Les pratiques culturelles sont elles révélatrices d’une appartenance sociale ?

Chaque société possède une culture spécifique. La culture se construit par rapport aux mœurs, aux coutumes ou à l’Histoire. Les cultures évoluent, du fait de l’évolution des normes et des valeurs mais aussi du contact avec les autres cultures. On parle alors d’acculturation. La culture (au sens large) représente les connaissances et les savoir-faire d’un individu. Au sens sociologique du terme c’est l’ensemble des normes et des valeurs partagées par les membres dune même société. La culture oriente les actions des individus.

Par pratiques culturelles, on p g entend généralemen ou de participation li participent à la défini n des théâtres, musée usages des médias a s de consommation et artistique, qui cture, fréquentation de concerts . Ainsi, les pratiques culturelles d’un individu détermineraient son appartenance sociale, qui se traduit par son sentiment d’intégration à un où plusieurs groupe social en fonction des liens sociaux qu’il lient avec eux ; Pour Emile Durkheim (sociologue français), le lien social est constitué non seulement des relations directes entre les ndividus mais aussi de l’appartenance à une culture commune.

D’où l’intérêt de se questionner : En quoi les pratiques culturelles sont rév Swipe to vieu next page révélatrices d’une appartenance sociale ? C’est ce que nous étudierons à travers deux réflexion , tout d’abord , les pratiques culturelles permettent de s’identifier à un groupe , et ensuite le fait qu’elles mettent en évidence une culture de masse et une sous-culture. I. Les pratiques culturelles permettent de s’identifier à un groupe • A. Par l’accès à des ressources différentes qui déterminent une ppartenance sociale . Chaque individu ne détient pas le même captal culturel, Pierre Bourdieu utilisait cette notion pour évoquer l’ensemble des ressources culturelles détenues par les personnes il peut se matérialiser sous la forme de biens culturels comme les livres, œuvres d’arts, ou bien par des connaissances acquise par l’éducation mais aussi la maîtrise d’un certain niveau de vocabulaire, de la fréquentation de lieux culturels, des contacts avec d’autres personnes par exemple – Comme le capital culturel est repartit inégalement entre les ndividu, chacun peut s’identifier à un groupe partageant les mêmes loisirs, études où bien ressources lui permettant de tisser des liens sociaux avec les personnes de ce groupe, c’est ce qu’on nomme les groupes de pairs – Ce capital culturel dépend de nos ressources, ainsi, un fils d’ouvrier pourra difficilement s’intégrer à un groupe social composé de fils de cadres supérieurs par exemple, n’ayant pas les mêmes ressources financières, ce qui fait que de 2 OF s cadres supérieurs par exemple, n’ayant pas les mêmes ressources financières, ce qui fait que des inégalités culturelles e crée face aux loisirs, même si des pratiques se sont démocratisées. En 2008, 41% des cadres supérieures sont allés au théâtre au moins une fois dans l’année contre des ouvriers. B. Par la volonté d’acquérir un certain niveau et mode de vie : – un individu en se socialisant acquiert les normes et les valeurs propres à une société.

Cette socialisation apparaît des le plus jeune âge, par la socialisation primaire qui des l’enfance fixe les règles élémentaires du langage et de l’éducation, c’est pour cela qu’un individu est conditionné des l’enfance à un certain mode de ie et certaines pratiques culturelles. – Pour certains sociologues, l’identité d’un individu est le résultat d’un conditionnement car dès l’enfance de l’individu, les instances de socialisation, en particulier la famille, cherchent volontairement à donner à l’individu un rôle et un statut déterminé par avance. Cobjectif est de rendre plus prévisible les comportements des individus et de les conformer aux normes de leur milieu social. Comme dis précédemment, les pratiques sociale d’un individu sont déterminé pour la plupart des l’enfance, par une eproduction sociale, mais un individu voulant justement se détacher de son milieu social d’appartenance, abandonnera les pratiques culturelles acquises des son enfance, et adop 3 OF s social d’appartenance, abandonnera les pratiques culturelles acquises des son enfance, et adoptera celle de son groupe de référence, car ces pratiques sont révélatrices d’une appartenance sociale à un groupe. C’est ce que Robert Merton a mis en évidence avec la socialisation anticipatrice. Ex : la lecture des manuels de « savoir-vivre » pour adopter un autre mode de vie. Il.

Les pratiques culturelles mettent en évidence une culture de masse et une sous culture : A. Des pratiques culturelles adopté par tous : – La culture de masse désigne une forme de culture liée à la société contemporaine ; elle est souvent associée à une société de consommation où une grande part des rapports entre les hommes sont du à processus économiques où la consommation et les volontés des entreprises deviennent des phénomènes de société. – Il s’agit donc d’une forme de culture destinée au plus grand nombre, et ayant de puissants soubassements économiques. Ces rocessus institutionnalisent les modes de vie et sont aujourd’hui fortement liés aux processus de mondialisation. Ainsi chaque individu par acculturation du à ce phenomene de culture de masse, admet une forme d’appartenance sociale , sinon il est considéré comme marginalisé ou en dehors de la Ex : Démocratisation de l’école , popularisation des moyens de communication acculturation américaine ( coca ) . B. Des phénomènes de contre/sous cultures 4 OF S – Au sein de notre société , il est existe des sous-cultures et des contre-cultures, qui se caractérisent par des pratiques ifférenciées de celle « imposées » par cette culture de masse où bien même tout simplement les normes et valeurs de notre – Ces individu se caractérise par le refus d’adopter tel phénomène de consommation , ou tel mode de vie , n’étant pas seul , ils forment à eux tous des groupes , même si il n’y a pas de liens social entre eux , il appartiennent à des catégories sociales. ar ex : la volonté d’être SDF par refus d’autorité , les phénomènes de style Vegan ( végétarisme , végétalisme) , le refus d’avoir une télé/internet/téléphone , la délinquance Néanmoins, les sous-cultures et les contre-cultures contribuent généralement à faire évoluer la culture principale. Pour conclure , les pratiques culturelles sont révélatrices d’une appartenance sociale car elles permettent à un individu de s’identifier à un groupe en fonction de ses ressources ou bien de ses besoins. Elles permettent aussi de mettre en évidence une culture commune et à la foi des groupes refusant de partager cela. Ainsi nous pouvons nous questionner à l’avenir si c’est Hindividu qui déterminera la société ou bien l’inverse ? S OF s