Texte Les Joueurs De Skat

Les joueurs de skat présentation Crée en 1920. Dimension : 87×110 cm Localisation : Neue (noyeu) Nationalgalerie, Berlin (Allemagne) Technique et matériaux : Huile sur toile avec photomontage et collage Auteur : Otto DIX, artiste peintre allemand (Dresde) (1891-1969). Il appartient au coura exprime ses sentime mais aussi en la caric pour amplifier, exagé L’arrivée au pouvoir or 4 Sni* to niste : le peintre réalité (réalisme) sforment la réalité lateurs. leverser la vie d’Otto Dix : accusant l’artiste de produire un art « dégénéré », es Nazis lui interdisent d’enseigner et confisquent 260 de ses œuvres.

Certaines de ses toiles sont brûlées par les Nazis Provenance : Les joueurs de Skat est un tableau retranscrivant les horreurs de le Grande Guerre au travers de « 3 gueules cassées » De 1920 à 1924, Otto Dix réalise une série d’œuvres inspirées par les images d’horreur du front et montrant les conséquences physiques de la Grande guerre sur les anciens combattants. Otto Dix a aperçu trois mutilés de guerre jouant aux cartes dans l’arrière-salle d’un café de Dresde et en a fait aussitôt un dessin réparatoire, qui va lui servir de base pour les Joueurs de skat.

Contexte historique La guerre envoie au front un nombre important de soldats qui l’on surnommera les « gueules cassées » : les mutilés et invalides de guerre. Première Guerre mondiale (aout 1914 – novembre 1918) -Les tranchées (attaques, rats, saleté, la peur) -Meurtrière (10 millions de morts, apparition de nouvelles armes, les chars d’assaut, les obus, les lance-flamme) -Les rescapés sont rentrés avec des traumatisme psychologiques et des séquelles physiques.

Description et Analyse Au premier plan : Trois hommes en costume jouent avec des cartes au skat (jeu de cartes allemand très populaire, qui se joue traditionnellement ? trois). Les 3 personnages ont en commun d’être mutilés. a) Le joueur de gauche : Il n’a plus de bras : son bras gauche est une prothèse en bois tandis que le bras droit lui est absent, on ne voit qu’une manche vide. L’homme se sert des pieds de la seule jambe qu’il lui reste ( Vautre est une prothèse), s cartes.

Son visage est Il a un œil de verre disproportionné par rapport à l’œil qui lui reste et par rapport à son visage. Il a un trou renforcé d’une bordure métallique à la place de l’oreille qu’il a perdue. Il a disposé son jeu sur un petit pupitre devant lul. c) Le joueur de droite Le troisième personnage n’a pas de jambe, il est posé sur une sorte de socle en fer. Il a une bras articulé comme celui d’un robot (on voit un rouage au niveau du coude).

Sur son veston, il porte une croix de fer : décoration attribuée aux combattants allemands de la Première Guerre mondiale. Au-dessus de son col, une prothèse tente de combler l’absence de mâchoire inférieure. L’extrémité du nez du joueur de droite est recouverte d’un bandeau noir noué autour de sa tête. A l’arrière-plan En haut à gauche, un lampadaire éclaire la scène ; on distingue une tête de mort au centre de celui-ci.

Des journaux sont affichés au-dessus des trois hommes ; on distingue l’un des noms « Dresdner… Un porte-manteau vide, avec des crochets métalliques rappelle la forme du socle sur lequel repose le joueur de droite. A travers ce tableau, Otto Dix entend probablement choquer le public en représentant des anciens combattants aux corps ffreusement mutilés ; il cherche à mettre en avant le caractère absurde voire grotesque de la guerre et de ce qu’elle a engendré dans la société. Ces personnages sont d PZGF3CFd : ils ne sont plus qu’un avec des prothèses disparates, des hommes-objets comme semble le souligner la forme commune entre le porte-manteau et le socle supportant l’homme-tronc de droite. -Leur humanité transparait certes à travers certains détails : leur costume, leur coiffure soignée, leur moustache taillée, le fait qu’ils jouent aux cartes dans un café… mais celle-ci est ystématiquement anéantie par d’autres éléments : le personnage de gauche tient ses cartes avec les pieds, comme un singe, celui du centre tient une carte dans sa bouche, comme un chien . Le peintre souligne le grotesque de la scène pour mieux exprimer son horreur de la guerre et du militarisme : semblables à des pantins, des marionnettes ces hommes sans regard et au visage figé ont été utilisés pour faire la guerre ; la partie de cartes qu’il font n’en est d’ailleurs plus vraiment une, puisque leur jeu est visible par tous : pour eux, les « jeux sont faits ». La mort les poursuit (voir la forme qui apparaît sur la lampe) et, reclus dans l’obscurité d’un café, ils restent entre eux à l’écart du reste de la société.

La croix de fer sur le costume du joueur de droite apparaît comme une récompense bien dérisoire dans ce contexte et exprime le rejet par Otto Dix d’une forme de patriotisme développé après-guerre chez certains anciens combattants. Rapprochement Guernica petite ville basque (communisme) bombardé le 26 avril 1937 par la légions condors d’Hitler. Crée le premier mai et le 4 juin 1937 Dimensions : 349. 3 x 776. 6 cm