Le texte à analyser est un extrait du Phèdre de Platon. Ce discours que l’on considère traditionnellement comme le dernier de la période de « maturité » traite de questions multiples telles que Pimmortalité de l’âme, l’amour, le langage, la vérité Les thèmes principaux néanmoins sont la beauté dans un premier temps puis le langage, plus précisément son opposition avec l’écriture. Phèdre est un jeune apprenti sophiste, il suit les cours de Lysias dont la renommée en tant que rhéteur est reconnue. Ce qui va occuper Socrate et Phèdre dans ce passage, c’est de savoir qu’est-ce qui fait qu’un discours est bon ou mauvais.
On peut facilement préfigurer une attaque envers les sophistes, les sages de l’Antiquité, réputés justement pour savoir « bien parler Swp to page Socrate grâce à la ma que pour bien parler, on lul a apprls mais de persuader. Il critiq discourir en metta or7 Sni* to View ire dire à Phèdre aisemblance comme nvaincre et non étorique, « l’art de les dangers de la sophistique qui donne voir une realit relative selon les besoins du moment, façonnée à la manière des opinions, alors que Platon défend l’idée que des vérités intangibles supervisent notre monde et le langage doit être une façon de les déco écouvrir.
On peut se demander comment se peut-il que le rhéteur parle ou écrive bien alors même que la vérité n’est pas sa priorité ? L’extrait s’ouvre sur une question de Socrate qui va permettre de donner un fil conducteur à la réflexion, qu’est-ce qui différencie un bon discours d’un mauvais ? Phèdre va donner une première opinion sur le problème, en répétant ce qu’il a appris de ses maîtres : pour bien parler, il faut parler de façon ? persuader. Il n’y a donc pas de soucis de vérité mais simplement de vraisemblance.
De là, Platon va discuter cette position ? ravers l’exemple du cheval et de l’âne. Nous savons que ce n’est pas la même chose mais si Pinterlocuteur est dans l’ignorance quant à cela, il pourrait croire qu’un âne est un cheval suite ? un argumentaire en faveur de cette idée bien ficelé. Pourtant, l’âne ne sera toujours pas un cheval mais celui qui aura écouté ce discours pourrait y croire. C’est risible mais de là, Socrate va élargir le champ de cet argument à toute chose, y compris le Bien et le Mal.
Or, si nous ne savons pas ce que c’est et qu’il est possible de parler sans toucher à la vérité et dire que tout est elatif, alors un bon parleur peu aussi bien défendre le bien que le mal. Socrate commence par poser la questlon à laquelle ils vont essayer de répondre ensemble pour voir s’ils parviennent à une même conclusion. C’est l’amorce du dialogue socratique où il va essayer d PAG » rif 7 parviennent à une même conclusion.
C’est Pamorce du dialogue socratique où il va essayer de déconstruire petit à petit l’opinion de son adversaire et finir par présenter sa thèse personnelle. Le sujet traité Ici est de savoir qu’est-ce qui fait que fon parle mal ou que l’on parle bien ? Pour commencer, il fait définir la question ? Phèdre. En effet, pour pouvoir être sûr que l’on parle de la même chose et pouvoir en discourir correctement, surtout dans un dialogue, il faut voir ce qu’il y a de vrai, donc de commun dans ce que l’on pense de la question.
Il faut donc que dans notre parole, il y ait quelque chose de vrai, qu’importe le sujet pour qu’elle soit constructive et féconde. Phèdre, en réponse à cela, va citer ce qui lui a été rapporté par les maîtres sophistes sur cette question du « bien parler Il est intéressant de voir ici qu’il cite et répète les dées et positions de ses maîtres en les prenant pour vrai, sans se soucier de leur qualité ou pertinence.
La méthode scolastique se composant principalement de répétition laborieuse des discours, illustrée au début du livre par la lecture du discours de Lysias par Phèdre, trouve un écho dans la réflexion du jeune apprenti qui se contente de l’opinion qu’on lui a inculquée sans la remettre en question. Il a donc « entendu dire » que pour parler d’un sujet comme la justice par exemple, il n’est pas du tout nécessaire de savoir ce qu’elle est pour bi PAGF3C,F7