FichesduBac Notion LeSujet Autrui 1

fiche sur Autrui Page 1 sur 5 Newsletter Contact PHILOCOURS. COM Accueil Cours Corriges Methode or 8 Sni* to View Dossiers Liens Aide Perso Accueil > Les Fiches du Bac > Autrui Fiches Bac Programmes page 112 314 Autrui page créée le 01 /01/2003 personne humaine ? -Est-on d’autant plus libre qu’on est indifférent au jugement d’autrui ? -L’amitié est-elle la forme privilégiée de la connaissance d’autrui ? -Autrui est-il une limite ou une condition de ma liberté -Faut-il déplorer ou se réjouir de vivre en société ? Peut-on vaincre la peur de l’autre ? Selon Sartre : « l’enfer, c’est les autres » -Faut-il craindre le regard d’autrui ? -A-t-on le devoir d’aimer autrui ? -Autrui n’est-il qu’un moyen ou un obstacle ? Problème central : Celui de savoir si l’homme est un être social, ou si l’accès ? l’humanité peut se faire dans la solitude ; ainsi que celui de savoir si le rapport à autrui est conflictuel, ou harmonieux. NB : les sujets portant sur la connaissance d’autrui supposent en général qu’autru est d’abord une autre conscience… t c’est en tant que tel qu’il pose problème ; il aut donc en général partir de Descartes, pour le dépasser (et passer à une autre acception du terme d’autrui). SI on part de Descartes, alors, on dira que la conscience d’autrui DÉRIVE de la conscience de soi (cogito « purement subjectif » : mai d’abord, les autres après _ C’est un peu la même chose pour les sujets 2 : il souvent les notions de liberté, de personne, de respect, d’Etat, de société (politique, et morale). Concepts essentiels : 02/10/2006 Page 3 sur 5 – la définition d’autrui : vient du latin « alter h, qui renvoie à ce qui est étranger, ifférent, autre.

On peut le définir comme : un autre conscience, un autre moi ; ou comme un autre homme (ici, thématique du prochain, du semblable, du genre humain) -le solipsisme : le moi est la seule réalité, et le monde, comme les autres consciences, n’existent pas plus que dans un rêve (position souvent présentée comme conséquence du cogito cartésien, mais attention, Descartes ne l’a jamais vraiment soutenue) – le raisonnement par analogie (avec moi-même, ici) : puisqu’autrui a un corps comme le mien, et que je vis une relation entre mon corps t ma conscience, j’en infère/ déduis que dans ce corps il y a une conscience comme la mienne, et que telle mimique signifie tel état de conscience l’ethnocentrisme : attitude ui consiste à projeter ses propres valeurs sur les immanente à la conscience de soi-même, et cette derniere n’est donc pas possible sans la précédente ; ce serait même plutôt la conscience de soi qui dérive de la conscience d’autrui (cogito cartésien renversé) -la notion de respect ne respecte, selon Kant, qu’un être humain, car un animal est un être sensible, asservi à la nature (cf. tion de « personne ») -la notion de personne : chez Kant, la personne est un être doué de rationalité et d’humanité ; par suite, capable de lois morales ; elle se distingue de la chose en ce qu’elle ne peut jamais être considérée seulement comme un moyen, mais toujours en même temps comme une fin (donc : je ne peux faire ce que je veux d’une personne) Textes essentiels : Descartes, Méditations métaphysiques, le cogito (conscience, donc, « moi seule vérité); comprendre sa conséquence quant à la définition d’autrui, mon rapport à autrui, et a définition de l’humain : autrui = autre conscience = donc, difficile de le connaître, on ne le connait pas immédiatement ; autrui, une menace, et d’abord une sorte d’objet parmi les autres ; l’humanité peut s’acquérir hors de la société (cf ; fait que pour lui, je n’ai besoin que de moi-même pour être ce que je suis, et pour me connaitre) (sujets 1 et 2 surtout ; mais aussi 4 : autrui est un « autre moi »-on insiste sur la différence, sur l’altérité) Aristote, Politiques, I, 2, « l’ PAGF n animal politique » (il l’homme est un animal politique » (il n’accède ? ‘humanité que par son rapport à autrui, qui se fait essentiellement par le langage ; l’homme est fait pour vivre en société, etc. ); permet de traiter ? peu près tous les types de sujet : sujets 1 : on est immédiatement en présence d’autrui, on le comprend immédiatement, etc. sujets 2 : je ne peux être homme sans vivre en communauté avec d’autres ; sujets 3 : rien ne dit que les rapports entre nous sont conflictuels : d’abord, la société est comme « naturelle » ; ensuite, elle nous permet de mettre en commun des valeurs telles que la justice, la morale, pour ivre en harmonie, pour gérer les conflits éventuels… ; enfin, les sujets 4 : autrui, ce n’est pas l’autre conscience, ou l’autre au sens d’étranger, de différent de moi, que je ne comprends pas immédiatement, c’est, tout simplement, « l’autre http://www. philocours. corn/bac/Sujet/ficheautrui. html Page 4 sur 5 homme » -par conséquent, mon frère, mon prochain. Sartre, L’existentialisme est un humanisme, le cogito intersubjectif ; L’Etre et le Néant, le regard d’autrui ; l’exemple de la honte/ de la jalousie ; Huis-Clos, « l’enfer, c’est les autres » ( e peux être ni me

FichesduBac Notion LeSujet Autrui 1

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On peut le définir comme : un autre conscience, un autre moi ; ou comme un autre homme (ici, thématique du prochain, du semblable, du genre humain) -le solipsisme : le moi est la seule réalité, et le monde, comme les autres consciences, n’existent pas plus que dans un rêve (position souvent présentée comme conséquence du cogito cartésien, mais attention, Descartes ne l’a jamais vraiment soutenue) – le raisonnement par analogie (avec moi-même, ici) : puisqu’autrui a un corps comme le mien, et que je vis une relation entre mon corps t ma conscience, j’en infère/ déduis que dans ce corps il y a une conscience comme la mienne, et que telle mimique signifie tel état de conscience l’ethnocentrisme : attitude ui consiste à projeter ses propres valeurs sur les immanente à la conscience de soi-même, et cette derniere n’est donc pas possible sans la précédente ; ce serait même plutôt la conscience de soi qui dérive de la conscience d’autrui (cogito cartésien renversé) -la notion de respect ne respecte, selon Kant, qu’un être humain, car un animal est un être sensible, asservi à la nature (cf. tion de « personne ») -la notion de personne : chez Kant, la personne est un être doué de rationalité et d’humanité ; par suite, capable de lois morales ; elle se distingue de la chose en ce qu’elle ne peut jamais être considérée seulement comme un moyen, mais toujours en même temps comme une fin (donc : je ne peux faire ce que je veux d’une personne) Textes essentiels : Descartes, Méditations métaphysiques, le cogito (conscience, donc, « moi seule vérité); comprendre sa conséquence quant à la définition d’autrui, mon rapport à autrui, et a définition de l’humain : autrui = autre conscience = donc, difficile de le connaître, on ne le connait pas immédiatement ; autrui, une menace, et d’abord une sorte d’objet parmi les autres ; l’humanité peut s’acquérir hors de la société (cf ; fait que pour lui, je n’ai besoin que de moi-même pour être ce que je suis, et pour me connaitre) (sujets 1 et 2 surtout ; mais aussi 4 : autrui est un « autre moi »-on insiste sur la différence, sur l’altérité) Aristote, Politiques, I, 2, « l’ PAGF n animal politique » (il l’homme est un animal politique » (il n’accède ? ‘humanité que par son rapport à autrui, qui se fait essentiellement par le langage ; l’homme est fait pour vivre en société, etc. ); permet de traiter ? peu près tous les types de sujet : sujets 1 : on est immédiatement en présence d’autrui, on le comprend immédiatement, etc. sujets 2 : je ne peux être homme sans vivre en communauté avec d’autres ; sujets 3 : rien ne dit que les rapports entre nous sont conflictuels : d’abord, la société est comme « naturelle » ; ensuite, elle nous permet de mettre en commun des valeurs telles que la justice, la morale, pour ivre en harmonie, pour gérer les conflits éventuels… ; enfin, les sujets 4 : autrui, ce n’est pas l’autre conscience, ou l’autre au sens d’étranger, de différent de moi, que je ne comprends pas immédiatement, c’est, tout simplement, « l’autre http://www. philocours. corn/bac/Sujet/ficheautrui. html Page 4 sur 5 homme » -par conséquent, mon frère, mon prochain. Sartre, L’existentialisme est un humanisme, le cogito intersubjectif ; L’Etre et le Néant, le regard d’autrui ; l’exemple de la honte/ de la jalousie ; Huis-Clos, « l’enfer, c’est les autres » ( e peux être ni me