Les Tsunamis Un tsunami est une vague géante ou une série de vagues, venant du fond de l’océan et provoquée par un déplacement vertical soudain de la croûte terrestre. Ce déplacement soudain est généralement dû à un seisme se produisant au fond de l’océan. Toutefois, un tsunami peut également résulter d’une éruption volcanique, d’un glissement de terrain, d’une explosion ou, plus rarement, de la chute d’une météorite dans l’océan.
Les tsunamis sont souvent engendrés par des séismes sous-marins. un tsunami atteint généralement les côtes à une vitesse de 70 km/heure environ alayer le sable des bâtiments en miette et bateaux ne peuve est si puissante qu’ell normalement sèches. ors ris da déc ‘il est capable de es et réduire les nement, hommes se d’eau qui s’abat ndues de terre Voici une présentation complète du phénomène des tsunamis, afin de mieux le comprendre.
Après une introduction sur les grandes vagues et leur surveillance, ce dossier vous expose les origines des tsunamis, leur mode de propagation et les systèmes mis en place pour les prévenir et sauver des vies. Les volcans insulaires ou côtiers, tels le Tavurvur en Papouasie- Nouvelle-Guinée, peuvent provoquer des tsunamis. L’éruption conjointe du Tavurvur et du Vulcan (en arrière-plan) en Papouas SWipe page Papouasie-Nouvelle-Guinée le 19 septembre 1994 a provoqué un tsunami qui a dévasté la baie de Rabaul. CJ. -M.
Bardintzeff Les vagues de tsunami se propagent en eau profonde avec une vitesse qui peut dépasser les 800 km/heure. Leur longueur d’onde de crête à crête va de plusieurs dizaines à 60 minutes et une hauteur de vague de l’ordre de quelques centimètres à plusieurs dizaines de centimètres, si bien qu’elles sont ndétectables à bord de bâteaux. Lorsqu’elles atteignent les eaux peu profondes du littoral, les vagues sont freinées, ce qui occasionne la formatlon d’un « mur ‘ destructeur dont la hauteur peut atteindre plusieurs mètres.
Lieffet peut être amplifié lorsqu’elle pénètre dans les terres. Les plus grands tsunamis connus ont atteint une altitude supérieure à 30 mètres. Des tsunamis de 3 à 6 mètres de hauteur peuvent être extrêmement destructeurs et provoquer de nombreux morts et blessés. Les deux tsunamis les plus dramatiques de l’histoire ont frappé ‘Indonésie. Le 27 août 1883, le volcan Krakatoa dans le détroit de la Sonde, a provoqué un tsunami qui a déferlé sur les côtes de Java et de Sumatra distantes de 40 km, noyant 36. 00 personnes. Le 26 décembre 2004, le tsunami le plus puissant et le plus meurtrier que l’homme ait enregistré à ce jour a balayé l’ensemble des côtes de l’océan Indien avec des vagues atteignant localement 35 m de haut. Le bilan s’est établi aux alentours de 285 000 morts dont 168 000 pour la province d’Aceh (ou Atjeh), division administrative la plus septentrionale de l’archipel ndonésien, dans le nord de Sumatra. Si la mémoire com plus septentrionale de l’archipel indonésien, dans le nord de Sumatra.
Si la mémoire commune des pays occidentaux se souvient davantage des images des rivages thailandais où de nombreux touristes étaient massés, les dégâts et les pertes humaines ont cependant été beaucoup plus importants dans des zones plus éloignées de l’attention des médias, comme sur la pointe nord de I file de Sumatra plongée dans un climat apocalyptique aux lendemains immédiats de la catastrophe. Le tsunami du 26 décembre 2004, qui a pris nalssance à Sumatra en Indonésie, s’est propagé à travers tout l’océan Indien en une dizaine dheures (les heures écoulées depuis le début du tsunami sont indiquées). dessin J. L. Bernard, in Bardintzeff, 2010 La vague du tsunami du 26 décembre 2004 a balayé les côtes de Sumatra. C P. Wassmer Le tsunami du 26 décembre 2004 à Sumatra, Indonésie : les débris laissés par les vagues lors de leur retrait sont considérables comme à Meulaboh dans un secteur détruit. @ p. Wassmer Le tsunami du 26 décembre 2004 à Sumatra – Indonésie : la mer n avançant puis en se retirant a déposé des bateaux un peu partout dans la zone dévastée, parfois à plus de deux kilomètres ? l’intérieur des terres ! C p.
Wassmer Prévention des tsunamis Il suffit de courir 10 mn ve PAGF3CFS es terres (environ 2 km) la population *, en installant des systèmes d’alerte et en protégeant les rivages par la plantation d’arbres et par la construction de digues de 15 m de hauteur. L’Indonésie a annoncé des règles très sévères pour la reconstruction de la province d’Aceh : – une zone tampon naturelle où l’on laissera repousser la angrove et la forêt ; – la construction de digues ; – l’interdiction de construire des zones résidentielles à moins de deux kilomètres du rivage.
A Hawaii, la cartographie des zones inondables par un tsunami est visible sur tous les annuaires téléphoniques et les constructions proches du littoral doivent être sur pilotis. Aux Maldives, des blocs de béton dépassant de trois mètres le niveau de la mer doivent diminuer l’impact di un tsunami. Lorsque la population ressent un séisme ou que la mer se retire d’une façon anormale, il faut fuir le rivage et gagner les hauteurs.
Alerte A cause de l’origine le plus souvent sismique des tsunamis, on a installé dans les zones à risques comme le bassin du Pacifique, après le tsunami de 1946 à Hawaii, des réseaux d’alerte : depuis 1949, le Pacific Tsunami Warning Center ou PTWC, basé à Ewa Beach à Hawaii, diffuse des bulletins d’alerte. Système d’alerte international dans le Pacifique : Très axé sur la surveillance des séismes, en particulier des séismes tsunamis, il est basé à Honolulu depuis 1965 et géré par la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration).
II est équipé d’une rentaine de stations sismiques et de 78 marégraphes. Il permet de donner l’alerte une heure avant l’arrivée d’un tsunami. Mais ce dispositif n’es PAGF marégraphes. Il permet de donner l’alerte une heure avant l’arrivée d’un tsunami. Mais ce dispositif n’est effectif que pour les populations vivant à plus de 750 km de l’épicentre. Marégraphes acoustiques (à ultrasons) sewant à prévoir l’arrivée d’un tsunami On a mis aussi en place de nombreux systèmes d’alerte régionaux, comme à Tahiti pour des distances de 100 à 750 km de l’épicentre d’un séisme.
Dans ce cas, l’alerte est donnée environ 10 à 12 minutes après le séisme. Au Japon, le système OBS (Ocean Bottom Seismograph) permet de détecter les séismes en pleine mer à l’aide de sismographes et d’instruments qul mesurent la pression exercée par peau avec deux systèmes à 2200 m et 4000 m de profondeur. Les données sont transférées toutes les 20 secondes par câble à des stations de surface, puis par téléphone au Tsunami Warning Center de la JMA (Japan Meteorological Agency) à Tokyo.
Il existe également un centre de mesure et d’alerte pour l’Alaska t la côte ouest des Etats-Unis, le West Coast / Alaska Warning Center ou WC / ATWC ; il est basé à Palmer en Alaska. 30 nouvelles bouées DART (Deep-ocean Assessment and Reportlng of Tsunami) viendront s’ajouter d’icl 2007 aux six déj? installées dans le Pacifique. Elles permettent de détecter les mouvements en profondeur grâce à des capteurs de pression situés sur le fond de l’océan, reliés à la bouée en surface qui envoie immédiatement les informations au centre de contrôle d’Hawaii par un satellite géostationnaire GOES.