LA MACHINE À PERSÈCUTER A la fin de la fin de l’été 1938, tous les rouages du totalitarisme fasciste sont impliqués dans l’exécution de lois raciales: dispositif propagandistes et idéologiques, appareil répressif,parti fasciste, administration publique et parapublique. Le regime adopte une législation antisémite fondée sur des critères raciaux et religieux, en ne établisant pas une catégorie intermédiaire de mixtes ou de metis, comme en Allemagne. Donc les critères pour identifier les juifs ne sont pas trés clairs: Fallait-il considérer le métis avec de sang aryen mais pratiquant la religion juive comme des uifs?
D’autre part il faut considerer que pour les fonctionnaires Sv. i* to Swipe to page de la Demorazza les déclarés juifs. Il s’agis or7 596 de sang juif été complexe parce que L’Italie était l’un des était considerable. P prévoyait une commi • l. oniale religieuse e Novembre 1938 fonctionnaires du ministére de l’Interieur: quelques mois plus tard le « tribunal de la race » devait examiner les demandes d’aryanisation, c’est a dire declarer la non appartenance à la race juive des individus qui en faisaient la demande.
Mais sur 163 demandes examinés, le tribunal aurait prononcé prés de 100 avis favorables à la eclarations d’aryanité: l’aryanisation pouvait etre obtenue moyennant la mise à jour d’une fillation « naturelle » différente de celle qu’enregistrait l’état civil ou moyennant aussi la révelation de l’identité non juive de peres ou meres inconnus. La legi legislation distinguait deux catégories d’individus de race juive: ceux dits « discriminés » et les autres, le partage s’operant sur des critéres politiques et « patriotiques ».
Etaient considerés « discriminés » les anciens combattants des guerres nationales et leurs familles qui presentaient une requete de « discrimination », xaminé par une commission ad hoc. La loi prèvoyait la possibilité de discriminer au titre de « merites exceptionnels » dont la nature n’etait pas precisée. Il faut souligner que il s’agit d’une discrimination dans la discrimination qui pouvait bien etre considerée comme un effort d’humanisation des lois raciales mais selon le pari du Duce l’essentiel n’etait pas la: citazione pag 166.
Demorazza estimait que la discrimination était devenue une distinction à valeur polltlque et morale: citazione a pag 166. Il y avaient aussi des refus,causés d’une part pour l’absence es titres requis et de l’autre pour « demerites »: demerites politiques,professionels et morales. (pag169) Le passé politique de chacun était consideré le plus important et donc le refus était motivé par l’adhesion au socialisme, a la franc-maçonnerie ou simplement en etant antifasciste.
La persecution des juifs donc s’accompagnait de la réinvention de la figure de l’ennemi politique. Le 20 décembre 1938, le deux chambres votent le lois raciales sans aucune discussion et le senat approuve les mesures antisemites en meme temps que dix autres décrets-loi: 10 senateurs sur 1 64 votants votérent contre. Les juifs ne furent exclus ni de la chambre de deputés ni du Senat. Plusieurs sénateurs furent radiés de l’Union nationale fasciste du Senat, ce qui revenait à les marginaliser.
En effet s’agissant des députes, la perspective de la d PAG » rif 7 ce qui revenait à les marginaliser. En effet s’agissant des députes, la perspective de la disparition prochaine de la Chambre évita sans doute de mettre en oeuvre l’épuration. En avril 1939 un nouveau projet de loi sur la « defense du prestige de la race » fut discuté à la chambre : il s’agissait d’améliorer la construction juridique en place.
Le rapporteur du projet de loi fit remarquer que les lois pouvaient etre interpretées de façon sévère ou laxiste, en s’en remettant à l’interpretatian des autorités administratives et « à la conscience raciale ». La loi de novembre 1938 provoyait que la politique d’exclusion devait etre conduite par le ministère de l’Interieur et elaborée en concertation avec le mlnistères concernés. À propos dans le mois qui suivirent l’adoption des lois raciales, dans chaque ministère, on ingénia à proposer novations e perfectionnements qui ne faisaient que radicaliser le lois raciales: le ministere de
Corporations imagina de pouvoir mentionner l’appartenance juive sur le livret de travail,l’interieur adressa une circulaire anjoignat de faire connaitre les delits commis par les juifs, la marine suggerait d’instaurer une systeme de fiche sur lesquelles chaque militaire devrait preciser sa religion. En septembre 1939 une circulaire de la présidence du Conseil interdisait désormais aux juifs ‘accés à tout bureau administratif. De Turin à Trieste en passant par Livourne, les prefets s’efforcent d’empecher toute action des juifs visant a echapper aux lois raciales (citazione pag 178).
Le role des prefets consistait galement à s’assurer que les mesures antisémites étaient bien appliqués dans toutes les communes par l’intermediaire des potestats: s’agissant du licenciement du persone PAGF3C,F7 dans toutes les communes par l’intermediaire des potestats: s’agissant du licenciement du personell juif au sein de l’administration. POLITIQUE D ‘ABORD Des l’été 1 938, les lois raciales suscitérent débats et discussions, dans les espaces où cela restait possible. Elles donnèrent l’occasion de vérifier le bon fonctionnement de la machine politique et de tester la capacité des elites administratives.
Au mois d’aout 1938, on observait la naissance d’un climat d’intransigeance: le mot d’ordre de la « separation »fut bientot suivi d’autres formulation plus radicales telles que « resolution de la question juive » ou « elimination ». Pendant ce periode les juifs discriminés constituaient une problème parce que il n’etaient pas comme les autres mais au meme temps les fascistes se refusaient de les considerer comme des citoyens italiens. Donc ils peuvent faire partie de PNF? Seulment avec l’adoption des lais raciales, il n’y a plus la distinction entre les discriminés et les autres et donc la onsequente expulsion totale des juifs.
L’antisemitisme devient une nouvelle arme politique. En effect respect le periode avant l’été 1938 pendant lequel l’antisemitisme etait perçu comme un element de radicalitè, maintenant il constitue le pivot autour duquel s’organisent les rivalités politiques et se reconposent les alliances, les clans se positionnant désormais autour d’une certaine idée du racisme. Le pietisme et tout comportament pouvant favoriser les juifs furent stigmatisés sans relache. La propagande avait inventé une nouvelle figure de l’ennemi, aprés le maçon, le demoliberal le ommuniste et le xenophile: l’ami des juifs.
On menaçait de retirer la carte aux membres du parti qui etai et le xenophile: l’ami des juifs. On menaçait de retirer la carte aux membres du parti qui etaient philojuifs et à propos un millier d’exclusions pour piétisme furent prononcées au sein du part fasciste (citazione pag 192). UN ANTISÈMI ISME TOTALITAIRE La loi réglementant l’exercice des professions libérales, adoptée en juin 1939, embrassait un champ d’activitè trés vaste. Une seule interdiction concernait tous les juifs, discriminés ou non: l’accés à la charge de notaire.
Pour le metiers de nature juridique, médicale, commerciale ou technique, la Ilgne de partage entre discriminés ou non était décisive. Les discriminés étaient inscrits sur des listes complementaire tandis que les non discriminés figuraient sur des listes dites « spacialisés ». Le premiers pouvaient travailler pour des citoyens de « race italienne », moyennant certaines restrictions comme l’impossibilité de recouvrer des charges pour des services publics ou des associations. Le non discriminés n’avaient pas le droit d’exercer leur profession qu’au service de leurs coreligionnaires.
En outre il y avait la confiscation des biens: en mars 1939 le régime décida de créer une structure spécifique, l’Egeli pour « l’acquisition, la gestion et la vente des biens immobiliers excedant les limites de patrimoine autorisées aux citotyens de race juive ». Tous les juifs devaient déclarer leurs biens auprés du centre des impots du district et puis le bureau technique devait déterminer la part autorisée et la part en excedant qui en suite etait mise en vente. La machine repressive etait tres forte: les juifs et leurs protecteurs etaient traquées par l’appareil policier du régime.
Par exemple l’accueil des èleves juifs dans des etaient traquées par l’appareil policier du régime. Par exemple l’accueil des èleves juifs dans des ecoles religieuses ou le mariage entre une italienne et un juive. Une surveillance spécifique concernant les julfs étrangers fut également mise en place par la police des frontiéres. Sans etre de contre-pouvoirs, l’Eglise et la Monarchie italienne, enclaves au sein du systéme fasciste, étaint des entraves à la toute-piussance du dictateur.
Sur le terrain de l’entisemitisme, le souverain se comporta comme il l’avait fait sur la plupart des randes questions, ne prenant pas le risque d’un affrontement avec Mussolini. ll fit savoir au Duce qu’il eprouvait une pitée infinieà regard des juifs mais sa compasslon ne l’empechait de ratifier le lois antisemites. Le pape Pio IX n’avait pas attendu l’adoptions des lois raciales pour faire connaitre sa condamnation de la doctrine nazie et du racisme dans l’ecyclique Mit Brennender Sorge. Pourtant, la portée des condamnations pontificiales resta limitée, ne causant jamais une crise opuverte avec le regime.
En effet la diplomatie vaticane oeuvrait, pas orcement en accord avec Pio IX, pour atténuer les déclarations pontificales et aussi la presse catholique contribuait à affaiblir la protestation du pape: donc le sommet de l’eglise se divlsa et le papa se trouvait isolé. Les desaccords entre Pio IX et son entourage l’attitude de la presse catholique, le prises de position de certains intellectuel montraient que le fascisme aviat reussi ? déstabiliser l’edifice politique de l’Église. Pio XII, son succeseur, fit savoir d’ensemblée qu’il préféreait le dialogue l’affrontement avec les regimes fascistes. LA PROPAGANDE La presse avait l’Ob