TPE LES BESOINS FONDAMENTAUX ET PSYCHOLOGIQUES PROPRE

LES BESOINS FONDAMENTAUX ET PSYCHOLOGIQUES ll- La création des besoins psychologique 1 . Existait-il des besoins psychologiques à la préhistoire ? Les parures préhistoriques revêtent une importance essentielle. La parure – bijou, pendeloque… – est un symbole, donc le signe de cette fameuse pensée symbolique, considérée comme propre à l’Homme – l’Homme au sens psychologique plus que biologique.

Trouver les premières parures, c’est trouver les débuts de « l’humanité Impossible de dire si l’émergence de ces manifestations symb d’autres individus, d’ or 10 (sapiens et Néandert ohab omme le proposent Reste que les archéol n de se distinguer s espèces humaines uro durant IO 000 ans), IS de ces objets de parure, pourtant pas évidents à identifier, surtout ailleurs que sur un squelette fossilisé. Le mcroscope permet de relever les traces d’usure laissées par une lanière – en tendon ou en crin d’animal, depuis longtemps décomposé – (pendentif), ou le contact d’un vêtement (pendeloque).

Les orifices pratiqués dans ces objets sont un autre indice. Ce sont souvent des colliers ou des bracelets de coquillages ou de dents animales que fabriquent les hommes du Paléolithique. L’abri de la Madeleine (Dordogne) livre la sépulture d’un enfant mort il y a environ 10 200 ans, dont la tête, les chevilles et les poignets sont ornés de plus de 1 000 coquillages variés, de dents de renard SWipe page renard et de cerf Autres ornements : les pendeloques, en os, pierre ou ivoire, de forme oblongue ou arrondie, souvent gravées et percées d’un trou pour y passer une lanière. Ce sont parfois des statuettes anthropomorphes.

Particuliers au Magdalénien (vers -15 000 ans) du sud-ouest de la France, les contours découpés en forme de tête de cheval ou de bouquetin sont façonnés dans les os yoïdes de ces animaux, tandis que les rondelles, de 4 cm de diamètre, percées en leur centre et finement gravées, le sont dans des omoplates. Quand apparaissent les premières parures ? Si Fon écarte les nombreuses découvertes, à partir de -300 000 ans environ, de pigments colorés, dont l’usage — maquillage, insecticide, tannage — est incertain, il faut attendre la date de -82 000 ans pour voir surgir les premiers éléments de parure indéniables.

Ce sont les 13 petits coquillages de la grotte des pigeons ? Taforalt (Maroc), dont l’âge est confirmé par plusieurs datations. Difficilement collectés (la mer est à 40 km), perforés et enduits d’ocre, ils présentent des traces d’usure, car « tres certainement suspendus en colliers ou en bracelets, ou bien cousus sur des vêtements » Quel est le rôle de ces ornements, seuls moyens de communication, finalement, avant l’écriture ? Dans les cas de rites funéraires, il s’agit manifestement de parer le mort de ses symboles pour ‘le grand voyage’.

Mais beaucoup de parures sont trouvées ailleurs que dans des sépultures préhistoriques. Notre propre culture et les données ethnologiques suggèrent des ypothèses, à commencer par le simple dés 10 culture et les données ethnologiques suggèrent des hypothèses, à commencer par le simple désir de s’embellir – mais nos ancêtres le partagent-ils ? Marquer son appartenance à un clan, une caste ? Il faudrait, pour ‘étayer, trouver plusieurs objets similaires sur un même lieu de vie – or, c’est déjà une telle chance d’en trouver un seul Afficher son statut conjugal, social ou dynastique ?

Faite en dents de cerfs, animaux rares à l’époque à cet endroit, la grande parure de la défunte de Saint-Germain-la-Rivière n’est sans doute pas e bijou de tout le monde… Tout comme celle de l’enfant de la Madeleine, en coquillages rares (et distants ! ), longuement sélectionnés, taillés, sciés et ‘réduits’ à l’échelle du petit défunt, puis cousus : ce bambin est-il un ‘prince’ ? Fascinantes spéculations… 2. ‘évolution des besoins psychologiques au Moyen-Age http://www. femininbio. om/beaute-mode/conseils-astuces ‘secrets-beaute-moyen-age-66778 Sylvie Hampikian nous livre une série historique de portraits de reines de beauté. Après l’Egypte et Rome, voici la troisième étape de notre voyage dans le temps . n regard «glamour » sur les 1000 ans d’histoire du Moyen Âge. Après la chute de l’Empire Romain, le Moyen Âge débute dans une certaine confusion. Peu ou pas d’écrits pendant quelques siècles, les arts et les sciences évoluent dans une certaine obscurité.

Puis, à partir du XIIe siècle, la transmission des connaissances semble à nouveau s’organiser. C’est l’époque des grimoires, des alchimistes et des… sorcières, mais aussi des pionniers de la médecine, dans une ver des alchimistes et des… sorcières, mais aussi des pionniers de la médecine, dans une version moins « sulfureuse Parmi ceux- i se détache la figure d’une héroïne trop méconnue, Trotula, qui consacra sa carrière à la santé des femmes et leur légua un véritable manuel de beauté.

Des écrits sous influence Les traités de cosmétique sont rares au Moyen Âg e, mais ils ont le mérite d’exister. Ainsi, en 1256, maitre Aldebrandin de Sienne, médecin italien exerçant à Troyes, rédige en français un ouvrage de médecine et de diététique, mais aussi d’hygiène, intitulé « Le régime du corps ». De même, dans leurs « chirurgies » (traités médlcaux), les médecins Henri de Mondeville (XIIIe Slècle) et Guy e Chauliac (XIVe siècle) abordent le thème de ‘hygiène et des soins cosmétiques.

L’influence de la culture romaine, héritage de Galien et consorts, se fait encore sentir, mais la plus grande partie des soins qui sont compilés dans tous ces ouvrages proviennent d’orient, inspirés notamment par les écrits des savants perses Rhazès et Avicenne (respectivement des Xe et XIe siècles). Ainsi, « Le régime du corps » ne serait qu’une simple compilation d’informations figurant éparses dans des manuscrits arabo- persans traduits en latin à partir du XIIe siècle. L’ornement des dames Dans cette sphère à dominante masculine, évoluent néanmoins quelques femmes savantes.

On pense bien sûr à la célèbre Sainte-Hildegarde von Bingen, alors que Trotula di Ruggiero, de Salerne* demeure bien moins connue. Pourtant cette femme médecin qui vécut au XIe siècle fit beaucoup progresser la santé au féminin 0 connue. Pourtant cette femme médecin qui vécut au XIe siècle fit beaucoup progresser la santé au féminin, allant même jusqu’? promouvoir l’accouchement sans douleur, grâce à l’opium, et sauvant de nombreuses vies en améliorant les pratiques d’obstétrique. Mais c’est aussi à elle que l’on doit l’un des plus anciens recueils de « soins de beauté » de notre ère.

En effet, parmi les trois traités qu’elle a légué à la postérité, regroupés sous le titre « Trotula » (abordant les maladies des femmes et leur traitement), le dernier opus est consacré aux soins cosmétiques : De Ornatus Mulierum, De l’ornement des dames. Une pure beauté De Trotula elle-même, on sait peu de choses, et longtemps même les historiens allèrent jusqu’à nier son existence ou la falre passer pour un homme. On pense aujourd’hui qu’elle fut ‘épouse du élèbre médecin Platearius l’Ainé et qu’elle fut aimée et admirée de son vivant.

En 1097, son cortège funèbre aurait rassemblé une foule innombrable. Selon des témoignages de contemporains, Trotula aurait été l’une des plus belles femmes de son temps, peut être grâce aux secrets dont elle donne les formules. Mais puisque que nous ne disposons d’aucun portait d’elle, il ne nous reste qu’à l’imaginer… Au Moyen-Age, le maitre mot de la beauté féminine est « pureté Le maquillage est proscrit par l’Eglise et les icônes, au sens propre du terme, constituent le modèle de l’idéal féminin : ureté, donc, à l’image de la vierge Marie, des saintes et des martyres.

Femme des années 1080, femme jusqu’au bout des seins Ce sont les peintres et les poètes qui PAGF s 0 Ce sont les peintres et les poètes qui nous fournissent une image précise des canons médiévaux. Dans « Le jeu de la feuillée » de Jean de la Halle (1276), la femme parfaite est décrite comme ayant les cheveux blonds dorés, fournis, ondulés. De la tête aux pieds, sa peau est blanche. Son front est large, dégagé ; l’arête du nez belle et droite ; les sourcils forment un arc fin et bien essiné ; les yeux, noirs, sont grands sous de fines paupières ; la bouche est fine, mais charnue en son centre, vermeille comme la rose.

La nuque est fine, blanche et ronde, sans la moindre pilosité. La gorge est blanche et longue et les seins petits et durs, les bras fins et longs et les mains fines et blanches. Les jambes aussi sont fines et longues, mais le ventre saillant et rondelet… Les représentations d’Agnès Sorel, favorite du roi Louis VII, donnent corps à ce portrait de la femme idéale, qui restera quasiment inchangé jusqu’au XVe siècle. La dictature de la beauté Cheveux blonds, mais sourcils et yeux noirs.

Peau de lait, à une epoque où l’on vit principalement en plein air (le château fort, côté cocooning, c’est pas top… ). Teint pâle et bouche vermeille. Bouche fine et charnue. Membres fins, mais ventre rond. OK ! Et tout ça sans maquillage. OK ! Jacquouille aurait raison de s’esbaudir : la mission semble impossible. A moins de bien profiter de sa beauté de « pucelle avant ses 25 ans, âge auquel la femme entre dans le « désert de l’Amour » (si elle n’a pas déj? rejoint le paradis, morte en couche ou de maladie). B 6 0