Andrinal Simon 1 ere ES 2 Commentaire composé : La Légende de Saint Julien Hosp ‘talier En 1875, incompris depuis Salammbô, enlisé dans les ratures de Bouvard et Pécuchet, ruiné par sa nièce, Flaubert se lance, pour oublier, dans un projet de jeunesse : La Légende de saint Julien Swipe to nex: page l’HospitaIier. Le feu d création : il poursuit PACE 1 or7 seule œuvre « du Mo • cœur simple, le volet pathétique de Félicit oûtà la vie et à la our réunir en une de l’Antiquité IJn e, raconte la vie u grand cœur.
Coloré t étincelant comme un vitrail, enigmatique comme un rêve, le conte médiéval La Légende de saint Julien 11Hospitalier retrace le destin sanglant d’un héros qui oscille entre sainteté et folie. Quant au volet antique, il fait revivre, avec Hérodias, l’époque évangélique, en donnant à la littérature la première incarnation d’un mythe. On a souvent fait de Flaubert, cela de son vivant,le chef de l’école réaliste. Il est vrai que, comme Balzac, il se donne pour objet d’étude la réalité sociale et historique.
Soucieux de montrer la nature telle qu’elle est , il nourrit son œuvre d’une érudition imposante, pour Salammbo,par exemple, il mène des recherches longues et approfondies afin de réunir une importante documentation. pourtant, s’il protège quelques jeunes écrivaln, notamment Guy de Maupassant, Flaubert conscient de la complexité de sa propre création rejette toujours le titre réducteur et encombrant de chef de file du réalisme.
Dans La Légende de Saint Julien l’Hospitalier,Flaubert cherche à nous montrer que Julien est un homme cruel, obsédé par le meurtre des animaux et le combat, profitant de la vie d’un époux eureux et comblé. Comment les sentiments sont-ils exprimés dans ce conte extraordinaire et mystérieux ? L histoire se déroule au Moyen Âge, en Occident. Julien est le fils d’un noble seigneur et de sa gente épouse, parents attentifs et aimants. Son père est un seigneur bienveillant qui règne sur ses domaines avec bonté. ? la naissance de l’enfant, sa mère a eu une vision lui annonçant que son fils serait un saint. Quant au père, une autre vision lui a annoncé que la vie de Julien serait pleine de gloire et de sang. C’est sous ces auspices contradictoires que Julien grandit. Un vieux moine lui apprend à lire, à écrire, à compter. Sa vie s’écoule paisiblement entre leçons, prières, et divertissements de la part de jongleurs et troubadours venus le distraire, jusqu’au jour où il découvre par hasard un plaisir nouveau : donner la mort.
C’est en tuant une souris q PAG » rif 7 mort. Cest en tuant une souris qu’il éprouve une excitation qu’il va chercher à retrouver et à faire croître. Dès lors, le doux jeune homme se transforme en un chasseur invétéré qui néglige tout autre plaisir et n’est heureux qu’en courant le gibier. Ses journées ne sont plus qu’hécatombes, il abat bêtes à poil et à plume sans la moindre compassion. Tout lui est bon pour tuer poignard, flèches, chausse-trappes, filets et il massacre tout animal qui a le malheur de croiser sa route.
Dans la scène de la grande chasse, le bras de Julien est animé d’une puissance de destruction plus qu’humaine : il avance, toujours en tuant sauvagement et sans but, jusqu’à ce qu’il tombe, « la face au-dessus de Pabime et les deux bras écartés Au début du texte nous pouvons voir le champ lexical du mot nimal » d’autres chevreuils, d’autres daims, d’autres blaireaux, d’autres paons, et des merles, des geais,des putois, des renards, des hérissons, des lynx » (1. -5. ) Cela montre l’abondance des animaux dans la forêt et nous pouvons dire que Julien ressent une joie extrême devant tout ce bétail a tué. En effet les bêtes portent un regard craintif sur ce le jeune homme , la peur de la mort se reflète dans leur regard » tremblantes, avec un regard plein de douceur et de supplicatlon 1. 6 Mais le thème du sang recommence, aggravé. et alors sa passion pour la chasse ne devient que PAGF3C,F7