025 de devenir la première capitale du monde « zéro carbone c’est-à-dire sans aucune émission de C02 par a taxation des achats des véhicules à moteur, le développement d’énergies renouvelables comme les éoliennes, le traitement des eaux usées, le chauffage collectif, etc. Pour cela, depuis plusieurs années, Copenhague a mis en œuvre une politique de développement durable, à la fois sociale, économique et environnementale. Copenhague peut donc apparaître comme un modèle de ville durable puisque les trois piliers sont pris en compte : 1. pilier environnemental : – réduction des déplacements automobiles – création d’espaces verts – rapprochement des activités économiques près des transports erroviaires 2. pilier social -rénovation de l’écoquartier de Vesterbro 3. ilier économique -la mise en place du Finger Plan cherchant à corriger les déséquilibres entre le Nord et le Sud de l’agglomération et à gérer la croissance urbaine du centre • Un développement urbain durable suppose donc une approche qui intègre toutes les dimensions de respace urbain C. Transforma 4 0 suppose donc une approche qui intègre toutes les dimensions de l’espace urbain C. Transformations de l’urbanisation et des modes de déplacements • densification de l’espace urbain par la reconversion d’espaces entraux délaissés (friches industrielles, friches portuaires, friches ferroviaires… ) (exemple : docks de Londres, le quartier confluence de Lyon) • valorisation de la mixité fonctionnelle dans un même espace afin de limiter les déplacements • les transports collectifs (trains, bus, métro, tramway) sont une alternative aux transports individuels.
A l’échelle locale, des initiatives ont été prises pour maîtriser la circulation automobile (ex : péages urbains à Londres, Singapour, Hong- Kong pour réduire le nombre d’automobilistes dans le centre t multiplication des trains de banlieues à Tokyo où transitent chaque jour 2 millions de voyageurs). De plus, l’inter-modalité (=passage d’un moyen de transport à un autre se développe), les transports doux (trains, bus, vélib’ à Paris, biclo à Nantes) se développe (ex : à Copenhague, de personnes qui se rendent au travail y vont en vélo grâce 350 km de pistes cyclables aménagées • dans les pays, du Sud, une prise de conscience des difficultés de circulation s’opère. Exemple : mise en place du Transmilenio à Bogota (bus gratuits circulant dans toute la ville ; des voies leur ont réservées) • La mobilité durable passe donc par le développement de modes de transport alternatifs à l’automobile Il] La ville durable : une utopie difficile à réaliser à l’échelle planétaire A. Un bilan contrasté où persistent de nombreux problèmes • Le bilan des agendas 21 est mitigé car ils concernent surtout l’aspect écologique mais traitent plus difficilement des piliers social et économique. De plus, jusqu’à présent, très peu d’exemples de villes durables ont réussis à l’échelle urbaine. Les écoquartiers ne sont pas accessibles à l’ensemble de la opulation en raison de leur coût. • Dans les pays du Sud, la plupart des villes sont encore insuffisamment impliquées dans les projets de développement durable.
En effet, les urgences concernent le développement (accès à reau potable, à l’alimentation, aux logements, etc. ) • Les décharges contrôlées restent importantes dans les pays du Sud. En effet, les populations pauvres comme les Zâbbalin du Caire vivant dans les bidonvilles trient les déchets dans des conditions de vie et sanitaires effroyables • L’implantation de villes sur des sites contraignant sur le plan es risques naturels est très risqué (exemple de Mexico situé à l’emplacement de failles majeures provoquant de nombreux séismes et éruptions volcaniques ; de plus, d’autres risques naturels (inondations, glissements de terrain, effondrements) et technologiques souvent mal maîtrisés mettent en danger les populations) B.
Une urbanisation généralisée où persistent des inégalités socio-spatiales marquées • En 100 ans, la population urbaine du monde s’est multipliée par 100 tandis que la population mondiale du monde s’est multipliée par 4. En 2007, 1 habitant sur 2 est citadin : il y a donc plus de 3 illiards d’urbains. Cette urbanisation est loin d’être achevée : L’ONU prévo 6 0 il y a donc plus de 3 milliards d’urbains. Cette urbanisation est loin d’être achevée : L’ONU prévoit plus de de citadins en 2050 • On assiste à une transition urbaine (z processus par lequel la majorité de la population devient urbaine) car on obverse une augmentation de : La croissance démographique L’exode rural (z migration pour avoir du travail, de l’argent, de meilleures conditions de vie, etc…. Curbanisation de certains villages • La croissance urbaine se poursuit à une cadence soutenue exemple de Mexico où la population a été multipliée par 30 en 100 ans) à cause de : – la croissance démographique (4,58% par an en Afrique, rythme deux fois supérieur par rapport à l’Asie) • La croissance urbaine a favorisé l’émergence de gigantesques agglomérations de plusieurs millions d’habitants (exemple : en 1950, 75 villes dépassent le million d’habitants ; actuellement on en compte plus de 500 dont une trentaine dépasse IO millions d’habitants • dans les pays du Sud, la croissance urbaine est anarchique surtout en périphérie avec la multiplication des quartiers illégaux ussi appelés bidonvilles. • l’étalement urbain renforce les inégalités entre les quartiers riches et les quartiers pauvres (environ un tiers de citoyens résident dans des bidonvilles ou des quartiers insalubres) • Ces inégalités sont très marquées dans les pays en voie de développement : es populations riches s’installant dans des ensembles résidentiels fermés et sécurisés en périphérie (exemple des « Gated Communities » en Amérique du Sud) Les classes moyennes habitent des grands ensembles d’habitats collectifs les plus pauvres résident da