Kh lle La Transcendance

La transcendance Dans le langage usuel, transcendant se dit de toute connaissance élevée au-dessus des notions courantes; on parle, par exemple, de mathématiques transcendantes (Les premiers nombres transcendants sont exponentielle et pi). Le terme transcendance (du latin transcendens ; de transcendere, franchir, surpasser) indique l’idée de dépassement ou de franchissement. C’est le caractère de ce qui est transcendant, c’est-à-dire qui est au-delà du perceptible et des possibilités de l’entendement.

Dans la philosophie, la transcendance est ce qui est au delà de e qu’on peut humai qui sont considérées dépassent tout gen Nous pouvons donc transcendance: supé m PACE 1 org Sni* to View penser. Les notions sont celles qui e, l’unité, la vérité. relatives à la upériorité par rapport à un objet ou au monde m me, et d passement notamment par rapport à soi, c’est-à-dire développement de sa propre puissance d’agir. Cependant, méthodologiquement, un paradoxe se pose.

En effet, cette idée se présente d’emblée comme déroutante, puisqu’elle signifie justement, en un sens, l’absence de rapport: il y a transcendance d’une chose par apport à une autre lorsqu’il y a, entre elles deux, une complète discontinuité, une séparation radicale, pour ainsi dire, un abîme: l’une est au-delà de l’autre. Outre l’idée de séparation, la trans Swipe to nex: page transcendance,est ce qui est « au-dessus », ce qui l’emporte en perfection, ce devant quoi il faudrait s’incliner, ou ce vers quoi il s’agirait de tendre.

Il y aurait alors une dissymétrie entre ses termes, qui se confirmerait par le caractère unilatéral, non réciproque, de la transcendance. C’est en effet le paradoxe d’une relation avec ce qui est séparé. Cela est-il compatible avec l’idée d’une transcendance que les hommes pourraient atteindre ? I Définition de la transcendance au sens psychologique, l’homme peut se faire autre qu’il est à l’aide de la conscience, qui agit afin de dépasser le donné immédiat. 1 .

La subjectivité humaine comme transcendance Etymologiquement, transcender vient du latin transcendere, qui signifie « aller ou passer au-delà », dépasser, surpasser. el est le caractère de la conscience humaine. Elle se dépasse perpétuellement. Une table, une chaise « sont ce qu’elles sont ». Lhomme, au contraire, peut se faire autre qu’il n’est. D’après l’existentialisme Sartrien, il est nécessaire de supposer la conscience pour rendre compte de l’être humain et de ses productions. La subjectivité est un dépassement, une transcendance.

Elle est créatrice de ses propres normes. Lhomme n’est pas prédéfini. Il se définit par ses actes et ce qu’il fait de sa vie. L’homme n’est rien d’autre que son projet, il n’existe que dans la mesure où il se réalise, il n’est donc rien d’autre que l’ensemble de ses actes, rien d’autre que sa vie. Trop souvent, on se donne des excuses: les circonstances o ctes, rien d’autre que sa vie. Trop souvent, on se donne des excuses: les circonstances ont été contre moi, je valais beaucoup mieux que ce que j’ai été.

Un homme s’engage dans sa vie, dessine sa figure, et en dehors de cette figure, il n’y a rien. C’est le sens de l’affirmation que chez l’être humain, « l’existence précède l’essence.  » On peut donc dire que, d’une certaine façon, l’homme transcende son existence. Ainsi, Jean Wahl dans les philosophes de l’Existence, écrit « Il y a un second sens du mot transcendance, en tant qu’il caractérise le mouvement que nous accomplissons sans esse pour nous dépasser nous-mêmes. L’existant accomplit sans cesse un mouvement de transcendance, se dépasse sans cesse ». . La transcendance est inscrite au coeur du monde sensible Ainsi, pour Sartre, la transcendance, avant de caractériser un au-delà du monde, est inscrite au coeur de ce monde, à travers l’intentionalité, c’est à dire la capacité qu’a la conscience de se rapporter à ce qui n’est pas elle, à tendre vers un ailleurs, un au- delà d’elle même. La conscience du temps (ou temporalité) est l’expression même de cette transcendance puisqu’à travers elle st visé, au-delà du présent, le passé qui n’est plus ou le futur qui n’est pas encore.

La phénoménologie (acte par lequel la conscience vise son objet, ce qui est objectif) de Husserl qualifie quant à elle la transcendance comme les rapports que la conscience entretient avec le monde. Ainsi, d’après Sartre et Husserl, la transcendance est inscrite au coeur du mond coeur du monde sensible. 3. La transcendance suppose une capacité d’abstraction La transcendance, chez Heidegger, est une transcendance ontologique (tout ce qui est relatif à l’étude de l’être, de ses modalités et de ses propriétés).

La transcendance réside dans la possibilité de l’existant de se désengager des préoccupations par rapport au monde et à autrui pour prendre conscience de son être le plus propre. La transcendance réside d’abord dans la prise de distance par rapport aux préoccupations du monde quotidien. L’homme doit donc dépasser consciemment et activement les préoccupations matérielles ainsi que son état de sujet, il doit en faire abstraction afin d’atteindre la transcendance. La transcendance, c’est le dépassement. L’homme peut se faire autre qu’il n’est, tel est le caractère de la conscience humaine.

Elle se dépasse perpétuellement, à l’inverse des choses qui sont toujours égales à elles-mêmes. L’homme, au contraire, peut se faire autre qu’il n’est; il est transcendance. Cette dernière est le caractère psychologique de la conscience en tant qu’activité de dépassement. Nous allons maintenant montrer comment la transcendance permet à l’homme de créer des valeurs morales. Il La transcendance comme une activité au sens moral du terme. 1 . la transcendance opposée à immanence pour Kant, le transcendant est ce qui dépasse les limites de l’expérience possible. Le sens de transcendant est alors épistémique (Relat